{"title":"Enquête nationale SFAR-ADARPEF – Partie 2 : quelles étaient les conditions de l’exercice professionnel de l’anesthésie pédiatrique en 2021 ?","authors":"Corinne Lejus-Bourdeau , Gilles Brezac , Sonia Delaporte-Cerceau , Ariane De Windt , Yann Hamonic , Delphine Kern , Karine Nouette-Gaulain , Mathilde De Queiroz","doi":"10.1016/j.anrea.2023.02.006","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Avant réactualisation des recommandations sur l’organisation structurelle, matérielle et fonctionnelle de l’anesthésie pédiatrique (AP), une enquête nationale a exploré les conditions de l’exercice de l’AP et l’impact des précédentes recommandations.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Une enquête en ligne a été diffusée pendant le second semestre 2021 auprès des membres de la SFAR et de l’ADARPEF.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’enquête a été renseignée par 710 médecins anesthésistes réanimateurs (MAR) ayant une activité pédiatrique exclusive (groupe E) (19 %) ou mixte adulte/enfant (groupe M) (81 %). Une équipe médicale était dédiée à l’AP pour 35 % des MAR et la présence d’une IADE systématique pour 65 % des répondeurs ; 38 % des MAR prenaient en charge un seul enfant et 45 % un enfant et un adulte simultanément. Dans le groupe E, le ratio médian (3 AR pour 4 salles) était supérieur au ratio souhaité pour 35 % des MAR. En CHU, 27 % des AR exerçaient une activité en réanimation pédiatrique et 40 % en USC. Dans le groupe M, des enfants étaient accueillis dans des vacations de consultations (88 %) et opératoires (73 %) adulte, en SSPI mixte (50 %) et en secteur ambulatoire (40 %) ou conventionnel (33 %) adulte sans secteur dédié. L’activité d’AP était en inadéquation avec les possibilités de l’établissement pour 22 % du groupe M avec des insuffisances de matériel (27 %), de surveillance postopératoire (53 %), de compétences pédiatriques (33 %), chirurgicales (28 %) et d’IADE (22 %).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Nos résultats identifient des points de vigilance sur l’organisation des activités d’AP notamment sur la sanctuarisation des filières pédiatriques et la disponibilité du matériel pédiatrique.</p></div><div><h3>Context</h3><p>Before updating of the recommendations on the structural, material and functional organization of paediatric anaesthesia (PA) in France, a national survey explored the current conditions of PA practice and the application of previous guidelines.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>An online survey was shared during the second half of 2021 with SFAR and ADARPEF members.</p></div><div><h3>Results</h3><p>The survey was completed by 710 anaesthetists with exclusive paediatric activity (group E) (19%) or mixed adult/child activity (group M) (81%). A medical team was dedicated to PA for 35% of the responders and the presence of an anaesthetic nurse was systematic for 65% of the responders; 38% of them managed one child at a time and 45% simultaneously one child and one adult. In group E, the median ratio (3 anaesthetists for 4 operative rooms) was higher than the desired ratio for 35% of responders. In University hospitals, 27% of responders were also involved in paediatric intensive care and 40% in continuing paediatric care. In group M, children were managed in adult consultation (88%), operating room (73%), in mixed SSPI (50%), in ambulatory (40%) or conventional (33%) adult sector without a dedicated sector. In the M group, the quality of PA activity was considered inadequate by 22% of the responders with insufficient equipment (27%), postoperative monitoring (53%), medical paediatric skills (33%), surgical skills (28%) and anaesthetic nurse skills (22%).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Our results pointed caution regarding the organisation of PA activities, in particular the securisation of specific paediatric surgical care pathways and the availability of paediatric equipment.</p></div>","PeriodicalId":42551,"journal":{"name":"Anesthesie & Reanimation","volume":"9 4","pages":"Pages 322-330"},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Anesthesie & Reanimation","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352580023000825","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"ANESTHESIOLOGY","Score":null,"Total":0}
引用次数: 1
Abstract
Contexte
Avant réactualisation des recommandations sur l’organisation structurelle, matérielle et fonctionnelle de l’anesthésie pédiatrique (AP), une enquête nationale a exploré les conditions de l’exercice de l’AP et l’impact des précédentes recommandations.
Méthodes
Une enquête en ligne a été diffusée pendant le second semestre 2021 auprès des membres de la SFAR et de l’ADARPEF.
Résultats
L’enquête a été renseignée par 710 médecins anesthésistes réanimateurs (MAR) ayant une activité pédiatrique exclusive (groupe E) (19 %) ou mixte adulte/enfant (groupe M) (81 %). Une équipe médicale était dédiée à l’AP pour 35 % des MAR et la présence d’une IADE systématique pour 65 % des répondeurs ; 38 % des MAR prenaient en charge un seul enfant et 45 % un enfant et un adulte simultanément. Dans le groupe E, le ratio médian (3 AR pour 4 salles) était supérieur au ratio souhaité pour 35 % des MAR. En CHU, 27 % des AR exerçaient une activité en réanimation pédiatrique et 40 % en USC. Dans le groupe M, des enfants étaient accueillis dans des vacations de consultations (88 %) et opératoires (73 %) adulte, en SSPI mixte (50 %) et en secteur ambulatoire (40 %) ou conventionnel (33 %) adulte sans secteur dédié. L’activité d’AP était en inadéquation avec les possibilités de l’établissement pour 22 % du groupe M avec des insuffisances de matériel (27 %), de surveillance postopératoire (53 %), de compétences pédiatriques (33 %), chirurgicales (28 %) et d’IADE (22 %).
Conclusion
Nos résultats identifient des points de vigilance sur l’organisation des activités d’AP notamment sur la sanctuarisation des filières pédiatriques et la disponibilité du matériel pédiatrique.
Context
Before updating of the recommendations on the structural, material and functional organization of paediatric anaesthesia (PA) in France, a national survey explored the current conditions of PA practice and the application of previous guidelines.
Methods
An online survey was shared during the second half of 2021 with SFAR and ADARPEF members.
Results
The survey was completed by 710 anaesthetists with exclusive paediatric activity (group E) (19%) or mixed adult/child activity (group M) (81%). A medical team was dedicated to PA for 35% of the responders and the presence of an anaesthetic nurse was systematic for 65% of the responders; 38% of them managed one child at a time and 45% simultaneously one child and one adult. In group E, the median ratio (3 anaesthetists for 4 operative rooms) was higher than the desired ratio for 35% of responders. In University hospitals, 27% of responders were also involved in paediatric intensive care and 40% in continuing paediatric care. In group M, children were managed in adult consultation (88%), operating room (73%), in mixed SSPI (50%), in ambulatory (40%) or conventional (33%) adult sector without a dedicated sector. In the M group, the quality of PA activity was considered inadequate by 22% of the responders with insufficient equipment (27%), postoperative monitoring (53%), medical paediatric skills (33%), surgical skills (28%) and anaesthetic nurse skills (22%).
Conclusion
Our results pointed caution regarding the organisation of PA activities, in particular the securisation of specific paediatric surgical care pathways and the availability of paediatric equipment.