Nadia Fathallah, Amine Alam, Anne-Laure Rentien, Giorgio La Greca, Joshua Co, Elise Pommaret, Amélie Barré, Stéphane Kegne, Hélène Beaussier, Lucas Spindler, Vincent de Parades
{"title":"Pathologie hémorroïdaire : étude épidémiologique et analyse des facteurs de risque de chirurgie","authors":"Nadia Fathallah, Amine Alam, Anne-Laure Rentien, Giorgio La Greca, Joshua Co, Elise Pommaret, Amélie Barré, Stéphane Kegne, Hélène Beaussier, Lucas Spindler, Vincent de Parades","doi":"10.1016/j.jchirv.2024.02.006","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Il existe peu d’études françaises sur la pathologie hémorroïdaire et sa prise en charge.</p></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><p>Étude prospective monocentrique de juillet à décembre 2021 ayant inclus 472 patients.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les motifs de consultation étaient majoritairement les saignements, le prolapsus et les douleurs. Les traitements réalisés étaient : médical (44 %)<!--> <!-->±<!--> <!-->instrumental (72 %) et chirurgical (17 %). Après traitement, les scores de saignements (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002) et de prolapsus (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) ont baissé significativement, mais davantage dans le groupe chirurgie avec un meilleur taux de « très bonne » satisfaction (73 % vs 54 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003). Les facteurs associés au traitement chirurgical étaient : l’âge<!--> <!-->><!--> <!-->44 ans, les marisques hypertrophiques, des scores élevés <!--> <!--> <!--> <!--> <!--> <!--> <!-->de Bristol et de saignements > 5 et de prolapsus > 2, l’impact sévère sur la qualité de vie, le tabagisme et la lecture pendant la selle. Une application pour calculer le niveau de risque de chirurgie hémorroïdaire a été développée.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le traitement chirurgical, réalisé chez moins d’un patient sur 5, est associé à une meilleure efficacité malgré des suites postopératoires plus complexes motivant parfois le refus des patients. Nous avons mis en évidence des facteurs associés à la prise en charge chirurgicale qui pourront guider le praticien dans ses choix thérapeutiques.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>There are very few French studies on hemorrhoidal disease and its management.</p></div><div><h3>Patients and methods</h3><p>Prospective single-center study from July to December 2021 including 472 patients.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Bleeding, prolapse and pain were the main reasons for consultation. Treatment modalities were medical (44%),<!--> <!-->±<!--> <!-->instrumental (72%), and surgical (17%). After treatment, the bleeding score and prolapse score decreased significantly (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0.002 and <em>p</em> <!-->=<!--> <!--><<!--> <!-->0.0001, respectively), but improvement was more marked in the surgery group with a better rate of “very good satisfaction” (73% vs. 54%, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0.003). Factors associated with likelihood of surgical treatment were: age<!--> <!-->><!--> <!-->44 years, hypertrophic perianal skin tags, high scores (Bristol<!--> <!-->><!--> <!-->5, bleeding ><!--> <!-->5, prolapse ><!--> <!-->2), severe impact on quality of life, smoking and reading during bowel movements. We have developed an online application, which aims to assess the risk of requiring hemorrhoidal surgery.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Less than 20% of patients who present with hemorrhoidal disease require surgical treatment, but it is associated with better effectiveness despite more complex post-operative consequences that sometimes motivate patient refusal. We have highlighted factors associated with surgical management which can guide the practitioner in his therapeutic choices.</p></div>","PeriodicalId":73567,"journal":{"name":"Journal de chirurgie viscerale","volume":"161 3","pages":"Pages 177-183"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878786X2400041X/pdfft?md5=6198f268f0a83239779c8864bd94cff2&pid=1-s2.0-S1878786X2400041X-main.pdf","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal de chirurgie viscerale","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878786X2400041X","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
Il existe peu d’études françaises sur la pathologie hémorroïdaire et sa prise en charge.
Patients et méthodes
Étude prospective monocentrique de juillet à décembre 2021 ayant inclus 472 patients.
Résultats
Les motifs de consultation étaient majoritairement les saignements, le prolapsus et les douleurs. Les traitements réalisés étaient : médical (44 %) ± instrumental (72 %) et chirurgical (17 %). Après traitement, les scores de saignements (p = 0,002) et de prolapsus (p < 0,0001) ont baissé significativement, mais davantage dans le groupe chirurgie avec un meilleur taux de « très bonne » satisfaction (73 % vs 54 %, p = 0,003). Les facteurs associés au traitement chirurgical étaient : l’âge > 44 ans, les marisques hypertrophiques, des scores élevés de Bristol et de saignements > 5 et de prolapsus > 2, l’impact sévère sur la qualité de vie, le tabagisme et la lecture pendant la selle. Une application pour calculer le niveau de risque de chirurgie hémorroïdaire a été développée.
Conclusion
Le traitement chirurgical, réalisé chez moins d’un patient sur 5, est associé à une meilleure efficacité malgré des suites postopératoires plus complexes motivant parfois le refus des patients. Nous avons mis en évidence des facteurs associés à la prise en charge chirurgicale qui pourront guider le praticien dans ses choix thérapeutiques.
Introduction
There are very few French studies on hemorrhoidal disease and its management.
Patients and methods
Prospective single-center study from July to December 2021 including 472 patients.
Results
Bleeding, prolapse and pain were the main reasons for consultation. Treatment modalities were medical (44%), ± instrumental (72%), and surgical (17%). After treatment, the bleeding score and prolapse score decreased significantly (p = 0.002 and p = < 0.0001, respectively), but improvement was more marked in the surgery group with a better rate of “very good satisfaction” (73% vs. 54%, p = 0.003). Factors associated with likelihood of surgical treatment were: age > 44 years, hypertrophic perianal skin tags, high scores (Bristol > 5, bleeding > 5, prolapse > 2), severe impact on quality of life, smoking and reading during bowel movements. We have developed an online application, which aims to assess the risk of requiring hemorrhoidal surgery.
Conclusion
Less than 20% of patients who present with hemorrhoidal disease require surgical treatment, but it is associated with better effectiveness despite more complex post-operative consequences that sometimes motivate patient refusal. We have highlighted factors associated with surgical management which can guide the practitioner in his therapeutic choices.