Lumbopelvic motor control in elite tennis players with and without a history of low back pain

Objectives

The purpose of this cross-sectional study is to investigate the prevalence of impaired lumbopelvic motor control in elite tennis players with disabling episode of low back pain in the previous year.

Material and methods

Thirty-five elite tennis players (9 males and 26 females, mean age 17.4 ± 2.6 years) from two Belgian Tennis Academies were asked to fill in questionnaires related to low back pain and to perform five lumbopelvic motor control tests (bent knee fall out test, knee lift abdominal test, sitting knee extension test, waiters bow and transversus abdominis test). A physiotherapist, blinded to the medical history of the participants, scored the performance of the players for each of the tests (0 = failed, 1 = correct) resulting in a total lumbopelvic motor control score ranging from 0 to 5.

Results

Forty percent of players reported at least one past disabling episode of low back pain lasting more than five consecutive days in the previous year. Significant more altered lumbopelvic motor control tests were observed in players with a history of low back pain (score of 1.7 vs. 3.3 in those without a history of low back pain, P < 0.001). The between-group difference was particularly marked for the bent knee fall out test, the knee lift abdominal test and the transversus abdominis test (P ≤ 0.05).

Conclusions

The current study confirms that low back pain is common in tennis players and has pointed out an impaired motor control of the lumbopelvic region in most tennis players with a history of low back pain.

Objectifs

Cette étude transversale a pour objectif d’examiner la prévalence des altérations du contrôle moteur lombo-pelvien de joueurs de tennis élites avec un antécédent de lombalgie invalidante au cours de l’année écoulée.

Matériel et méthodes

Trente-cinq joueurs de tennis élites (9 hommes et 26 femmes, âge moyen de 17,4 ± 2,6 ans) issus de deux académies de tennis belges ont complété des questionnaires relatifs à la lombalgie et réalisé cinq tests de contrôle moteur lombo-pelvien (le « bent knee fall out test », le « knee lift abdominal test », le « sitting knee extension test », le « waiters bow » et la capacité à contracter le muscle transverse de l’abdomen). Une kinésithérapeute expérimentée, ignorant les antécédents médicaux des participants, a évalué les performances de chacun des joueurs lors des cinq tests (0 = échec, 1 = réalisation correcte), aboutissant à un score de contrôle moteur lombo-pelvien compris entre 0 (échec aux cinq tests) et 5 (réussite aux cinq tests).

Résultats

Quarante pour cent des joueurs ont rapporté au moins un épisode invalidant de lombalgie d’une durée minimale de cinq jours consécutifs au cours de l’année écoulée. Les joueurs avec antécédent de lombalgie présentent un score de contrôle moteur lombo-pelvien significativement inférieur à celui des joueurs sans antécédent de lombalgie (score de 1,7 vs 3,3 respectivement, p < 0,001). La différence entre les groupes était particulièrement marquée pour le « bent knee fall out test », le « knee lift abdominal test » et la capacité à contracter de manière isolée le muscle transverse de l’abdomen (p ≤ 0,05).

Conclusions

Cette étude confirme que les douleurs lombaires représentent des plaintes fréquentes chez les joueurs de tennis élites et a permis de mettre en évidence une perturbation du contrôle moteur lombo-pelvien chez la plupart des joueurs de tennis avec un antécédent de lombalgie au cours de l’année écoulée.