人体肝脏微粒体对质子他嗪代谢物的体外鉴定,以及随后与两起致命中毒事件的尿液样本进行比较

IF 1.8 Q4 TOXICOLOGY Toxicologie Analytique et Clinique Pub Date : 2024-11-16 DOI:10.1016/j.toxac.2024.09.004
Alice Ameline , Laurie Gheddar , Christophe Maruejouls , Frédéric Aknouche , Nadia Arbouche , Simona Pichini , Christophe Stove , Jean-Sébastien Raul , Pascal Kintz
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Les auteurs rapportent la caractérisation de plusieurs métabolites du protonitazène, en utilisant une incubation in vitro avec des microsomes hépatiques humains et ainsi que l’identification de ces métabolites dans des échantillons urinaires provenant de deux intoxications mortelles.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>La formation de métabolites du protonitazène a été étudiée par incubation in vitro avec des microsomes hépatiques humains, en utilisant une solution de Tris-HCl-MgCl<sub>2</sub> et un mélange de cofacteurs. La réaction enzymatique a été réalisée à 37<!--> <!-->°C pendant 120<!--> <!-->minutes, puis stoppée par l’ajout de méthanol. Les surnageant ont été injectés en chromatographie liquide ultra-performante couplée à un spectromètre de masse haute résolution (UPLC-Q-TOF-MS). Par la suite, les échantillons urinaires ont également été analysés par UPLC-Q-TOF-MS, après une étape d’hydrolyse et une extraction liquide-liquide. Pour toutes les analyses, la séparation chromatographique a été réalisée à l’aide d’une colonne HSS C18 et une élution par gradient de 15<!--> <!-->minutes. La détection a été réalisée à l’aide d’un spectromètre de masse à haute résolution (XEVO G2XS Q-TOF, Waters Corporation, Milford, MA, USA) fonctionnant en mode positif. Les données MS ont été acquises entre 50 et 1000 m/z, avec une énergie de collision variant de 10 à 40<!--> <!-->eV. Le logiciel UNIFI a été utilisé pour l’acquisition des données, des chromatogrammes, des spectres de masse et la prédiction potentielle de métabolites.</div></div><div><h3>Résultats/Discussion</h3><div>L’incubation in vitro de microsomes hépatiques humains a permis de produire trois métabolites du protonitazène dont les conditions sont les suivantes : protonitazène (C<sub>23</sub>H<sub>30</sub>N<sub>4</sub>O<sub>3</sub> : <em>m/z</em> [MH<sup>+</sup>] 411,2387) ; déséthyl-protonitazène (C<sub>21</sub>H<sub>26</sub>N<sub>4</sub>O<sub>3</sub> : <em>m/z</em> [MH<sup>+</sup>] 383,2072) ; 5-amino-protonitazène (C<sub>23</sub>H<sub>32</sub>N<sub>4</sub>O : <em>m/z</em> [MH<sup>+</sup>] 381,2649) et 4-hydroxy-nitazène (C<sub>20</sub>H<sub>24</sub>N<sub>4</sub>O<sub>3</sub> : <em>m/z</em> [MH<sup>+</sup>] 369,1930). En se basant sur sa structure chimique, le 4-hydroxy-nitazène semble être un métabolite universel des analogues du nitazène. L’analyse des échantillons urinaires a permis de confirmer la présence de protonitazène (2,3 et 2,9 ng/mL, respectivement), ainsi que l’identification des trois métabolites dans chaque urine, ce qui renforce davantage la preuve de la consommation de protonitazène. Il n’a pas été possible de quantifier les métabolites, compte tenu de l’absence des standards de référence au moment de l’étude. Cependant, les rapports d’aires calculés (métabolites/protonitazène parent), supérieures à 100 %, suggèrent que l’identification de ces métabolites augmente la fenêtre de détection urinaire en cas de consommation de protonitazène. De plus, le 4-hydroxy-nitazène est le métabolite majeur, avec un rapport calculé de 1590 et 3830 %.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le métabolisme du protonitazène a été étudié in vitro à l’aide de microsome hépatiques humains et a permis l’identification de trois métabolites : le déséthyl-protonitazène, le 5-amino-protonitazène et le 4-hydroxy-nitazène. Pour la première fois, ces métabolites ont été identifiés dans des échantillons urinaires collectés lors de l’autopsie de deux individus décédés à la suite d’une intoxication mortelle au protonitazène. En se basant sur les résultats de cette étude, l’identification de ces trois métabolites permet d’augmenter la fenêtre de détection d’une consommation de protonitazène. 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Les surnageant ont été injectés en chromatographie liquide ultra-performante couplée à un spectromètre de masse haute résolution (UPLC-Q-TOF-MS). Par la suite, les échantillons urinaires ont également été analysés par UPLC-Q-TOF-MS, après une étape d’hydrolyse et une extraction liquide-liquide. Pour toutes les analyses, la séparation chromatographique a été réalisée à l’aide d’une colonne HSS C18 et une élution par gradient de 15<!--> <!-->minutes. La détection a été réalisée à l’aide d’un spectromètre de masse à haute résolution (XEVO G2XS Q-TOF, Waters Corporation, Milford, MA, USA) fonctionnant en mode positif. Les données MS ont été acquises entre 50 et 1000 m/z, avec une énergie de collision variant de 10 à 40<!--> <!-->eV. Le logiciel UNIFI a été utilisé pour l’acquisition des données, des chromatogrammes, des spectres de masse et la prédiction potentielle de métabolites.</div></div><div><h3>Résultats/Discussion</h3><div>L’incubation in vitro de microsomes hépatiques humains a permis de produire trois métabolites du protonitazène dont les conditions sont les suivantes : protonitazène (C<sub>23</sub>H<sub>30</sub>N<sub>4</sub>O<sub>3</sub> : <em>m/z</em> [MH<sup>+</sup>] 411,2387) ; déséthyl-protonitazène (C<sub>21</sub>H<sub>26</sub>N<sub>4</sub>O<sub>3</sub> : <em>m/z</em> [MH<sup>+</sup>] 383,2072) ; 5-amino-protonitazène (C<sub>23</sub>H<sub>32</sub>N<sub>4</sub>O : <em>m/z</em> [MH<sup>+</sup>] 381,2649) et 4-hydroxy-nitazène (C<sub>20</sub>H<sub>24</sub>N<sub>4</sub>O<sub>3</sub> : <em>m/z</em> [MH<sup>+</sup>] 369,1930). En se basant sur sa structure chimique, le 4-hydroxy-nitazène semble être un métabolite universel des analogues du nitazène. L’analyse des échantillons urinaires a permis de confirmer la présence de protonitazène (2,3 et 2,9 ng/mL, respectivement), ainsi que l’identification des trois métabolites dans chaque urine, ce qui renforce davantage la preuve de la consommation de protonitazène. Il n’a pas été possible de quantifier les métabolites, compte tenu de l’absence des standards de référence au moment de l’étude. Cependant, les rapports d’aires calculés (métabolites/protonitazène parent), supérieures à 100 %, suggèrent que l’identification de ces métabolites augmente la fenêtre de détection urinaire en cas de consommation de protonitazène. De plus, le 4-hydroxy-nitazène est le métabolite majeur, avec un rapport calculé de 1590 et 3830 %.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le métabolisme du protonitazène a été étudié in vitro à l’aide de microsome hépatiques humains et a permis l’identification de trois métabolites : le déséthyl-protonitazène, le 5-amino-protonitazène et le 4-hydroxy-nitazène. Pour la première fois, ces métabolites ont été identifiés dans des échantillons urinaires collectés lors de l’autopsie de deux individus décédés à la suite d’une intoxication mortelle au protonitazène. En se basant sur les résultats de cette étude, l’identification de ces trois métabolites permet d’augmenter la fenêtre de détection d’une consommation de protonitazène. 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摘要

导语:质子硝基苯是苯并咪唑的一种新型合成衍生物,具有强大的阿片类作用,自2019年起作为合成药物在互联网上销售。这种硝氮类药物于 2023 年春在法国出现,并与奥克西塔尼省和位于印度洋的法国岛屿上的多起严重中毒事件(包括死亡)有关。作者报告了利用人体肝脏微粒体体外培养质子硝苯的几种代谢物的特征,以及在两起致命中毒事件的尿液样本中鉴定这些代谢物的情况。酶促反应在 37°C 下进行 120 分钟,然后加入甲醇停止。上清液注入高效液相色谱-高分辨质谱仪(UPLC-Q-TOF-MS)。尿液样本在经过水解步骤和液-液萃取后,也采用 UPLC-Q-TOF-MS 进行分析。所有分析均采用 HSS C18 色谱柱和 15 分钟梯度洗脱进行色谱分离。使用高分辨率质谱仪(XEVO G2XS Q-TOF,美国马萨诸塞州米尔福德沃特斯公司)以正离子模式进行检测。质谱数据采集范围为 50 至 1000 m/z,碰撞能量为 10 至 40 eV。UNIFI 软件用于数据采集、色谱、质谱和潜在代谢物预测。结果/讨论在下列条件下,人肝脏微粒体体外培养产生了质子他嗪的三种代谢物:质子他嗪(C23H30N4O3 :m/z[MH+]411.2387);去乙基-质子氮烯(C21H26N4O3:m/z[MH+]383.2072);5-氨基-质子氮烯(C23H32N4O:m/z[MH+]381.2649)和 4-羟基-氮烯(C20H24N4O3:m/z[MH+]369.1930)。根据其化学结构,4-羟基硝基苯似乎是硝基苯类似物的一种普遍代谢物。对尿液样本的分析证实了质子氮烯的存在(分别为 2.3 和 2.9 纳克/毫升),并在每份尿液中鉴定出了所有三种代谢物,进一步加强了质子氮烯消耗的证据。由于研究时没有参考标准,因此无法对代谢物进行量化。不过,计算得出的面积比(代谢物/质子)大于 100%,这表明,在服用质子的情况下,这些代谢物的鉴定增加了尿液检测窗口。此外,4-羟基-硝氮烯是主要的代谢物,计算得出的比率为 1590% 和 3830%。在对两名因致命的质子氮烯中毒而死亡的人进行尸检时收集的尿液样本中,首次鉴定出了这些代谢物。根据这项研究的结果,这三种代谢物的鉴定增加了对服用质子他嗪的检测窗口。此外,4-羟基硝基苯似乎是主要的代谢物,也可能是接触硝基苯类似物时的理想目标物质。
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Identification in vitro des métabolites du protonitazène par microsomes hépatiques humains, et comparaison ultérieure avec des échantillons urinaires issus de deux intoxications mortelles

Introduction

Le protonitazène est un nouveau dérivé synthétique du benzimidazole, aux effets opioïdes puissants, vendu sur internet comme drogue de synthèse depuis 2019. La classe des nitazènes est apparue en France au printemps 2023 et a été impliquée dans des cas groupés d’intoxications graves en Occitanie et dans les îles françaises situées dans l’Océan Indien, y compris des décès. Les auteurs rapportent la caractérisation de plusieurs métabolites du protonitazène, en utilisant une incubation in vitro avec des microsomes hépatiques humains et ainsi que l’identification de ces métabolites dans des échantillons urinaires provenant de deux intoxications mortelles.

Méthode

La formation de métabolites du protonitazène a été étudiée par incubation in vitro avec des microsomes hépatiques humains, en utilisant une solution de Tris-HCl-MgCl2 et un mélange de cofacteurs. La réaction enzymatique a été réalisée à 37 °C pendant 120 minutes, puis stoppée par l’ajout de méthanol. Les surnageant ont été injectés en chromatographie liquide ultra-performante couplée à un spectromètre de masse haute résolution (UPLC-Q-TOF-MS). Par la suite, les échantillons urinaires ont également été analysés par UPLC-Q-TOF-MS, après une étape d’hydrolyse et une extraction liquide-liquide. Pour toutes les analyses, la séparation chromatographique a été réalisée à l’aide d’une colonne HSS C18 et une élution par gradient de 15 minutes. La détection a été réalisée à l’aide d’un spectromètre de masse à haute résolution (XEVO G2XS Q-TOF, Waters Corporation, Milford, MA, USA) fonctionnant en mode positif. Les données MS ont été acquises entre 50 et 1000 m/z, avec une énergie de collision variant de 10 à 40 eV. Le logiciel UNIFI a été utilisé pour l’acquisition des données, des chromatogrammes, des spectres de masse et la prédiction potentielle de métabolites.

Résultats/Discussion

L’incubation in vitro de microsomes hépatiques humains a permis de produire trois métabolites du protonitazène dont les conditions sont les suivantes : protonitazène (C23H30N4O3 : m/z [MH+] 411,2387) ; déséthyl-protonitazène (C21H26N4O3 : m/z [MH+] 383,2072) ; 5-amino-protonitazène (C23H32N4O : m/z [MH+] 381,2649) et 4-hydroxy-nitazène (C20H24N4O3 : m/z [MH+] 369,1930). En se basant sur sa structure chimique, le 4-hydroxy-nitazène semble être un métabolite universel des analogues du nitazène. L’analyse des échantillons urinaires a permis de confirmer la présence de protonitazène (2,3 et 2,9 ng/mL, respectivement), ainsi que l’identification des trois métabolites dans chaque urine, ce qui renforce davantage la preuve de la consommation de protonitazène. Il n’a pas été possible de quantifier les métabolites, compte tenu de l’absence des standards de référence au moment de l’étude. Cependant, les rapports d’aires calculés (métabolites/protonitazène parent), supérieures à 100 %, suggèrent que l’identification de ces métabolites augmente la fenêtre de détection urinaire en cas de consommation de protonitazène. De plus, le 4-hydroxy-nitazène est le métabolite majeur, avec un rapport calculé de 1590 et 3830 %.

Conclusion

Le métabolisme du protonitazène a été étudié in vitro à l’aide de microsome hépatiques humains et a permis l’identification de trois métabolites : le déséthyl-protonitazène, le 5-amino-protonitazène et le 4-hydroxy-nitazène. Pour la première fois, ces métabolites ont été identifiés dans des échantillons urinaires collectés lors de l’autopsie de deux individus décédés à la suite d’une intoxication mortelle au protonitazène. En se basant sur les résultats de cette étude, l’identification de ces trois métabolites permet d’augmenter la fenêtre de détection d’une consommation de protonitazène. De plus, le 4-hydroxy-nitazène semble être le métabolite majeur et pourrait également être la substance idéale à cibler en cas d’exposition à un analogue du nitazène.
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