Accidents traumatiques du membre supérieur chez les parachutistes militaires français. Une revue de 266 accidents sur l’École des troupes aéroportées de 2000 à 2007. (Article en langue anglaise).
L. Bertrand, J. Facione-Roger, J. Chapus, D. Lagauche
{"title":"Accidents traumatiques du membre supérieur chez les parachutistes militaires français. Une revue de 266 accidents sur l’École des troupes aéroportées de 2000 à 2007. (Article en langue anglaise).","authors":"L. Bertrand, J. Facione-Roger, J. Chapus, D. Lagauche","doi":"10.17184/eac.6669","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ACCIDENTS TRAUMATIQUES DU MEMBRE SUPÉRIEUR CHEZ LES PARACHUTISTES MILITAIRES FRANÇAIS. UNE\nREVUE DE 266 ACCIDENTS SUR L’ECOLE DES TROUPES AÉROPORTÉES DE 2000 À 2007.\nObjectif : analyser 289 blessures du membre supérieur et comparer le taux et la sévérité de ces blessures entre les sauts\nen ouverture automatique (OA) et en ouverture retardée (OR). Méthode : cette étude porte sur 266 parachutistes ayant eu\n289 blessures sur la période janvier 2000 à juin 2007. Nous avons étudié l’expérience des parachutistes, leur âge, le type\nde parachute, le diagnostic, le type de saut, le nycthémère, l’utilisation d’une gaine, la durée des arrêts de travail et\nd’inaptitude TAP. Résultats : le taux de blessure au membre supérieur en OA a été plus élevé qu’en OR (1,19 contre\n0,34 pour 1 000 sauts). Cependant en OR, le risque relatif de blessures ostéo-articulaires est plus grand qu’en OA.\nL’épaule est la principale localisation de ces blessures et l’atterrissage est la plus fréquente des circonstances. Les durées\nd’arrêts de travail et des inaptitudes TAP ont été plus longues en OR qu’en OA. Conclusions : bien que le taux de\nblessures soit plus élevé en OA qu’en OR, ces derniers sont un facteur de risque significatif de blessures sévères.","PeriodicalId":204008,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 41 No. 2","volume":"175 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2013-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Médecine et Armées Vol. 41 No. 2","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.17184/eac.6669","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
ACCIDENTS TRAUMATIQUES DU MEMBRE SUPÉRIEUR CHEZ LES PARACHUTISTES MILITAIRES FRANÇAIS. UNE
REVUE DE 266 ACCIDENTS SUR L’ECOLE DES TROUPES AÉROPORTÉES DE 2000 À 2007.
Objectif : analyser 289 blessures du membre supérieur et comparer le taux et la sévérité de ces blessures entre les sauts
en ouverture automatique (OA) et en ouverture retardée (OR). Méthode : cette étude porte sur 266 parachutistes ayant eu
289 blessures sur la période janvier 2000 à juin 2007. Nous avons étudié l’expérience des parachutistes, leur âge, le type
de parachute, le diagnostic, le type de saut, le nycthémère, l’utilisation d’une gaine, la durée des arrêts de travail et
d’inaptitude TAP. Résultats : le taux de blessure au membre supérieur en OA a été plus élevé qu’en OR (1,19 contre
0,34 pour 1 000 sauts). Cependant en OR, le risque relatif de blessures ostéo-articulaires est plus grand qu’en OA.
L’épaule est la principale localisation de ces blessures et l’atterrissage est la plus fréquente des circonstances. Les durées
d’arrêts de travail et des inaptitudes TAP ont été plus longues en OR qu’en OA. Conclusions : bien que le taux de
blessures soit plus élevé en OA qu’en OR, ces derniers sont un facteur de risque significatif de blessures sévères.