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L’influence de la finalité sur la qualification juridique des données de santé
La finalité du traitement de données pourrait être la pierre angulaire de leur qualification juridique, notamment lorsqu’il s’agit de recourir à ces données dans un contexte relatif à la santé. En effet, selon leur finalité, les traitements de données sont susceptibles de générer des informations qui se distinguent des données traitées en entrée. Ainsi, la nature des données traitées évolue à mesure que le processus de traitement est déployé. Cette réalité nous invite à la réflexion, autour de deux approches : toujours en considération de leur finalité, les traitements de données pourraient conduire soit à un élargissement, soit à un dépassement de la notion de données de santé. Concernant la première hypothèse, notre démonstration focalise son attention sur le cas des interfaces cerveau-machine. En effet, ces technologies poursuivent une finalité anthropomorphique qui renouvelle la question de la distinction entre les personnes et les choses, de sorte que certaines données purement techniques pourraient hypothétiquement recevoir les qualifications de données personnelles et de santé. Concernant la seconde hypothèse, notre démarche vise à élargir l’ouverture des données réutilisées aux fins de l’intérêt général en matière de santé. Dans la mesure où les traitements de données sont susceptibles de générer des informations sans rapport avec les données traitées en entrée, il apparaît que certaines données sans rapport avec la santé pourraient néanmoins présenter un intérêt dans ce domaine.