{"title":"LES SONS DU FRANÇAIS ET DU LITUANIEN : ANALYSE COMPARÉE DES TRAITS ARTICULATOIRES EN VUE DE L’ENSEIGNEMENT DU LITUANIEN AUX FRANCOPHONES","authors":"Loïc Boizou, Asta Kazlauskienė","doi":"10.7220/285","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le but de cet article est d'analyser les differences entre les sons du francais et du lituanien et de donner un apercu general de la phonetique articulatoire du lituanien plus particulierement destine aux francophones. L'approche comparative se justifie par differentes raisons : (a) le caractere non univoque des relations qui s'etablissent entre la forme ecrite et la forme orale, meme en lituanien dont la variete ecrite est pourtant relativement jeune, (b) l'alphabet phonetique international ne distingue pas toujours precisement les nuances de prononciation, (c) la perspective comparee aide les apprenants a mieux cerner des aspects qui echapperaient a leur attention. Outre les aspects articulatoires, les cas ou la forme orale ne peut etre simplement deduite de la forme graphique par une simple relation de grapheme a son (en general les cas d'assimilation) sont decrits explicitement. Les questions qui ne font pas l'objet d'un consensus parmi les phoneticiens lituaniens sont egalement mentionnees explicitement. L'analyse comparee montre que les deux systemes presentent des differences significatives : la plupart des sons ne sont pas communs aux deux langues. Cependant, la grande majorite des sons ont des equivalents approchants, de sorte que la maitrise de ces differences est principalement une question d'orthoepie. Une attention particuliere doit etre pretee aux differences quantitatives et qualitatives des voyelles longues et breves et a la realisation sonore des graphemes . Du point de vue des consonnes, [l], [r, rj], [x, ɣ] sont les plus problematiques et reclament un entrainement specifique. La prononciation des consonnes palatalisees en tant que consonnes simples, et non comme clusters termines par [j], est egalement a prendre en compte pour les apprenants francophones. DOI: https://doi.org/10.2478/sm-2020-0018","PeriodicalId":52368,"journal":{"name":"Sustainable Multilingualism","volume":"1 1","pages":"173-196"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2020-11-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Sustainable Multilingualism","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.7220/285","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"Arts and Humanities","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Le but de cet article est d'analyser les differences entre les sons du francais et du lituanien et de donner un apercu general de la phonetique articulatoire du lituanien plus particulierement destine aux francophones. L'approche comparative se justifie par differentes raisons : (a) le caractere non univoque des relations qui s'etablissent entre la forme ecrite et la forme orale, meme en lituanien dont la variete ecrite est pourtant relativement jeune, (b) l'alphabet phonetique international ne distingue pas toujours precisement les nuances de prononciation, (c) la perspective comparee aide les apprenants a mieux cerner des aspects qui echapperaient a leur attention. Outre les aspects articulatoires, les cas ou la forme orale ne peut etre simplement deduite de la forme graphique par une simple relation de grapheme a son (en general les cas d'assimilation) sont decrits explicitement. Les questions qui ne font pas l'objet d'un consensus parmi les phoneticiens lituaniens sont egalement mentionnees explicitement. L'analyse comparee montre que les deux systemes presentent des differences significatives : la plupart des sons ne sont pas communs aux deux langues. Cependant, la grande majorite des sons ont des equivalents approchants, de sorte que la maitrise de ces differences est principalement une question d'orthoepie. Une attention particuliere doit etre pretee aux differences quantitatives et qualitatives des voyelles longues et breves et a la realisation sonore des graphemes . Du point de vue des consonnes, [l], [r, rj], [x, ɣ] sont les plus problematiques et reclament un entrainement specifique. La prononciation des consonnes palatalisees en tant que consonnes simples, et non comme clusters termines par [j], est egalement a prendre en compte pour les apprenants francophones. DOI: https://doi.org/10.2478/sm-2020-0018