A.-C. Arnoult , G. Pernod , C. Genty , J.-P. Galanaud , M. Colonna , M.-A. Sevestre , J.-L. Bosson
{"title":"Low incidence of cancer after venous thromboembolism: An update from the French OPTIMEV Cohort","authors":"A.-C. Arnoult , G. Pernod , C. Genty , J.-P. Galanaud , M. Colonna , M.-A. Sevestre , J.-L. Bosson","doi":"10.1016/j.jmv.2016.03.001","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Background</h3><p>Recent studies have shown lower rates of cancer following venous thromboembolism (VTE) than previously described.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>To reassess the risk of cancer in patients with clinical symptoms of VTE with or without confirmed VTE.</p></div><div><h3>Patients</h3><p>We used data from OPTIMEV, a French prospective multicenter observational study of patients presenting to hospital and community vascular medicine specialists with suspected VTE. Patients with confirmed VTE (1565) and matched controls without VTE (1847) were followed for 3 years (2006–2009). The main outcome was occurrence of cancer at 3 years, and death was a censoring event.</p></div><div><h3>Results</h3><p>A total of 5.0% [4.0–6.3] of patients with VTE and 3.8% [3.0–4.9] without VTE developed cancer during follow-up. The adjusted hazard ratio (HR) was 1.2 [0.9–1.8] for patients with confirmed VTE (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.22). The overall standardized incidence ratio (SIR) was 1.4 [1.1–1.6] for our population, VTE+ and VTE−, compared with the general population, statistically significant (<em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.05).</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>We found a lower occurrence of cancer after VTE than previously described, with no significant difference between patients whether VTE was confirmed or not. Our results (low incidence and no difference between patients VTE+ or VTE−) provide no argument in favor of an extensive screening for cancer in case of VTE.</p></div><div><h3>Contexte</h3><p>Des études récentes ont montré une incidence de cancer diagnostiqué après un épisode de maladie thromboembolique veineuse (MTE) plus faible que ce qui avait été rapporté antérieurement.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Réévaluer le risque de cancer occulte chez les patients se présentant avec une suspicion clinique de MTE que le diagnostic de MTE soit confirmé (MTE+) ou éliminé (MTE−).</p></div><div><h3>Patients</h3><p>Nous avons utilisé les données de la cohorte OPTIMEV, une étude française multicentrique (ville/hôpital) incluant tous les patients référés à un médecin vasculaire pour suspicion clinique de MTE. Les patients avec MTE confirmé (MTE+) (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1565) et des témoins appariés sans MTE après examens complémentaires (MTE−) (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1847) ont été suivis pendant 3 ans (2006–2009). Le critère principal était la survenue d’un cancer dans les 3 ans, le décès étant considéré comme une censure.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Un total de 5,0 % [4,0–6,3] des patients avec MTE+ et 3,8 % [3,0–4,9] des patients sans MTE ont développé un cancer dans les 3 ans. Le <em>hazard ratio</em> (HR) ajusté était de 1,2 [0,9–1,8] pour les patients MTE+. Cette différence n’est pas statistiquement significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,22). Par rapport à la population générale de l’Isère, le <em>standardized incidence ratio</em> (SIR) (ratio cancer observé/cancer attendu standardisé sur l’âge et le sexe) était de 1,4 [1,1–1,6] pour l’ensemble de notre population MTE+ et MTE−. Cette différence entre population de patients suivis par un médecin et population générale est statistiquement significative (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Nous avons trouvé une incidence de cancer après MTE plus faible que celle qui avait été décrite classiquement sans différence significative parmi les patients adressés à un médecin vasculaire pour suspicion clinique de MTE selon qu’il y ait ou pas de MTE retenue par les examens complémentaires. Nos résultats n’apportent pas d’argument en faveur d’un dépistage extensif systématique d’un cancer, en dehors des recommandations habituelles selon l’âge et le sexe du patient.</p></div>","PeriodicalId":50262,"journal":{"name":"Journal Des Maladies Vasculaires","volume":"41 3","pages":"Pages 169-175"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jmv.2016.03.001","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal Des Maladies Vasculaires","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0398049916300014","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 1
Abstract
Background
Recent studies have shown lower rates of cancer following venous thromboembolism (VTE) than previously described.
Objectives
To reassess the risk of cancer in patients with clinical symptoms of VTE with or without confirmed VTE.
Patients
We used data from OPTIMEV, a French prospective multicenter observational study of patients presenting to hospital and community vascular medicine specialists with suspected VTE. Patients with confirmed VTE (1565) and matched controls without VTE (1847) were followed for 3 years (2006–2009). The main outcome was occurrence of cancer at 3 years, and death was a censoring event.
Results
A total of 5.0% [4.0–6.3] of patients with VTE and 3.8% [3.0–4.9] without VTE developed cancer during follow-up. The adjusted hazard ratio (HR) was 1.2 [0.9–1.8] for patients with confirmed VTE (P = 0.22). The overall standardized incidence ratio (SIR) was 1.4 [1.1–1.6] for our population, VTE+ and VTE−, compared with the general population, statistically significant (P < 0.05).
Conclusions
We found a lower occurrence of cancer after VTE than previously described, with no significant difference between patients whether VTE was confirmed or not. Our results (low incidence and no difference between patients VTE+ or VTE−) provide no argument in favor of an extensive screening for cancer in case of VTE.
Contexte
Des études récentes ont montré une incidence de cancer diagnostiqué après un épisode de maladie thromboembolique veineuse (MTE) plus faible que ce qui avait été rapporté antérieurement.
Objectifs
Réévaluer le risque de cancer occulte chez les patients se présentant avec une suspicion clinique de MTE que le diagnostic de MTE soit confirmé (MTE+) ou éliminé (MTE−).
Patients
Nous avons utilisé les données de la cohorte OPTIMEV, une étude française multicentrique (ville/hôpital) incluant tous les patients référés à un médecin vasculaire pour suspicion clinique de MTE. Les patients avec MTE confirmé (MTE+) (n = 1565) et des témoins appariés sans MTE après examens complémentaires (MTE−) (n = 1847) ont été suivis pendant 3 ans (2006–2009). Le critère principal était la survenue d’un cancer dans les 3 ans, le décès étant considéré comme une censure.
Résultats
Un total de 5,0 % [4,0–6,3] des patients avec MTE+ et 3,8 % [3,0–4,9] des patients sans MTE ont développé un cancer dans les 3 ans. Le hazard ratio (HR) ajusté était de 1,2 [0,9–1,8] pour les patients MTE+. Cette différence n’est pas statistiquement significative (p = 0,22). Par rapport à la population générale de l’Isère, le standardized incidence ratio (SIR) (ratio cancer observé/cancer attendu standardisé sur l’âge et le sexe) était de 1,4 [1,1–1,6] pour l’ensemble de notre population MTE+ et MTE−. Cette différence entre population de patients suivis par un médecin et population générale est statistiquement significative (p < 0,05).
Conclusions
Nous avons trouvé une incidence de cancer après MTE plus faible que celle qui avait été décrite classiquement sans différence significative parmi les patients adressés à un médecin vasculaire pour suspicion clinique de MTE selon qu’il y ait ou pas de MTE retenue par les examens complémentaires. Nos résultats n’apportent pas d’argument en faveur d’un dépistage extensif systématique d’un cancer, en dehors des recommandations habituelles selon l’âge et le sexe du patient.