Accessibilité et analyse de la satisfaction de la formation basée sur la simulation en chirurgie pour les résidents et les fellows chirurgicaux en France
Gabriel Saiydoun , Maxime Vallée , Saadé Saade , Clément Colombier , Krystel Nyango Timoh , Philine de Vries , Cyril Perrenot , Nicolas Berte , Arnaud Delafontaine
{"title":"Accessibilité et analyse de la satisfaction de la formation basée sur la simulation en chirurgie pour les résidents et les fellows chirurgicaux en France","authors":"Gabriel Saiydoun , Maxime Vallée , Saadé Saade , Clément Colombier , Krystel Nyango Timoh , Philine de Vries , Cyril Perrenot , Nicolas Berte , Arnaud Delafontaine","doi":"10.1016/j.jchirv.2024.06.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><div>En chirurgie, la formation basée sur la simulation améliore les connaissances et les compétences interpersonnelles nécessaires aux chirurgiens pour améliorer leurs performances et répondre à l’impératif « jamais la première fois sur un patient ». L’objectif est d’évaluer les effets d’une réforme de 2017 sur l’accessibilité des chirurgiens à la formation basée sur la simulation, cinq ans après la mise en œuvre du programme, ainsi que de mesurer la satisfaction des chirurgiens.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une enquête nationale en ligne de 27 items a été envoyée à tous les internes et chefs de clinique/assistants en chirurgie dans les 13 spécialités chirurgicales.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 523 réponses, 405 (77,4 %) provenaient d’internes et 118 (22,6 %) de chefs de clinique/assistants en chirurgie. 247 (47,2 %) d’internes et chefs de clinique/assistants en chirurgie ont déclaré ne pas disposer d’une structure de simulation ou d’un programme de simulation dans la ville de leur centre hospitalier universitaire. 235 (44,9 %) ont signalé disposer de programmes de formation par simulation et 41 (7,8 %) ont indiqué avoir un accès facile et gratuit à leur structure de simulation. En ce qui concerne la formation basée sur la simulation, 44,6 % des internes et chefs de clinique/assistants en chirurgie n’avaient jamais reçu de formation aux compétences techniques sur des simulateurs, 82,2 % n’avaient jamais reçu de formation aux compétences d’équipe ou interprofessionnelles et 76,1 % n’avaient jamais reçu de formation aux compétences comportementales ou relationnelles. Il y avait une différence significative entre le degré de satisfaction des internes au début et à la fin de l’étude (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La simulation est un outil éducatif bien établi, mais il existe encore de fortes inégalités entre les universités. Malgré le déploiement national des programmes d’enseignement basés sur la simulation et les efforts institutionnels, la simulation chirurgicale est insuffisamment développée en France et la satisfaction des apprenants est faible.</div></div><div><h3>Background</h3><div>In surgery, simulated-based training improves the knowledge and interpersonal skills needed for surgeons to improve their performance and meet the “never the first time on a patient” imperative. The objective is to evaluate the effects of a 2017 reform on surgeon's accessibility to simulation-based training, five years after the implementation of the program, and to gauge surgeon satisfaction.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>A 27-item national online survey was sent to all surgical residents and fellows in the 13 surgical specialties.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Among 523 responses, 405 (77.4%) were residents and 118 (22.6%) were surgical fellows. 247 (47.2%) of surgical residents and fellows stated they did not have a simulation structure or simulation program in the town of their university hospital center. 235 (44.9%) reported having simulation training programs and 41 (7.8%) reported having easy and free access to their simulation structure. Regarding simulation-based training, 44.6% of surgical residents and fellows had never received training in technical skills on simulators, 82.2% had never received training in teamwork or interprofessional skills and 76.1% had never received training in behavioral or relational skills. There was a significant difference between the degree of satisfaction of residents at the beginning and at the end of the study (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0.02).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Simulation is a well-established educational tool, but there are still strong inequalities between universities. Despite the national deployment of simulation-based teaching programs and institutional efforts, surgical simulation is insufficiently developed in France, and learner satisfaction is poor.</div></div>","PeriodicalId":73567,"journal":{"name":"Journal de chirurgie viscerale","volume":"161 5","pages":"Pages 329-338"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal de chirurgie viscerale","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878786X24001232","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Contexte
En chirurgie, la formation basée sur la simulation améliore les connaissances et les compétences interpersonnelles nécessaires aux chirurgiens pour améliorer leurs performances et répondre à l’impératif « jamais la première fois sur un patient ». L’objectif est d’évaluer les effets d’une réforme de 2017 sur l’accessibilité des chirurgiens à la formation basée sur la simulation, cinq ans après la mise en œuvre du programme, ainsi que de mesurer la satisfaction des chirurgiens.
Méthodes
Une enquête nationale en ligne de 27 items a été envoyée à tous les internes et chefs de clinique/assistants en chirurgie dans les 13 spécialités chirurgicales.
Résultats
Parmi les 523 réponses, 405 (77,4 %) provenaient d’internes et 118 (22,6 %) de chefs de clinique/assistants en chirurgie. 247 (47,2 %) d’internes et chefs de clinique/assistants en chirurgie ont déclaré ne pas disposer d’une structure de simulation ou d’un programme de simulation dans la ville de leur centre hospitalier universitaire. 235 (44,9 %) ont signalé disposer de programmes de formation par simulation et 41 (7,8 %) ont indiqué avoir un accès facile et gratuit à leur structure de simulation. En ce qui concerne la formation basée sur la simulation, 44,6 % des internes et chefs de clinique/assistants en chirurgie n’avaient jamais reçu de formation aux compétences techniques sur des simulateurs, 82,2 % n’avaient jamais reçu de formation aux compétences d’équipe ou interprofessionnelles et 76,1 % n’avaient jamais reçu de formation aux compétences comportementales ou relationnelles. Il y avait une différence significative entre le degré de satisfaction des internes au début et à la fin de l’étude (p = 0,02).
Conclusion
La simulation est un outil éducatif bien établi, mais il existe encore de fortes inégalités entre les universités. Malgré le déploiement national des programmes d’enseignement basés sur la simulation et les efforts institutionnels, la simulation chirurgicale est insuffisamment développée en France et la satisfaction des apprenants est faible.
Background
In surgery, simulated-based training improves the knowledge and interpersonal skills needed for surgeons to improve their performance and meet the “never the first time on a patient” imperative. The objective is to evaluate the effects of a 2017 reform on surgeon's accessibility to simulation-based training, five years after the implementation of the program, and to gauge surgeon satisfaction.
Methods
A 27-item national online survey was sent to all surgical residents and fellows in the 13 surgical specialties.
Results
Among 523 responses, 405 (77.4%) were residents and 118 (22.6%) were surgical fellows. 247 (47.2%) of surgical residents and fellows stated they did not have a simulation structure or simulation program in the town of their university hospital center. 235 (44.9%) reported having simulation training programs and 41 (7.8%) reported having easy and free access to their simulation structure. Regarding simulation-based training, 44.6% of surgical residents and fellows had never received training in technical skills on simulators, 82.2% had never received training in teamwork or interprofessional skills and 76.1% had never received training in behavioral or relational skills. There was a significant difference between the degree of satisfaction of residents at the beginning and at the end of the study (p = 0.02).
Conclusion
Simulation is a well-established educational tool, but there are still strong inequalities between universities. Despite the national deployment of simulation-based teaching programs and institutional efforts, surgical simulation is insufficiently developed in France, and learner satisfaction is poor.