Kouakou Gains Kpan Kpan, Bi Bouet Diane Hyacinthe Youan, Urbain Paul Gnonsoro, Dembélé Ardjouma
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Présence des aflatoxines et de l’ochratoxine A dans les denrées alimentaires : évaluation du risque encouru par des consommateurs de poisson fermenté (adjuevan) commercialisé à Abidjan (Côte d’Ivoire)
Description du sujet. Le poisson fermenté « adjuevan » est utilisé comme exhausteur de gout en Afrique de l’Ouest grâce à sa flaveur, mais l’environnement insalubre dans lequel cette denrée est produite porte à croire qu’elle pourrait renfermer des mycotoxines. Objectifs. Évaluer le niveau de contamination du poisson fermenté par les aflatoxines et l’ochratoxine A (OTA) et le risque encouru par les consommateurs. Méthode. L’ochratoxine A et les aflatoxines ont été quantifiées par chromatographie en phase liquide à haute performance (CLHP) dans les échantillons de poisson fermenté. Les marges d’exposition ont été déterminées pour l’OTA et les aflatoxines. Résultats. La teneur en aflatoxine totale était comprise entre 1x10-3 µg·kg-1 et 42,86 µg·kg-1, tandis que celle de l’OTA a oscillé entre 0,09 µg·kg-1 et 0,15 µg·kg-1. Par ailleurs, les marges d’exposition relatives à l’OTA ont oscillé entre144 227 et 1 484 892 pour les effets non néoplasiques et entre 442 134 et 4 551 995 pour les effets néoplasiques. Les marges d’exposition relatives à l’aflatoxine G1 étaient situées entre 158 559 et 1 381 295. Conclusions. La consommation de l’adjuevan seul n’est pas suffisante pour que les effets nocifs des aflatoxines et de l’ochratoxine A se manifestent chez les consommateurs car toutes les marges d’exposition ont été largement supérieures à 10 000.