{"title":"La suprématie auspiciale du prince en question(s). Une nouvelle hiérarchie des auspices","authors":"F. Hurlet","doi":"10.3406/ccgg.2015.1853","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article traite des auspices du prince à la lumière des travaux récents qui ont été consacrés à cette question par Michel Tarpin, Frederik Vervaet, Alberto Dalla Rosa et Yann Berthelet. Il revient spécifiquement sur les points les plus débattus qui sont le processus de mise en place de la suprématie auspiciale d’Auguste et ses modalités. Il maintient la plupart des conclusions auxquelles j’étais parvenu dans des études antérieures publiées en 2000, 2001 et 2006, principalement sur l’existence d’une forme ou une autre de hiérarchie auspiciale au sommet de laquelle se trouvait le pouvoir impérial, mais il abandonne l’idée qu’une telle hiérarchie remonte à l’année 19 av. J.-C. Le problème central étant la définition des rapports hiérarchiques entre les auspices du prince et ceux des proconsuls, l’analyse consiste en un examen approfondi de trois inscriptions qui sont les seules à faire état d’une supériorité en la matière du premier sur les seconds et qui proviennent de Rome pour deux d’entre elles (arc de Tibère du Forum romain, arc de Titus du Circus Maximus) et de Lepcis Magna pour la troisième. Parmi les interprétations qui sont techniquement possibles est désormais privilégiée l’hypothèse, défendue par Alberto Dalla Rosa, selon laquelle la supériorité des auspices d’Auguste fut étendue à l’ensemble de l’Empire durant la dernière décennie de son principat, plus précisément à partir de 6 ap. J.-C.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"66 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2015.1853","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cet article traite des auspices du prince à la lumière des travaux récents qui ont été consacrés à cette question par Michel Tarpin, Frederik Vervaet, Alberto Dalla Rosa et Yann Berthelet. Il revient spécifiquement sur les points les plus débattus qui sont le processus de mise en place de la suprématie auspiciale d’Auguste et ses modalités. Il maintient la plupart des conclusions auxquelles j’étais parvenu dans des études antérieures publiées en 2000, 2001 et 2006, principalement sur l’existence d’une forme ou une autre de hiérarchie auspiciale au sommet de laquelle se trouvait le pouvoir impérial, mais il abandonne l’idée qu’une telle hiérarchie remonte à l’année 19 av. J.-C. Le problème central étant la définition des rapports hiérarchiques entre les auspices du prince et ceux des proconsuls, l’analyse consiste en un examen approfondi de trois inscriptions qui sont les seules à faire état d’une supériorité en la matière du premier sur les seconds et qui proviennent de Rome pour deux d’entre elles (arc de Tibère du Forum romain, arc de Titus du Circus Maximus) et de Lepcis Magna pour la troisième. Parmi les interprétations qui sont techniquement possibles est désormais privilégiée l’hypothèse, défendue par Alberto Dalla Rosa, selon laquelle la supériorité des auspices d’Auguste fut étendue à l’ensemble de l’Empire durant la dernière décennie de son principat, plus précisément à partir de 6 ap. J.-C.