V. Lazard, M. Ferry, Gladys Ibanez, C. Saldanha-Gomes, M. Rozes
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RECUEIL DES INDICATEURS SOCIAUX PAR LES MEDECINS GENERALISTES
Contexte. Les inégalités sociales de santé sont bien connues en France. Malgré leur inscription dans les stratégies de politiques de santé, elles ne régressent pas. Le médecin généraliste, en tant qu’acteur de premier recours, peut repérer les populations vulnérables. À ce titre, le Collège de la médecine générale a émis des recommandations sur l’enregistrement de 16 indicateurs sociaux. Objectif. Décrire les indicateurs sociaux recueillis en médecine générale. Méthode. Étude quantitative descriptive des indicateurs sociaux observés dans le logiciel métier AlmaPro® lors de l’étude RECOTEST. Les patients ayant eu au moins un indicateur social renseigné en dehors de l’onglet « état civil » d’octobre 2015 à juin 2016 ont été inclus. Résultats. Parmi les 42 107 patients inclus, l’indicateur social le mieux renseigné était la profession (75,3 %), l’exonération du ticket modérateur (21,3 %) et l’Assurance maladie obligatoire (13,3 %). L’Assurance maladie complémentaire n’était jamais renseignée. Les autres indicateurs étaient remplis dans environ 2 % des dossiers. Conclusion. L’enregistrement standardisé des indicateurs sociaux par les médecins généralistes, basé sur une connaissance empirique, semble éloigné des recommandations actuelles. Une amélioration de la formation, la sensibilisation à la notion d’équité en santé, le travail pluriprofessionnel et la perspective d’une valorisation financière de ces actes pourraient être des leviers mobilisables.