{"title":"铁路基础设施规划中的高速标准:走向基准的改变?诺曼人的阅读","authors":"J. Debrie, A. Guérin","doi":"10.4074/S076189801500103X","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le developpement des Lignes ferroviaires a grande vitesse (LGV) en France a constitue un outil majeur des politiques d’amenagement du territoire ces trente dernieres annees. Il traduit une lecture specifique du rapport vitesse/territoire partagee par l’Etat, ses acteurs ferroviaires (SNCF, RFF) et les collectivites territoriales. Sans minorer la conflictualite induite par ces grands projets et leurs traces, il reste qu’une vision partagee de la necessite de cette grande vitesse ferroviaire a autorise ce developpement et les financements necessaires. Un changement de periode recent est pourtant a signaler. Ce changement est lie a deux facteurs, la difficulte de financement dans un contexte de contraction des ressources dediees aux infrastructures nouvelles et la prise de conscience recente de la degradation du reseau existant. Cette periode voit alors emerger une remise en cause du tout TGV et une reflexion nouvelle sur la vitesse ferroviaire. Cette remise en cause, encore partielle, implique neanmoins un travail d’evolution du referentiel d’evaluation de l’infrastructure ferroviaire et une negociation entre le gestionnaire d’infrastructure et les collectivites territoriales. L’objectif de notre article, developpe autour de l’exemple de la Ligne nouvelle Paris-Normandie et du debat public associe, est d’apprecier cette mobilisation du critere de la vitesse dans les exercices de planification et de prospectives territoriales.","PeriodicalId":101064,"journal":{"name":"Recherche - Transports - Sécurité","volume":"18 1","pages":"25-33"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2015-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Le critère de la grande vitesse dans la planification des infrastructures ferroviaires : vers un changement de référentiel ? Une lecture normande\",\"authors\":\"J. Debrie, A. Guérin\",\"doi\":\"10.4074/S076189801500103X\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Le developpement des Lignes ferroviaires a grande vitesse (LGV) en France a constitue un outil majeur des politiques d’amenagement du territoire ces trente dernieres annees. Il traduit une lecture specifique du rapport vitesse/territoire partagee par l’Etat, ses acteurs ferroviaires (SNCF, RFF) et les collectivites territoriales. Sans minorer la conflictualite induite par ces grands projets et leurs traces, il reste qu’une vision partagee de la necessite de cette grande vitesse ferroviaire a autorise ce developpement et les financements necessaires. Un changement de periode recent est pourtant a signaler. Ce changement est lie a deux facteurs, la difficulte de financement dans un contexte de contraction des ressources dediees aux infrastructures nouvelles et la prise de conscience recente de la degradation du reseau existant. Cette periode voit alors emerger une remise en cause du tout TGV et une reflexion nouvelle sur la vitesse ferroviaire. Cette remise en cause, encore partielle, implique neanmoins un travail d’evolution du referentiel d’evaluation de l’infrastructure ferroviaire et une negociation entre le gestionnaire d’infrastructure et les collectivites territoriales. L’objectif de notre article, developpe autour de l’exemple de la Ligne nouvelle Paris-Normandie et du debat public associe, est d’apprecier cette mobilisation du critere de la vitesse dans les exercices de planification et de prospectives territoriales.\",\"PeriodicalId\":101064,\"journal\":{\"name\":\"Recherche - Transports - Sécurité\",\"volume\":\"18 1\",\"pages\":\"25-33\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2015-03-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Recherche - Transports - Sécurité\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.4074/S076189801500103X\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherche - Transports - Sécurité","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4074/S076189801500103X","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Le critère de la grande vitesse dans la planification des infrastructures ferroviaires : vers un changement de référentiel ? Une lecture normande
Le developpement des Lignes ferroviaires a grande vitesse (LGV) en France a constitue un outil majeur des politiques d’amenagement du territoire ces trente dernieres annees. Il traduit une lecture specifique du rapport vitesse/territoire partagee par l’Etat, ses acteurs ferroviaires (SNCF, RFF) et les collectivites territoriales. Sans minorer la conflictualite induite par ces grands projets et leurs traces, il reste qu’une vision partagee de la necessite de cette grande vitesse ferroviaire a autorise ce developpement et les financements necessaires. Un changement de periode recent est pourtant a signaler. Ce changement est lie a deux facteurs, la difficulte de financement dans un contexte de contraction des ressources dediees aux infrastructures nouvelles et la prise de conscience recente de la degradation du reseau existant. Cette periode voit alors emerger une remise en cause du tout TGV et une reflexion nouvelle sur la vitesse ferroviaire. Cette remise en cause, encore partielle, implique neanmoins un travail d’evolution du referentiel d’evaluation de l’infrastructure ferroviaire et une negociation entre le gestionnaire d’infrastructure et les collectivites territoriales. L’objectif de notre article, developpe autour de l’exemple de la Ligne nouvelle Paris-Normandie et du debat public associe, est d’apprecier cette mobilisation du critere de la vitesse dans les exercices de planification et de prospectives territoriales.