{"title":"Discours de langue et discours de parole : les énoncés concessifs","authors":"Guy Bourquin","doi":"10.3406/ranam.1984.1128","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cette étude se situe dans le cadre plus général d’une réflexion sur les conditions dans lesquelles s’élabore, au sein d’un espace relationnel autonome, le «discours de la langue» qu’on différencie du «discours de la parole»). La réflexion procède d'une interprétation contrastive des énoncés concessifs du français, de l'anglais (ancien et moderne) et, accessoirement, du danois, du grec moderne et du chinois. Les connecteurs concessifs de surface (ceux que livre le «discours de la parole»), sont traités comme fragments d’un discours qui se tient ailleurs, et font l’objet d’un examen attentif, car c'est à partir de leurs valeurs de «langue» (de leur statut de signe linguistique) qu'on peut inférer la nature des opérations sous-jacentes.","PeriodicalId":440534,"journal":{"name":"Recherches anglaises et nord-américaines","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherches anglaises et nord-américaines","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3406/ranam.1984.1128","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cette étude se situe dans le cadre plus général d’une réflexion sur les conditions dans lesquelles s’élabore, au sein d’un espace relationnel autonome, le «discours de la langue» qu’on différencie du «discours de la parole»). La réflexion procède d'une interprétation contrastive des énoncés concessifs du français, de l'anglais (ancien et moderne) et, accessoirement, du danois, du grec moderne et du chinois. Les connecteurs concessifs de surface (ceux que livre le «discours de la parole»), sont traités comme fragments d’un discours qui se tient ailleurs, et font l’objet d’un examen attentif, car c'est à partir de leurs valeurs de «langue» (de leur statut de signe linguistique) qu'on peut inférer la nature des opérations sous-jacentes.