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Prévention des traumatismes sonores aigus à l’unité
L’incidence des traumatismes sonores aigus reste élevée en milieu militaire malgré des efforts de prévention. Le but de
notre étude était d’évaluer l'utilisation et l’opinion des militaires sur les différents moyens de protection individuelle. Un
questionnaire a été proposé aux militaires de différentes unités de l’armée de Terre et 1 315 réponses ont été analysées.
Sur le plan des résultats, 99,5 % des militaires interrogés déclaraient porter des protections auditives lors des tirs en stand
alors que l’absence de protection concernait 8,9 % des militaires lors des tirs en situation opérationnelle. La première
cause d’absence de protection évoquée par les militaires était la difficulté à percevoir l’environnement sonore. C'est
pourquoi les bouchons à atténuation non linéaire sont de plus en plus utilisés : ils permettent de garder une
communication avec l'extérieur tout en étant protégé contre les bruits impulsionnels, mais pas contre les bruits continus.
Un militaire sur six déclarait avoir déjà été victime d’un traumatisme sonore aigu et un sur trois avoir déjà présenté des
acouphènes aigus après un tir malgré le port des protections auditives. Ces antécédents de TSA de même que les
acouphènes occasionnels après tir étaient corrélés aux difficultés de mise en place des protections auditives qui étaient
retrouvées chez plus de 10 % des militaires. C'est pourquoi des protections « moulées sur mesure », adaptées au conduit
auditif pourraient être envisagées pour diminuer l’incidence des traumatismes sonores aigus.