{"title":"Évaluation préliminaire de la pratique de l’irathérapie de la maladie de BASEDOW au Sénégal","authors":"O. Diop","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.12.043","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’incidence annuelle de la maladie de Graves est entre 15 à 80 % dans le monde. En Afrique, notamment au Cameroun, elle concerne 82 % des hyperthyroïdies. Au Maghreb, particulièrement au Maroc, la prévalence des hyperthyroïdies est estimée à 34 %. Au Sénégal, l’absence de données officielles, malgré une prévalence estimée à 72 % des hyperthyroïdies, justifie l’intérêt que nous avons porté sur la question avec la réintroduction de l’irathérapie au Sénégal.</div></div><div><h3>Méthodologie</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique portant sur les dossiers des patients admis au Service de médecine nucléaire de l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff pour une irathérapie.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>L’objectif de ce travail était d’évaluer le résultat du traitement par irathérapie de la maladie de Basedow sur 3 ans.</div></div><div><h3>Résultat</h3><div>Vingt-sept (27) patients de sexe-ratio 1/8 avec une moyenne d’âge de 47,96 ont été colligés. L’activité reçue était comprise entre 10 et 15 mCi avec une moyenne de 12,94. Le bilan biologique de contrôle réalisé à 3 ans avait retrouvé 13 cas d’euthyroïdie, 9 cas d’hypothyroïdie et 5 cas d’hypothyroïdie, dont 2 cas de récidive, soit 81,5 % de cas de rémission, 11,1 % d’échec et 7,4 % de récidive. La corrélation entre le résultat à 3 ans et ces différents paramètres (l’âge, la dose administrée, la valeur initiale de la TSH et la valeur initiale de la T4) avait retrouvé un p, respectivement, égal à 0,661, 0,099, 0,109 et 0,225 n’avait pas retrouvé de lien statistiquement significatif.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Malgré le taux de récidive très faible dans notre étude, l’irathérapie est toujours prescrit en seconde intention. Une identification des facteurs prédictifs de récidives lui conférerait une place de choix dans la prise en charge de la maladie de Basedow dans les pays en voie de développement ou elle constitue un problème de santé publique.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 1","pages":"Page 20"},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0928125824003395","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"PATHOLOGY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
L’incidence annuelle de la maladie de Graves est entre 15 à 80 % dans le monde. En Afrique, notamment au Cameroun, elle concerne 82 % des hyperthyroïdies. Au Maghreb, particulièrement au Maroc, la prévalence des hyperthyroïdies est estimée à 34 %. Au Sénégal, l’absence de données officielles, malgré une prévalence estimée à 72 % des hyperthyroïdies, justifie l’intérêt que nous avons porté sur la question avec la réintroduction de l’irathérapie au Sénégal.
Méthodologie
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique portant sur les dossiers des patients admis au Service de médecine nucléaire de l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff pour une irathérapie.
Objectif
L’objectif de ce travail était d’évaluer le résultat du traitement par irathérapie de la maladie de Basedow sur 3 ans.
Résultat
Vingt-sept (27) patients de sexe-ratio 1/8 avec une moyenne d’âge de 47,96 ont été colligés. L’activité reçue était comprise entre 10 et 15 mCi avec une moyenne de 12,94. Le bilan biologique de contrôle réalisé à 3 ans avait retrouvé 13 cas d’euthyroïdie, 9 cas d’hypothyroïdie et 5 cas d’hypothyroïdie, dont 2 cas de récidive, soit 81,5 % de cas de rémission, 11,1 % d’échec et 7,4 % de récidive. La corrélation entre le résultat à 3 ans et ces différents paramètres (l’âge, la dose administrée, la valeur initiale de la TSH et la valeur initiale de la T4) avait retrouvé un p, respectivement, égal à 0,661, 0,099, 0,109 et 0,225 n’avait pas retrouvé de lien statistiquement significatif.
Conclusion
Malgré le taux de récidive très faible dans notre étude, l’irathérapie est toujours prescrit en seconde intention. Une identification des facteurs prédictifs de récidives lui conférerait une place de choix dans la prise en charge de la maladie de Basedow dans les pays en voie de développement ou elle constitue un problème de santé publique.
期刊介绍:
Le but de Médecine nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique est de fournir une plate-forme d''échange d''informations cliniques et scientifiques pour la communauté francophone de médecine nucléaire, et de constituer une expérience pédagogique de la rédaction médicale en conformité avec les normes internationales.