G. Bonardel, E. Gontier, C. Dechaud, M. Soret, H. Foehrenbach
La Tomographie par émission de positons (TEP) au 18F-Fluorodéoxyglucose (FDG) est une technique d'imagerie scintigraphique en plein développement depuis le début des années 90 et voit sa place grandir au sein des stratégies diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie. La dernière génération d'appareil associant TEP et Tomodensitomètre à rayons X (TDM) permet de coupler informations métaboliques et morphologiques en une seule procédure d'imagerie améliorant encore les performances de la technique. Dans les cancers du testicule, les résultats de la TEP-FDG sont désormais bien connus. Sa principale application est l'évaluation des masses résiduelles après traitement des tumeurs germinales séminomateuses. En revanche, du fait de son inaptitude à différencier lésions de tératome mature actives des lésions cicatricielles non actives, son utilisation est limitée dans les tumeurs germinales non séminomateuses. En raison de sa capacité à explorer le corps entier et de ses performances souvent supérieures à l'imagerie radiologique, la TEPFDG présente potentiellement un intérêt lors du bilan d'extension initial dans certaines situations atypiques et également dans le cas particulier des récidives occultes avec ré-ascension inexpliquée des marqueurs tumoraux. Enfin, l'étude de la réponse à la chimiothérapie est également une application d'intérêt croissant.
{"title":"Apport de la tomographie par émission de positons dans la prise en charge des cancers du testicule","authors":"G. Bonardel, E. Gontier, C. Dechaud, M. Soret, H. Foehrenbach","doi":"10.17184/eac.6430","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6430","url":null,"abstract":"La Tomographie par émission de positons (TEP) au 18F-Fluorodéoxyglucose (FDG) est une technique d'imagerie\u0000scintigraphique en plein développement depuis le début des années 90 et voit sa place grandir au sein des stratégies\u0000diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie. La dernière génération d'appareil associant TEP et Tomodensitomètre à\u0000rayons X (TDM) permet de coupler informations métaboliques et morphologiques en une seule procédure d'imagerie\u0000améliorant encore les performances de la technique. Dans les cancers du testicule, les résultats de la TEP-FDG sont\u0000désormais bien connus. Sa principale application est l'évaluation des masses résiduelles après traitement des tumeurs\u0000germinales séminomateuses. En revanche, du fait de son inaptitude à différencier lésions de tératome mature actives des\u0000lésions cicatricielles non actives, son utilisation est limitée dans les tumeurs germinales non séminomateuses. En raison\u0000de sa capacité à explorer le corps entier et de ses performances souvent supérieures à l'imagerie radiologique, la TEPFDG\u0000présente potentiellement un intérêt lors du bilan d'extension initial dans certaines situations atypiques et également\u0000dans le cas particulier des récidives occultes avec ré-ascension inexpliquée des marqueurs tumoraux. Enfin, l'étude de la\u0000réponse à la chimiothérapie est également une application d'intérêt croissant.","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"64 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131212525","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les tumeurs germinales du testicule sont les tumeurs malignes les plus fréquentes de l’homme jeune. Actuellement, aucune métastase n’est décelable au diagnostic chez 80 % des patients. Le traitement débute toujours par l’orchidectomie. En cas de séminome pur, trois options doivent être discutés : radiothérapie prophylactique à dose et volume réduits, surveillance armée ou chimiothérapie par carboplatine. En cas de tumeur germinale non séminomateuse, trois options doivent être également envisagés : surveillance, chimiothérapie par deux cycles du protocole BEP ou curage ganglionnaire rétropéritonéal. La stratégie utilisée doit prendre en compte les facteurs de risque de récidive et les souhaits du patient. Quelle que soit l’option retenue, le taux de guérison dépasse 99 %.
{"title":"Prise en charge des tumeurs germinales du testicule de stade I","authors":"S. L. Moulec, O. Bauduceau","doi":"10.17184/eac.6428","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6428","url":null,"abstract":"Les tumeurs germinales du testicule sont les tumeurs malignes les plus fréquentes de l’homme jeune. Actuellement,\u0000aucune métastase n’est décelable au diagnostic chez 80 % des patients. Le traitement débute toujours par l’orchidectomie.\u0000En cas de séminome pur, trois options doivent être discutés : radiothérapie prophylactique à dose et volume réduits,\u0000surveillance armée ou chimiothérapie par carboplatine. En cas de tumeur germinale non séminomateuse, trois options\u0000doivent être également envisagés : surveillance, chimiothérapie par deux cycles du protocole BEP ou curage\u0000ganglionnaire rétropéritonéal. La stratégie utilisée doit prendre en compte les facteurs de risque de récidive et les souhaits\u0000du patient. Quelle que soit l’option retenue, le taux de guérison dépasse 99 %.","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132152427","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Bladé, E. Romeo, J. Cournac, J. Souraud, O. Gisserot, J. D. Jaureguiberry
Les tumeurs germinales extragonadiques sont rares : elles ne représentent au plus que 5 % des tumeurs germinales. Nous avons volontairement focalisé ce travail sur les tumeurs germinales de type II, affectant l’adulte jeune, et ainsi d’intérêt médico-militaire. Leur origine est controversée entre une hypothèse fondée sur l’embryogénèse et une hypothèse métastatique. Elles surviennent sur la ligne médiane, et les sièges les plus fréquents sont médiastinaux ou rétropéritonéaux. Les tumeurs séminomateuses extragonadiques ont le même bon pronostic que leurs homologues testiculaires métastatiques ; par contre les tumeurs non-séminomateuses et particulièrement celles de siège médiastinal ont un pronostic plus sombre. La prise en charge thérapeutique est calquée sur celle des tumeurs germinales métastatiques, s’appuyant sur la chimiothérapie comportant du cisplatine et sur la chirurgie des masses résiduelles
{"title":"Tumeurs germinales extragonadiques","authors":"J. Bladé, E. Romeo, J. Cournac, J. Souraud, O. Gisserot, J. D. Jaureguiberry","doi":"10.17184/eac.6432","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6432","url":null,"abstract":"Les tumeurs germinales extragonadiques sont rares : elles ne représentent au plus que 5 % des tumeurs germinales. Nous\u0000avons volontairement focalisé ce travail sur les tumeurs germinales de type II, affectant l’adulte jeune, et ainsi d’intérêt\u0000médico-militaire. Leur origine est controversée entre une hypothèse fondée sur l’embryogénèse et une hypothèse\u0000métastatique. Elles surviennent sur la ligne médiane, et les sièges les plus fréquents sont médiastinaux ou\u0000rétropéritonéaux. Les tumeurs séminomateuses extragonadiques ont le même bon pronostic que leurs homologues\u0000testiculaires métastatiques ; par contre les tumeurs non-séminomateuses et particulièrement celles de siège médiastinal\u0000ont un pronostic plus sombre. La prise en charge thérapeutique est calquée sur celle des tumeurs germinales\u0000métastatiques, s’appuyant sur la chimiothérapie comportant du cisplatine et sur la chirurgie des masses résiduelles","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"73 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123593102","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cyrus Chargari, R. Kedzierewicz, François-Régis Ferrand, L. Védrine
Les tumeurs germinales testiculaires représentent la première cause de cancer solide chez l’adulte jeune. Cependant, les facteurs de risque de cette pathologie restent souvent méconnus. Trois d’entre eux sont pourtant clairement établis : la cryptorchidie, l’antécédent de cancer du testicule controlatéral et les antécédents familiaux. D’autres facteurs sont fortement suspectés, telles les dysgénésies gonadiques, l’infertilité, la gémellité dizygote et l’atrophie testiculaire. Pour toutes les autres associations souvent évoquées (traumatismes, hernies inguinale, hydrocèle…), l’imputabilité reste très incertaine. Ces facteurs de risque méritent d’être parfaitement connus des praticiens pour une meilleure information des personnels militaires et la mise en oeuvre de stratégies de prévention et de dépistage efficaces.
{"title":"Epidémiologie des tumeurs germinales: des facteurs de risque trop souvent méconnus","authors":"Cyrus Chargari, R. Kedzierewicz, François-Régis Ferrand, L. Védrine","doi":"10.17184/eac.6426","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6426","url":null,"abstract":"Les tumeurs germinales testiculaires représentent la première cause de cancer solide chez l’adulte jeune. Cependant, les\u0000facteurs de risque de cette pathologie restent souvent méconnus. Trois d’entre eux sont pourtant clairement établis : la\u0000cryptorchidie, l’antécédent de cancer du testicule controlatéral et les antécédents familiaux. D’autres facteurs sont\u0000fortement suspectés, telles les dysgénésies gonadiques, l’infertilité, la gémellité dizygote et l’atrophie testiculaire. Pour\u0000toutes les autres associations souvent évoquées (traumatismes, hernies inguinale, hydrocèle…), l’imputabilité reste très\u0000incertaine. Ces facteurs de risque méritent d’être parfaitement connus des praticiens pour une meilleure information des\u0000personnels militaires et la mise en oeuvre de stratégies de prévention et de dépistage efficaces.","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"120 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127578931","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le diagnostic précoce de cancer du testicule permet d’offrir au patient toutes ses chances de guérison et de le rendre éligible à une stratégie de désescalade thérapeutique afin de ne pas hypothéquer inutilement son avenir. L’objectif est donc double : réduire la mortalité spécifique et la morbidité des traitements. Dans les armées, les médecins des services médicaux d’unité sont en première ligne pour établir ce diagnostic précoce. Leur action doit reposer essentiellement sur l’information médicale concernant, notamment, les facteurs de risque et les signes d’appel du cancer du testicule, conduisant le cas échéant à proposer une palpation testiculaire. La visite systématique annuelle est de fait un cadre propice à cet échange, comme nous l’avons démontré dans cette première étude épidémiologique interventionnelle dont nous présentons ici les conclusions principales et les recommandations qui en découlent
{"title":"Diagnostic précoce du cancer du testicule","authors":"","doi":"10.17184/eac.6427","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6427","url":null,"abstract":"Le diagnostic précoce de cancer du testicule permet d’offrir au patient toutes ses chances de guérison et de le rendre\u0000éligible à une stratégie de désescalade thérapeutique afin de ne pas hypothéquer inutilement son avenir. L’objectif est\u0000donc double : réduire la mortalité spécifique et la morbidité des traitements. Dans les armées, les médecins des services\u0000médicaux d’unité sont en première ligne pour établir ce diagnostic précoce. Leur action doit reposer essentiellement sur\u0000l’information médicale concernant, notamment, les facteurs de risque et les signes d’appel du cancer du testicule,\u0000conduisant le cas échéant à proposer une palpation testiculaire. La visite systématique annuelle est de fait un cadre\u0000propice à cet échange, comme nous l’avons démontré dans cette première étude épidémiologique interventionnelle dont\u0000nous présentons ici les conclusions principales et les recommandations qui en découlent","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"50 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134060885","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Haus-Cheymol, C. Bouguerr, E. Mayorg, P. Nivoix, N. Prat, C. Verret, S. Duron, A. Mayet, J. Meynard, V. Pommier de Santi, C. Decam, F. Pons, R. Migliani
Du fait de leur profession, les militaires sont particulièrement concernés par la problématique des blessures par arme à feu. Les données sont issues de la surveillance épidémiologique des blessures par arme à feu. Les critères de déclaration étaient : « traumatismes (pénétrants ou non) liés à l’utilisation d’une arme à feu, d’engins explosifs ou pyrotechniques, de munitions, militaires ou civiles, à l’exclusion des traumatismes sonores aigus et des conduites auto-agressives ». Entre 2004 et 2008, le taux d’incidence des blessures par arme à feu était de 21,0 p 100 000 personnes-années. Ces blessures sont survenues majoritairement dans l’armée de Terre et la Gendarmerie et diminuaient significativement avec l’âge. Dans 57,3 % des cas, elles sont survenues en OPEX où elles étaient majoritairement consécutives à des faits de guerre ou d’opérations (85,8 %). Les armes à l’origine des blessures étaient majoritairement des grenades et des roquettes (environ la moitié des blessés déclarés) et les agents vulnérants étaient principalement des éclats et des balles (respectivement 62 % et 28,6 % des blessés). Au total, 43 blessés sont décédés (létalité : 11,8 %) dont 36 (83,3 %) en OPEX (20 en Afghanistan et 11 en RCI). La fiche de déclaration G3 devrait être révisée avec un groupe d’experts du SSA (chirurgiens, médecins d’unité, experts en balistique) afin de mieux prendre en compte des retours d’expérience des théâtres d’opérations et d’adapter la fiche au projet Nato Trauma Registry
{"title":"Blessure par arme à feu et engins explosifs dans les armées","authors":"R. Haus-Cheymol, C. Bouguerr, E. Mayorg, P. Nivoix, N. Prat, C. Verret, S. Duron, A. Mayet, J. Meynard, V. Pommier de Santi, C. Decam, F. Pons, R. Migliani","doi":"10.17184/eac.6437","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6437","url":null,"abstract":"Du fait de leur profession, les militaires sont particulièrement concernés par la problématique des blessures par arme à\u0000feu. Les données sont issues de la surveillance épidémiologique des blessures par arme à feu. Les critères de déclaration\u0000étaient : « traumatismes (pénétrants ou non) liés à l’utilisation d’une arme à feu, d’engins explosifs ou pyrotechniques, de\u0000munitions, militaires ou civiles, à l’exclusion des traumatismes sonores aigus et des conduites auto-agressives ».\u0000Entre 2004 et 2008, le taux d’incidence des blessures par arme à feu était de 21,0 p 100 000 personnes-années. Ces\u0000blessures sont survenues majoritairement dans l’armée de Terre et la Gendarmerie et diminuaient significativement avec\u0000l’âge. Dans 57,3 % des cas, elles sont survenues en OPEX où elles étaient majoritairement consécutives à des faits de\u0000guerre ou d’opérations (85,8 %). Les armes à l’origine des blessures étaient majoritairement des grenades et des roquettes\u0000(environ la moitié des blessés déclarés) et les agents vulnérants étaient principalement des éclats et des balles\u0000(respectivement 62 % et 28,6 % des blessés). Au total, 43 blessés sont décédés (létalité : 11,8 %) dont 36 (83,3 %) en\u0000OPEX (20 en Afghanistan et 11 en RCI). La fiche de déclaration G3 devrait être révisée avec un groupe d’experts du\u0000SSA (chirurgiens, médecins d’unité, experts en balistique) afin de mieux prendre en compte des retours d’expérience des\u0000théâtres d’opérations et d’adapter la fiche au projet Nato Trauma Registry","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132733221","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les tumeurs germinales testiculaires surviennent avec un pic de fréquence chez les hommes jeunes. Aussi peuvent se poser des problèmes en terme d’aptitude à l’engagement ou au réengagement dans l’armée. Passé le cap de 2 ans après traitement, le risque de rechute devient exceptionnel mais survient alors une majoration du risque cardiovasculaire notamment en raison d’un risque accru de syndrome métabolique. La fatigue après cancer testiculaire représente aussi un problème car significativement plus fréquente comparativement à une population du même âge. En offrant la possibilité aux patients d’effectuer une activité physique régulière, ces deux principaux risques sont diminués permettant (sous réserve de l’absence de complications des traitements immédiatement présentes) de redonner à l’individu une aptitude sans restriction.
{"title":"Réinsertion professionnelle après tumeur germinale","authors":"","doi":"10.17184/eac.6433","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6433","url":null,"abstract":"Les tumeurs germinales testiculaires surviennent avec un pic de fréquence chez les hommes jeunes. Aussi peuvent se\u0000poser des problèmes en terme d’aptitude à l’engagement ou au réengagement dans l’armée. Passé le cap de 2 ans après\u0000traitement, le risque de rechute devient exceptionnel mais survient alors une majoration du risque cardiovasculaire\u0000notamment en raison d’un risque accru de syndrome métabolique. La fatigue après cancer testiculaire représente aussi un\u0000problème car significativement plus fréquente comparativement à une population du même âge. En offrant la possibilité\u0000aux patients d’effectuer une activité physique régulière, ces deux principaux risques sont diminués permettant (sous\u0000réserve de l’absence de complications des traitements immédiatement présentes) de redonner à l’individu une aptitude\u0000sans restriction.","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"11 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131525196","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
G. Gagna, J.-C. Amabilea, P. Anziani, X. Michel, F. Rivierea, A. Padilla, P. Larochea
À partir d’un cas d’expertise concret dans le cadre des pensions militaires d’invalidité, les auteurs décrivent les modalités de reconnaissance du caractère imputable au service ou non d’une pathologie radio-induite. L’étude médico-légale repose sur deux éléments d’appréciation fondamentaux : – l’existence d’un fait de service authentifié, représenté ici par la matérialisation d’une exposition quantifiée aux rayonnements ionisants ; – la relation entre la maladie et l’exposition aux rayonnements ionisants qui doit être raisonnablement établie par la communauté scientifique. La preuve du lien avec le service de ces pathologies étant complexe à établir, cette étude doit s’appuyer sur l’avis éclairé des spécialistes en radiopathologie du Service de protection radiologique des armées.
{"title":"Expertise médicale des pathologies radio-induites dans le cadre des pensions militaires d’invalidité","authors":"G. Gagna, J.-C. Amabilea, P. Anziani, X. Michel, F. Rivierea, A. Padilla, P. Larochea","doi":"10.17184/eac.6436","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6436","url":null,"abstract":"À partir d’un cas d’expertise concret dans le cadre des pensions militaires d’invalidité, les auteurs décrivent les modalités\u0000de reconnaissance du caractère imputable au service ou non d’une pathologie radio-induite. L’étude médico-légale repose\u0000sur deux éléments d’appréciation fondamentaux :\u0000– l’existence d’un fait de service authentifié, représenté ici par la matérialisation d’une exposition quantifiée aux\u0000rayonnements ionisants ;\u0000– la relation entre la maladie et l’exposition aux rayonnements ionisants qui doit être raisonnablement établie par la\u0000communauté scientifique.\u0000La preuve du lien avec le service de ces pathologies étant complexe à établir, cette étude doit s’appuyer sur l’avis éclairé\u0000des spécialistes en radiopathologie du Service de protection radiologique des armées.","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"2 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115049860","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Partie intégrante de la prise en charge des tumeurs germinales du testicule, complément indispensable de la chimiothérapie, la chirurgie des masses résiduelles répond à des impératifs techniques garants de l’efficacité de cette chirurgie. La nécessité du respect de ces règles, les complications non négligeables que peut entraîner cette chirurgie, conduisent le plus souvent à proposer à ces patients une prise en charge au sein de centre experts pouvant être amenés dans certaines circonstances à s’entourer d’une équipe chirurgicale multidisciplinaire. La chirurgie de rattrapage, s’imposant dans certaines circonstances, justifie encore plus de cette prise en charge spécialisée
{"title":"La prise en charge des masses résiduelles après chimiothérapie","authors":"A. Houlgatte, X. Durand, M. Lahutte, L. Védrine","doi":"10.17184/eac.6431","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6431","url":null,"abstract":"Partie intégrante de la prise en charge des tumeurs germinales du testicule, complément indispensable de la\u0000chimiothérapie, la chirurgie des masses résiduelles répond à des impératifs techniques garants de l’efficacité de cette\u0000chirurgie. La nécessité du respect de ces règles, les complications non négligeables que peut entraîner cette chirurgie,\u0000conduisent le plus souvent à proposer à ces patients une prise en charge au sein de centre experts pouvant être amenés\u0000dans certaines circonstances à s’entourer d’une équipe chirurgicale multidisciplinaire. La chirurgie de rattrapage,\u0000s’imposant dans certaines circonstances, justifie encore plus de cette prise en charge spécialisée","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"131 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123078680","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La Pharmacie centrale des armées fabrique des médicaments sous autorisation de mise sur le marché et des préparations hospitalières pour les besoins spécifiques des armées. Les étiquetages et conditionnements des médicaments qu’elle fabrique respectent les mentions réglementaires. Ces dernières années, l’évolution de la réglementation a permis de fournir une information plus fiable aux utilisateurs et prescripteurs. En parallèle, la Pharmacie centrale des armées doit adapter au mieux les conditionnements au besoin opérationnel des forces. Pour cela, elle développe des étiquetages et des contenants qui prennent en compte non seulement les évolutions des exigences des autorités de santé mais aussi le retour d’expérience issu de l’emploi des médicaments spécifiques sur le terrain.
{"title":"Etiquetages et conditionnements des médicaments de la Pharmacie centrale des armées","authors":"I. Besse-Bardot, P. Pejak, S. Bardot, A. Pech","doi":"10.17184/eac.6435","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6435","url":null,"abstract":"La Pharmacie centrale des armées fabrique des médicaments sous autorisation de mise sur le marché et des préparations\u0000hospitalières pour les besoins spécifiques des armées. Les étiquetages et conditionnements des médicaments qu’elle\u0000fabrique respectent les mentions réglementaires. Ces dernières années, l’évolution de la réglementation a permis de\u0000fournir une information plus fiable aux utilisateurs et prescripteurs. En parallèle, la Pharmacie centrale des armées doit\u0000adapter au mieux les conditionnements au besoin opérationnel des forces. Pour cela, elle développe des étiquetages et des\u0000contenants qui prennent en compte non seulement les évolutions des exigences des autorités de santé mais aussi le retour\u0000d’expérience issu de l’emploi des médicaments spécifiques sur le terrain.","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"94 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124603610","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}