J. Mattatia , G. Lupo-Mattatia , K. Mizukami , É. Morali
{"title":"Fracture de fatigue d’une branche pubienne supérieure chez un sujet marathonien de 34 ans. À propos d’un cas","authors":"J. Mattatia , G. Lupo-Mattatia , K. Mizukami , É. Morali","doi":"10.1016/j.jts.2023.11.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>Les atteintes osseuses des branches pubiennes sont relativement rares dans la pratique sportive, en particulier sur la branche supérieure. Leur prise en charge implique un examen clinique détaillé, tenant compte de la topographie douloureuse, du contexte d’apparition de la douleur ainsi que des facteurs de risque en lien avec la pratique sportive du patient. Il n’est pas rare d’avoir recours à des examens d’imagerie pour établir le diagnostic. Les auteurs présentent un cas rare de fracture de fatigue d’une branche pubienne supérieure chez un marathonien de 34 ans, dont le record personnel est de 3h20 avec un temps d’entrainement de 5<!--> <!-->h à 6<!--> <!-->h hebdomadaires pour un total de 60 à 70<!--> <!-->km parcourus en moyenne. Si les signes cliniques sont en premier lieu pauvres et aspécifiques, l’examen clinique associé à une imagerie adaptée sont en revanche d’une aide précieuse pour le diagnostic différentiel et la prise en charge médicale.</p></div><div><p>Bone damage to the pubic ramus is relatively rare in sports, particularly in the upper ramus. Management involves a detailed clinical examination, taking into account the painful topography, the context in which the pain appears and the risk factors associated with the patient's sporting activities. Imaging is not uncommon to establish the diagnosis. The authors present a rare case of a stress fracture of an upper pubic ramus in a 34-year-old marathon runner, with a personal best time of 3<!--> <!-->hours 20<!--> <!-->minutes and a training time of 5 to 6<!--> <!-->hours per week, averaging 60 to 70<!--> <!-->km. Although the clinical signs are initially poor and aspecific, the clinical examination combined with appropriate imaging are invaluable for differential diagnosis and medical management.</p></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 2","pages":"Pages 129-138"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-01-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal de Traumatologie du Sport","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X23001572","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Les atteintes osseuses des branches pubiennes sont relativement rares dans la pratique sportive, en particulier sur la branche supérieure. Leur prise en charge implique un examen clinique détaillé, tenant compte de la topographie douloureuse, du contexte d’apparition de la douleur ainsi que des facteurs de risque en lien avec la pratique sportive du patient. Il n’est pas rare d’avoir recours à des examens d’imagerie pour établir le diagnostic. Les auteurs présentent un cas rare de fracture de fatigue d’une branche pubienne supérieure chez un marathonien de 34 ans, dont le record personnel est de 3h20 avec un temps d’entrainement de 5 h à 6 h hebdomadaires pour un total de 60 à 70 km parcourus en moyenne. Si les signes cliniques sont en premier lieu pauvres et aspécifiques, l’examen clinique associé à une imagerie adaptée sont en revanche d’une aide précieuse pour le diagnostic différentiel et la prise en charge médicale.
Bone damage to the pubic ramus is relatively rare in sports, particularly in the upper ramus. Management involves a detailed clinical examination, taking into account the painful topography, the context in which the pain appears and the risk factors associated with the patient's sporting activities. Imaging is not uncommon to establish the diagnosis. The authors present a rare case of a stress fracture of an upper pubic ramus in a 34-year-old marathon runner, with a personal best time of 3 hours 20 minutes and a training time of 5 to 6 hours per week, averaging 60 to 70 km. Although the clinical signs are initially poor and aspecific, the clinical examination combined with appropriate imaging are invaluable for differential diagnosis and medical management.