G. Loarer, F. DENIEL-LAFORGNE, M. Lagard, Y. Briand, M. Durand, Jack Noël
{"title":"Audit interne : du « rapport Guillaume » au Service de santé des armées.","authors":"G. Loarer, F. DENIEL-LAFORGNE, M. Lagard, Y. Briand, M. Durand, Jack Noël","doi":"10.17184/eac.6682","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La piraterie en océan Indien représente un moyen de prédation inespéré pour les pirates somaliens, mais menace\négalement la stabilité régionale et le commerce mondial dont le golfe d’Aden et le canal de Suez constituent l’un des\npassages obligés. En décembre 2008, la communauté internationale s’est donc dotée de moyens militaires et judiciaires\npour arraisonner les présumés pirates et les traduire en justice (ils ne sont appelés « pirates » qu’après avoir été jugés).\nS’appuyant sur les résolutions de l’ONU, l’Union Européenne a lancé sa première opération navale : « ATALANTA ».\nIntercepter en pleine mer des présumés pirates, et les maintenir en détention à bord, nécessite de suivre strictement une\nprocédure préjudiciaire qui comprend plusieurs examens médicaux prescrits par la loi. Hier somaliens malnutris,\naujourd’hui combattants vaincus, demain prisonniers privés de repères et de liberté, les présumés pirates interceptés\nconstituent une population très particulière. Leurs pathologies, d’étiologies diverses (traumatique, infectieuse, carentielle)\nsont stéréotypées et récurrentes d’un groupe de présumés pirates à l’autre. L’équipe médicale, lorsqu’elle les prend en\ncharge, doit adopter vis-à-vis d’eux un comportement neutre qui permettra de réaliser les examens et les soins dans un\nclimat apaisé.","PeriodicalId":369213,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 41 No. 3","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2013-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Médecine et Armées Vol. 41 No. 3","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.17184/eac.6682","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
La piraterie en océan Indien représente un moyen de prédation inespéré pour les pirates somaliens, mais menace
également la stabilité régionale et le commerce mondial dont le golfe d’Aden et le canal de Suez constituent l’un des
passages obligés. En décembre 2008, la communauté internationale s’est donc dotée de moyens militaires et judiciaires
pour arraisonner les présumés pirates et les traduire en justice (ils ne sont appelés « pirates » qu’après avoir été jugés).
S’appuyant sur les résolutions de l’ONU, l’Union Européenne a lancé sa première opération navale : « ATALANTA ».
Intercepter en pleine mer des présumés pirates, et les maintenir en détention à bord, nécessite de suivre strictement une
procédure préjudiciaire qui comprend plusieurs examens médicaux prescrits par la loi. Hier somaliens malnutris,
aujourd’hui combattants vaincus, demain prisonniers privés de repères et de liberté, les présumés pirates interceptés
constituent une population très particulière. Leurs pathologies, d’étiologies diverses (traumatique, infectieuse, carentielle)
sont stéréotypées et récurrentes d’un groupe de présumés pirates à l’autre. L’équipe médicale, lorsqu’elle les prend en
charge, doit adopter vis-à-vis d’eux un comportement neutre qui permettra de réaliser les examens et les soins dans un
climat apaisé.