北欧大学的英语化:科学家们怎么想?

Q1 Arts and Humanities European Journal of Language Policy Pub Date : 2018-04-01 DOI:10.3828/EJLP.2018.4
A. Hultgren
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Within a theoretical framework of critical language policy, this study investigates the attitudes to Englishization among Nordic scientists, and reports on the findings from a questionnaire of over 200 physicists, chemists and computer scientists working at universities in Iceland, Norway, Denmark, Sweden and Finland. The overarching aim is to investigate if concerns about \"domain loss\", operationalised here as a lack of national language scientific terminology, are replicated by scientists. Findings suggest that Nordic scientists do believe that local language terminology is missing, but the extent to which they find this problematic is less clear. Some possible reasons for this apparent lack of concern among scientists compared to other participants in the debate are discussed, as are the implications for language policy.Résumé:Dans le contexte d'une anglicisation continue de l'enseignement supérieur dans les pays nordiques, une grande partie du discours sur la politique linguistique s'est centrée sur la notion de \"perte de domaines\", concept diffus et sous-défini basé sur l'idée que l'anglais empiète sur fonctionnalité des langues nationales. En réponse à de telles préoccupations, \"l'utilisation parallèle des langues\" a été lancée en tant que concept de politique linguistique afin de garantir l'utilisation continue et la fonctionnalité des langues nationales. Dans de tels débats sur les politiques linguistiques, cependant, les voix des scientifiques eux-mêmes sont rarement entendues, ce qui soulève des questions sur la mesure dans laquelle les discours alarmistes sur les menaces aux langues nationales ont une prise chez les principaux acteurs dans ce domaine, les scientifiques eux-mêmes. Dans un cadre théorique de politique linguistique critique, cet article étudie les attitudes à l'égard de l'anglais chez les scientifiques nordiques et rapporte les résultats d'un questionnaire de 200 physiciens, chimistes et informaticiens travaillant dans des universités en Islande, en Norvège, au Danemark, en Suède et en Finlande. L'objectif principal est d'étudier si les préoccupations concernant la \"perte de domaines\", opérationnalisée ici comme un manque de terminologie scientifique en langue nationale, sont reproduites par les scientifiques. Les résultats suggèrent que les scientifiques nordiques croient que la terminologie en langue locale est absente, mais il est moins claire combien ils trouvent cela problématique. Les raisons possibles de cette apparente absence de préoccupation parmi les scientifiques par rapport aux autres participants au débat sont discutées, tout comme les implications pour la politique linguistique.","PeriodicalId":37640,"journal":{"name":"European Journal of Language Policy","volume":"10 1","pages":"77 - 94"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"10","resultStr":"{\"title\":\"The Englishization of Nordic universities: What do scientists think?\",\"authors\":\"A. 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摘要

摘要:在北欧国家高等教育持续英语化的背景下,许多语言政策讨论都集中在“领域损失”的概念上,这是一个基于英语包围国家语言地位和功能的思想的扩散和定义不足的概念。针对这些问题,启动了“并行语言使用”作为语言政策概念,以确保国家语言的持续使用和功能。然而,在这种语言政策辩论中,科学家自己的声音很少被听到,这些问题很快就提出了关于国家语言威胁的危言耸听言论在这一领域的主要利益相关者(即科学家自己)中购买的程度的问题。在批判语言政策的理论框架内,本研究调查了北欧科学家对英语的态度,并报告了在冰岛、挪威、丹麦、瑞典和芬兰大学工作的200多名物理学家、化学家和计算机科学家的调查结果。总体目标是调查科学家是否复制了关于“域名丢失”的担忧,这些担忧在这里被视为缺乏国家语言科学术语。调查结果表明,北欧科学家认为当地语言术语缺失,但他们发现这个问题的范围不太清楚。与辩论中的其他参与者相比,科学家之间显然缺乏关注的一些可能原因正在被讨论,因为这对语言政策有影响。摘要:在北欧国家高等教育持续英语化的背景下,关于语言政策的大部分讨论集中在“失去领域”的概念上,这是一个分散和定义不足的概念,基于英语侵犯国家语言功能的概念。针对这些关切,“平行使用语言”作为一项语言政策概念启动,以确保国家语言的持续使用和功能。然而,在这种关于语言政策的辩论中,科学家本身的声音很少被听到,这就提出了关于国家语言威胁的危言耸听言论在多大程度上影响了这一领域的主要参与者,即科学家本身的问题。在批判性语言政策的理论框架内,本文研究了北欧科学家对英语的态度,并报告了冰岛、挪威、丹麦、瑞典和芬兰大学200名物理学家、化学家和计算机科学家的问卷调查结果。主要目的是研究科学家是否复制了对“领域丧失”的担忧,在这里被视为缺乏国家语言的科学术语。研究结果表明,北欧科学家认为当地语言术语不存在,但不太清楚他们发现这有多大问题。讨论了科学家对辩论中其他参与者明显缺乏关注的可能原因,以及对语言政策的影响。
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The Englishization of Nordic universities: What do scientists think?
Abstract:In the context of an ongoing Englishization of higher education in the Nordic countries, much of the language policy discourse has centred on the notion of "domain loss", a diffuse and under-defined concept based on the idea that English encroaches on the status and functionality of the national languages. In response to such concerns, "parallel language use" has been launched as a language policy concept to ensure the continued use and functionality of the national languages. In such language policy debates, however, the voices of the scientists themselves are rarely heard, which prompts questions about the extent to which alarmist discourses about threats to national languages have any purchase among the key stakeholders in this domain, i.e. the scientists themselves. Within a theoretical framework of critical language policy, this study investigates the attitudes to Englishization among Nordic scientists, and reports on the findings from a questionnaire of over 200 physicists, chemists and computer scientists working at universities in Iceland, Norway, Denmark, Sweden and Finland. The overarching aim is to investigate if concerns about "domain loss", operationalised here as a lack of national language scientific terminology, are replicated by scientists. Findings suggest that Nordic scientists do believe that local language terminology is missing, but the extent to which they find this problematic is less clear. Some possible reasons for this apparent lack of concern among scientists compared to other participants in the debate are discussed, as are the implications for language policy.Résumé:Dans le contexte d'une anglicisation continue de l'enseignement supérieur dans les pays nordiques, une grande partie du discours sur la politique linguistique s'est centrée sur la notion de "perte de domaines", concept diffus et sous-défini basé sur l'idée que l'anglais empiète sur fonctionnalité des langues nationales. En réponse à de telles préoccupations, "l'utilisation parallèle des langues" a été lancée en tant que concept de politique linguistique afin de garantir l'utilisation continue et la fonctionnalité des langues nationales. Dans de tels débats sur les politiques linguistiques, cependant, les voix des scientifiques eux-mêmes sont rarement entendues, ce qui soulève des questions sur la mesure dans laquelle les discours alarmistes sur les menaces aux langues nationales ont une prise chez les principaux acteurs dans ce domaine, les scientifiques eux-mêmes. Dans un cadre théorique de politique linguistique critique, cet article étudie les attitudes à l'égard de l'anglais chez les scientifiques nordiques et rapporte les résultats d'un questionnaire de 200 physiciens, chimistes et informaticiens travaillant dans des universités en Islande, en Norvège, au Danemark, en Suède et en Finlande. L'objectif principal est d'étudier si les préoccupations concernant la "perte de domaines", opérationnalisée ici comme un manque de terminologie scientifique en langue nationale, sont reproduites par les scientifiques. Les résultats suggèrent que les scientifiques nordiques croient que la terminologie en langue locale est absente, mais il est moins claire combien ils trouvent cela problématique. Les raisons possibles de cette apparente absence de préoccupation parmi les scientifiques par rapport aux autres participants au débat sont discutées, tout comme les implications pour la politique linguistique.
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European Journal of Language Policy
European Journal of Language Policy Arts and Humanities-Language and Linguistics
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期刊介绍: European Journal of Language Policy / Revue européenne de politique linguistique is a peer-reviewed journal published by Liverpool University Press in association with the Conseil Européen pour les langues / European Language Council. The journal aims to address major developments in language policy from a European perspective, regarding multilingualism and the diversity of languages as valuable assets in the culture, politics and economics of twenty-first century societies. The journal’s primary focus is on Europe, broadly understood, but it is alert to policy developments in the wider world. European Journal of Language Policy invites proposals or manuscripts of articles studying any aspect of language policy, and any aspect of the area of languages for which policies may need to be developed or changed. It particularly welcomes proposals that provide greater understanding of the factors which contribute to policy-making, and proposals that examine the effects of particular policies on language learning or language use.
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GB/T 7714-2015
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