R. Haus-Cheymol, C. Bouguerr, E. Mayorg, P. Nivoix, N. Prat, C. Verret, S. Duron, A. Mayet, J. Meynard, V. Pommier de Santi, C. Decam, F. Pons, R. Migliani
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Blessure par arme à feu et engins explosifs dans les armées
Du fait de leur profession, les militaires sont particulièrement concernés par la problématique des blessures par arme à
feu. Les données sont issues de la surveillance épidémiologique des blessures par arme à feu. Les critères de déclaration
étaient : « traumatismes (pénétrants ou non) liés à l’utilisation d’une arme à feu, d’engins explosifs ou pyrotechniques, de
munitions, militaires ou civiles, à l’exclusion des traumatismes sonores aigus et des conduites auto-agressives ».
Entre 2004 et 2008, le taux d’incidence des blessures par arme à feu était de 21,0 p 100 000 personnes-années. Ces
blessures sont survenues majoritairement dans l’armée de Terre et la Gendarmerie et diminuaient significativement avec
l’âge. Dans 57,3 % des cas, elles sont survenues en OPEX où elles étaient majoritairement consécutives à des faits de
guerre ou d’opérations (85,8 %). Les armes à l’origine des blessures étaient majoritairement des grenades et des roquettes
(environ la moitié des blessés déclarés) et les agents vulnérants étaient principalement des éclats et des balles
(respectivement 62 % et 28,6 % des blessés). Au total, 43 blessés sont décédés (létalité : 11,8 %) dont 36 (83,3 %) en
OPEX (20 en Afghanistan et 11 en RCI). La fiche de déclaration G3 devrait être révisée avec un groupe d’experts du
SSA (chirurgiens, médecins d’unité, experts en balistique) afin de mieux prendre en compte des retours d’expérience des
théâtres d’opérations et d’adapter la fiche au projet Nato Trauma Registry