{"title":"翻译中的懒惰:康复过程","authors":"Nicolas Froeliger","doi":"10.3917/RFLA.211.0023","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article [1] explore, du point de vue de la traductologie et de la pratique de la traduction, une hypothese qu’il conviendra ensuite d’examiner a l’aide des outils des sciences cognitives, a savoir que l’operation de traduction, bien souvent, n’est pas d’un seul tenant, mais tend a se decomposer en trois phases : traduction intralinguistique, puis interlinguistique et de nouveau intralinguistique (selon la typologie de Jakobson, 1963/1992), le tout pour alleger la charge cognitive au moment du passage d’une langue a l’autre. Ce que nous attribuons a un bon usage de la paresse. Pour ce faire, nous partons d’exemples concrets, avant de resituer la problematique dans la sphere traductologique, puis cognitive, notamment via Daniel Kahneman (2011).","PeriodicalId":42780,"journal":{"name":"Revue Francaise de Linguistique Appliquee","volume":"2012 1","pages":"23-38"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2015-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"La paresse en traduction : pour un procès en réhabilitation\",\"authors\":\"Nicolas Froeliger\",\"doi\":\"10.3917/RFLA.211.0023\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Cet article [1] explore, du point de vue de la traductologie et de la pratique de la traduction, une hypothese qu’il conviendra ensuite d’examiner a l’aide des outils des sciences cognitives, a savoir que l’operation de traduction, bien souvent, n’est pas d’un seul tenant, mais tend a se decomposer en trois phases : traduction intralinguistique, puis interlinguistique et de nouveau intralinguistique (selon la typologie de Jakobson, 1963/1992), le tout pour alleger la charge cognitive au moment du passage d’une langue a l’autre. Ce que nous attribuons a un bon usage de la paresse. Pour ce faire, nous partons d’exemples concrets, avant de resituer la problematique dans la sphere traductologique, puis cognitive, notamment via Daniel Kahneman (2011).\",\"PeriodicalId\":42780,\"journal\":{\"name\":\"Revue Francaise de Linguistique Appliquee\",\"volume\":\"2012 1\",\"pages\":\"23-38\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2015-01-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"1\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Revue Francaise de Linguistique Appliquee\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3917/RFLA.211.0023\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q2\",\"JCRName\":\"Arts and Humanities\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue Francaise de Linguistique Appliquee","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/RFLA.211.0023","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q2","JCRName":"Arts and Humanities","Score":null,"Total":0}
La paresse en traduction : pour un procès en réhabilitation
Cet article [1] explore, du point de vue de la traductologie et de la pratique de la traduction, une hypothese qu’il conviendra ensuite d’examiner a l’aide des outils des sciences cognitives, a savoir que l’operation de traduction, bien souvent, n’est pas d’un seul tenant, mais tend a se decomposer en trois phases : traduction intralinguistique, puis interlinguistique et de nouveau intralinguistique (selon la typologie de Jakobson, 1963/1992), le tout pour alleger la charge cognitive au moment du passage d’une langue a l’autre. Ce que nous attribuons a un bon usage de la paresse. Pour ce faire, nous partons d’exemples concrets, avant de resituer la problematique dans la sphere traductologique, puis cognitive, notamment via Daniel Kahneman (2011).