波尔多大学医院妊娠期生殖支原体感染的患病率和后果

M. Sarrau , S. Pereyre , O. Peuchant , B. De Barbeyrac , D. Dallay , J. Horovitz , J.-L. Brun
{"title":"波尔多大学医院妊娠期生殖支原体感染的患病率和后果","authors":"M. Sarrau ,&nbsp;S. Pereyre ,&nbsp;O. Peuchant ,&nbsp;B. De Barbeyrac ,&nbsp;D. Dallay ,&nbsp;J. Horovitz ,&nbsp;J.-L. Brun","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.08.014","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Depuis quelques années, <em>Mycoplasma genitalium</em> est une cause reconnue d’urétrite sexuellement transmissible chez l’homme. Chez la femme, <em>M</em>. <em>genitalium</em> est en train de devenir une cause émergente d’infection sexuellement transmissible, on parle de « nouveau chlamydia ». De nombreuses études ont montré une association positive entre <em>M</em>. <em>genitalium</em> et la survenue de cervicites muco-purulentes mais aussi d’infections génitales hautes à type d’endométrites et de salpingites. Cependant, il n’a jamais été établi d’association claire entre la présence de <em>M</em>. <em>genitalium</em> et la survenue de conséquences obstétricales péjoratives de type menace d’accouchement prématuré ou prématurité. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence et les conséquences obstétricales des infections à <em>M</em>. <em>genitalium</em> chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale, prospective basée sur la recherche par PCR en temps réel de <em>M</em>. <em>genitalium</em> chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux de janvier à juin 2011. Cette recherche est réalisée à partir d’un écouvillonnage vaginal réalisé dans le cadre de la consultation gynécologique de suivi de la grossesse. Si le prélèvement était positif, un traitement par Azithromycine 1<!--> <!-->g en dose unique était prescrit à la patiente et à son partenaire. Les patientes âgées de plus de 18<!--> <!-->ans et ayant donné leur consentement oral sont incluses dans l’étude.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur 1062 patientes éligibles, 12 patientes n’ont pas été incluses (prise d’antibiotiques dans les 3 dernières semaines), 44 patientes ont refusé de participer à l’étude et 1006 patientes ont été incluses. Huit patientes ont été détectées, soit une prévalence globale de l’infection à <em>M</em>. <em>genitalium</em> était de 0,8 %. La prévalence diffère notablement en fonction de l’âge, de 2,4 % chez les patientes âgées de 18 à 24<!--> <!-->ans à 0,6 % chez les patientes âgées de plus de 25<!--> <!-->ans. Les 8 patientes étaient âgées de 19 à 32<!--> <!-->ans (26<!--> <!-->ans en moyenne). Elles ont été diagnostiquées entre 12 et 40 SA avec une moyenne à 29 SA. Toutes, ainsi que leur partenaire, ont reçu un traitement adapté. Elles ont toutes accouché à terme (40 SA en moyenne), par voie basse. Six patientes se sont mises en travail spontanément, 2 ont été déclenchées (une pour diabète gestationnel déséquilibré à 40<!--> <!-->+<!--> <!-->2 SA et une pour un monitoring type Oxford non conforme à 41<!--> <!-->+<!--> <!-->2 SA). Tous les enfants étaient eutrophes avec un poids moyen à 3342<!--> <!-->g. Le pH moyen était de 7,26, les lactates étaient à 3,37 en moyenne. Il n’y a pas eu d’évènements infectieux en suites de couche.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Dans notre étude la prévalence globale est de 0,8 % avec une prévalence augmentée à 2,4 % chez les patientes âgées de moins de 24<!--> <!-->ans. Ceci est conforme aux données de la littérature où la prévalence varie de 0,7 % à 20 % selon les données démographiques. Presque toutes les études ont échoué à montrer un lien entre <em>M</em>. <em>genitalium</em> et la prématurité. 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L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence et les conséquences obstétricales des infections à <em>M</em>. <em>genitalium</em> chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale, prospective basée sur la recherche par PCR en temps réel de <em>M</em>. <em>genitalium</em> chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux de janvier à juin 2011. Cette recherche est réalisée à partir d’un écouvillonnage vaginal réalisé dans le cadre de la consultation gynécologique de suivi de la grossesse. Si le prélèvement était positif, un traitement par Azithromycine 1<!--> <!-->g en dose unique était prescrit à la patiente et à son partenaire. Les patientes âgées de plus de 18<!--> <!-->ans et ayant donné leur consentement oral sont incluses dans l’étude.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur 1062 patientes éligibles, 12 patientes n’ont pas été incluses (prise d’antibiotiques dans les 3 dernières semaines), 44 patientes ont refusé de participer à l’étude et 1006 patientes ont été incluses. Huit patientes ont été détectées, soit une prévalence globale de l’infection à <em>M</em>. <em>genitalium</em> était de 0,8 %. La prévalence diffère notablement en fonction de l’âge, de 2,4 % chez les patientes âgées de 18 à 24<!--> <!-->ans à 0,6 % chez les patientes âgées de plus de 25<!--> <!-->ans. Les 8 patientes étaient âgées de 19 à 32<!--> <!-->ans (26<!--> <!-->ans en moyenne). Elles ont été diagnostiquées entre 12 et 40 SA avec une moyenne à 29 SA. Toutes, ainsi que leur partenaire, ont reçu un traitement adapté. Elles ont toutes accouché à terme (40 SA en moyenne), par voie basse. 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摘要

几年来,生殖支原体已被公认为男性性传播尿道炎的病因。在女性中,生殖分枝杆菌正在成为性传播感染的新原因,称为“新衣原体”。许多研究表明,生殖分枝杆菌与粘液脓性宫颈炎的发生以及子宫内膜炎和输卵管炎类型的上生殖器感染之间存在正相关。然而,生殖支原体的存在与不良产科后果(如早产或早产威胁)的发生之间从未建立明确的关联。本研究的目的是评估波尔多大学医院随访的孕妇中生殖支原体感染的患病率和产科后果。方法这是一项基于2011年1月至6月波尔多大学医院随访孕妇中生殖支原体实时PCR研究的横断面前瞻性流行病学研究。这项研究是在妊娠监测妇科咨询框架内进行的阴道拭子。如果样本呈阳性,则为患者及其伴侣开单剂量阿奇霉素1g治疗。在1062名符合条件的患者中,12名患者未入选(过去3周内服用抗生素),44名患者拒绝参与研究,1006名患者入选。检测到8名患者,生殖支原体感染的总体患病率为0.8%。患病率因年龄而异,从18-24岁患者的2.4%到25岁以上患者的0.6%。8名患者年龄在19至32岁之间(平均26岁)。他们被诊断为12至40 SA,平均为29 SA。所有人及其伴侣都接受了适当的治疗。他们都是足月分娩(平均40个月)的。6名患者自发分娩,2名患者被触发(1名为40+2 SA不平衡妊娠期糖尿病,1名为41+2 SA不符合牛津型监测)。所有儿童均富营养化,平均体重为3342g。平均pH值为7.26,乳酸平均值为3.37。尿布套房中没有感染事件。在我们的研究中,总体患病率为0.8%,24岁以下患者的患病率增加到2.4%。这与文献数据一致,根据人口统计数据,患病率从0.7%到20%不等。几乎所有的研究都未能显示生殖分枝杆菌与早产之间的联系。在8项已发表的研究中,只有两个前瞻性队列显示了生殖分枝杆菌与早产之间的关联,但生殖分枝杆菌与其他相关微生物相关。结论:由于生殖分枝杆菌的患病率较低,且缺乏产科致病性的证据,因此无需在妊娠早期常规筛查生殖分枝杆菌。
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Prévalence et conséquence des infections à Mycoplasma genitalium au cours de la grossesse au CHU de Bordeaux

Introduction

Depuis quelques années, Mycoplasma genitalium est une cause reconnue d’urétrite sexuellement transmissible chez l’homme. Chez la femme, Mgenitalium est en train de devenir une cause émergente d’infection sexuellement transmissible, on parle de « nouveau chlamydia ». De nombreuses études ont montré une association positive entre Mgenitalium et la survenue de cervicites muco-purulentes mais aussi d’infections génitales hautes à type d’endométrites et de salpingites. Cependant, il n’a jamais été établi d’association claire entre la présence de Mgenitalium et la survenue de conséquences obstétricales péjoratives de type menace d’accouchement prématuré ou prématurité. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence et les conséquences obstétricales des infections à Mgenitalium chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux.

Méthodes

Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale, prospective basée sur la recherche par PCR en temps réel de Mgenitalium chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux de janvier à juin 2011. Cette recherche est réalisée à partir d’un écouvillonnage vaginal réalisé dans le cadre de la consultation gynécologique de suivi de la grossesse. Si le prélèvement était positif, un traitement par Azithromycine 1 g en dose unique était prescrit à la patiente et à son partenaire. Les patientes âgées de plus de 18 ans et ayant donné leur consentement oral sont incluses dans l’étude.

Résultats

Sur 1062 patientes éligibles, 12 patientes n’ont pas été incluses (prise d’antibiotiques dans les 3 dernières semaines), 44 patientes ont refusé de participer à l’étude et 1006 patientes ont été incluses. Huit patientes ont été détectées, soit une prévalence globale de l’infection à Mgenitalium était de 0,8 %. La prévalence diffère notablement en fonction de l’âge, de 2,4 % chez les patientes âgées de 18 à 24 ans à 0,6 % chez les patientes âgées de plus de 25 ans. Les 8 patientes étaient âgées de 19 à 32 ans (26 ans en moyenne). Elles ont été diagnostiquées entre 12 et 40 SA avec une moyenne à 29 SA. Toutes, ainsi que leur partenaire, ont reçu un traitement adapté. Elles ont toutes accouché à terme (40 SA en moyenne), par voie basse. Six patientes se sont mises en travail spontanément, 2 ont été déclenchées (une pour diabète gestationnel déséquilibré à 40 + 2 SA et une pour un monitoring type Oxford non conforme à 41 + 2 SA). Tous les enfants étaient eutrophes avec un poids moyen à 3342 g. Le pH moyen était de 7,26, les lactates étaient à 3,37 en moyenne. Il n’y a pas eu d’évènements infectieux en suites de couche.

Discussion

Dans notre étude la prévalence globale est de 0,8 % avec une prévalence augmentée à 2,4 % chez les patientes âgées de moins de 24 ans. Ceci est conforme aux données de la littérature où la prévalence varie de 0,7 % à 20 % selon les données démographiques. Presque toutes les études ont échoué à montrer un lien entre Mgenitalium et la prématurité. Sur 8 études publiées, seulement deux cohortes prospectives ont montré une association entre Mgenitalium et la prématurité mais Mgenitalium était associé à d’autres microorganismes également impliqués.

Conclusion

Compte tenu de la faible prévalence de Mgenitalium et de l’absence de preuve en faveur d’une pathogénicité obstétricale, il n’y a pas lieu de dépister systématiquement Mgenitalium en début de grossesse.

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