Italian Geographer Massimo Quaini’s Critical Contribution to the Study of Maps

Abstract

RÉSUMÉ:Cet article se propose de faire connaitre à un public international de cartographes le travail du géographe italien Massimo Quaini, actif des années 1970 à 2017. Considéré, hors de l’Italie, comme un géographe radical à cause de son ouvrage Marxismo e geografia (1974), Quaini a consacré de nombreuses études à l’histoire et à la critique de la carte. L’intérêt de sa production scientifique concerne avant tout sa contribution à la théorie de la cartographie. En effet, il a soumis à une critique intense la compréhension traditionnelle de l’outil cartographique. Son travail scientifique, qui entremêle les considérations théoriques et l’étude de documents analysés sous tous leurs aspects (commanditaires, auteurs, langues, etc.), se base sur deux types de sources : la cartographie de la région de la Ligurie et l’activité des topographes napoléoniens – domaine où ses études anticipent le remarquable travail d’Anne Godwleska.ABSTRACT:This article proposes to present to an international public of map scholars the work of the Italian geographer Massimo Quaini, active between the 1970s and 2017. Known outside Italy as a radical geographer mainly for his work Geography and Marxism (1982), Quaini has dedicated numerous studies to the history and criticism of the map. The interest in his scientific production concerns firstly his theoretical contribution to map theory, having subjected to an intense criticism the traditional notion of the cartographic device. Theoretical considerations and the study of documents – analysed in every aspect (patrons, authors, languages, etc.) – have intertwined in a scientific work based on two types of sources: the cartography of the Liguria region and the Napoleonic topographers’ activity, studies in which he anticipated the remarkable work of Anne Godwleska.