{"title":"Étude des particules apparentées aux vocatifs/exclamatifs yā et iyyā (k)","authors":"C. Taine-Cheikh","doi":"10.4000/BOOKS.IREMAM.4842","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L'arabe standard connait differentes particules vocatives ou exclamatives servant a interpeller (yā, hayā, a-yā, ˀayyuhā) ou a mettre en garde (ˀiyyā-ka). \nDans les dialectes, yā/ya est la particule la plus frequemment employee pour le vocatif et sa presence devant les termes d'adresse a ete relevee a maintes reprises. Mais on releve aussi des attestations de yā/ya comme particule interrogative ou pseudo-interrogative ‘n'est-ce pas ?’, comme particule d'insistance ‘c'est... que’ ou comme marqueur de focus. \nD'autres attestations de sens plus ou moins proches ont ete relevees avec les formes yāk ou iyyāk, notamment au Maghreb. \nSi l'on excepte la conjonction alternative yā ‘ou’ et yā... yā... ‘ou bien... ou bien...’, bien attestee mais vraisemblablement d'origine persane, les autres particules en (iy)yā(k) pourraient avoir un etymon, sinon identique, du moins proche. Mon article consiste, une fois les donnees reunies, a analyser la nature de ces relations et a preciser les chaines de grammaticalisation.","PeriodicalId":202440,"journal":{"name":"Studies on Arabic Dialectology and Sociolinguistics","volume":"35 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Studies on Arabic Dialectology and Sociolinguistics","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/BOOKS.IREMAM.4842","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
L'arabe standard connait differentes particules vocatives ou exclamatives servant a interpeller (yā, hayā, a-yā, ˀayyuhā) ou a mettre en garde (ˀiyyā-ka).
Dans les dialectes, yā/ya est la particule la plus frequemment employee pour le vocatif et sa presence devant les termes d'adresse a ete relevee a maintes reprises. Mais on releve aussi des attestations de yā/ya comme particule interrogative ou pseudo-interrogative ‘n'est-ce pas ?’, comme particule d'insistance ‘c'est... que’ ou comme marqueur de focus.
D'autres attestations de sens plus ou moins proches ont ete relevees avec les formes yāk ou iyyāk, notamment au Maghreb.
Si l'on excepte la conjonction alternative yā ‘ou’ et yā... yā... ‘ou bien... ou bien...’, bien attestee mais vraisemblablement d'origine persane, les autres particules en (iy)yā(k) pourraient avoir un etymon, sinon identique, du moins proche. Mon article consiste, une fois les donnees reunies, a analyser la nature de ces relations et a preciser les chaines de grammaticalisation.