Pub Date : 2017-11-01DOI: 10.6093/UNINA/FEDOA/11210
Maria Chiara Scappaticcio
De l’époque des forts militaires du désert Oriental d’Égypte du Mons Claudianus et de Xeron Pelagos, au Ier siècle, à celle de la Palaestina chrétienne du VIe siècle, la circulation ininterrompue et vivante de l’Énéide de Virgile a répondu aux besoins d’un Empire qui se renforçait dans les zones les plus périphériques. Virgile représentait le modèle linguistique et éducatif par excellence, mais aussi l’un des sujets privilégiés de l’identification à la culture romaine. Entre exercices d’écriture, livres de bibliothèque, manuels bilingues pour l’apprentissage du latin par les hellénophones et paraphrases scolaires, la fortune multiforme de Virgile est ici analysée à la lumière des témoignages directs de l’Énéide qui ont circulé dans l’Antiquité, en Orient.
当时埃及东部沙漠的军事强国的水层Xeron Mons Claudianus和第一世纪,于六世纪基督教Palaestina eneid维吉尔、畅通和鲜活的出现,这满足了一个帝国巩固了最偏远的地区。维吉尔代表了卓越的语言和教育模式,但也是认同罗马文化的特权主题之一。在写作练习、图书馆书籍、讲希腊语的人学习拉丁语的双语手册和学校释义之间,维吉尔的多重命运在这里根据在古代和东方流传的埃涅伊德的直接证词进行了分析。
{"title":"Virgile en Orient : formes et circulation de l’Énéide dans la Pars Orientis de l’Empire (Ier-VIe siècles)","authors":"Maria Chiara Scappaticcio","doi":"10.6093/UNINA/FEDOA/11210","DOIUrl":"https://doi.org/10.6093/UNINA/FEDOA/11210","url":null,"abstract":"De l’époque des forts militaires du désert Oriental d’Égypte du Mons Claudianus et de Xeron Pelagos, au Ier siècle, à celle de la Palaestina chrétienne du VIe siècle, la circulation ininterrompue et vivante de l’Énéide de Virgile a répondu aux besoins d’un Empire qui se renforçait dans les zones les plus périphériques. Virgile représentait le modèle linguistique et éducatif par excellence, mais aussi l’un des sujets privilégiés de l’identification à la culture romaine. Entre exercices d’écriture, livres de bibliothèque, manuels bilingues pour l’apprentissage du latin par les hellénophones et paraphrases scolaires, la fortune multiforme de Virgile est ici analysée à la lumière des témoignages directs de l’Énéide qui ont circulé dans l’Antiquité, en Orient.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"255 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131393446","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
It has long been clear that to understand Roman epigraphic culture we need to examine inscriptions not just as texts, but also as monuments. The monumentality and public display of texts inscribed on bronze and stone reflect an important investment by the person or body that chose to set them up. This paper explores a new approach to Roman epigraphy by examining inscriptions from the perspective of paratexts, developing the theoretical approach outlined by Gérard Genette in 1987. By looking at copies of the Res Gestae from a paratextual perspective, this paper will consider how paratextual features of the inscriptions may have had an impact upon the ways in which they were read by their audiences, reflecting how the original version of the RGDA at Rome was constructed and interpreted by those who set it up in the province of Galatia. It illustrates how imperial discourse created in Rome might be reinterpreted and appropriated in provincial contexts.
{"title":"Paratextual readings of imperial discourse in the Res Gestae divi Augusti","authors":"A. Cooley","doi":"10.3406/ccgg.2014.1825","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2014.1825","url":null,"abstract":"It has long been clear that to understand Roman epigraphic culture we need to examine inscriptions not just as texts, but also as monuments. The monumentality and public display of texts inscribed on bronze and stone reflect an important investment by the person or body that chose to set them up. This paper explores a new approach to Roman epigraphy by examining inscriptions from the perspective of paratexts, developing the theoretical approach outlined by Gérard Genette in 1987. By looking at copies of the Res Gestae from a paratextual perspective, this paper will consider how paratextual features of the inscriptions may have had an impact upon the ways in which they were read by their audiences, reflecting how the original version of the RGDA at Rome was constructed and interpreted by those who set it up in the province of Galatia. It illustrates how imperial discourse created in Rome might be reinterpreted and appropriated in provincial contexts.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-05-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122666778","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article propose un réexamen approfondi d’une épitaphe collective de messagers impériaux, datant vraisemblablement de la seconde moitié de l’époque julio-claudienne. Ces esclaves formaient à Narbonne une familia réunie dans une association : le collegium salutare familiae tabellariorum Caesaris nostri. Comme leurs homologues attestés dans d’autres capitales provinciales (Éphèse et Carthage, notamment), ils appartenaient au personnel le plus subalterne de l’appareil d’État. Ils disposaient néanmoins d’une vaste concession funéraire, si grande qu’elle devait constituer un véritable parc.
{"title":"Les tabellarii Caesaris nostri de Narbonne et les collèges d’esclaves impériaux dans le monde romain (CIL, XII, 4449).","authors":"Nicolas Tran","doi":"10.3406/ccgg.2015.1842","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2015.1842","url":null,"abstract":"Cet article propose un réexamen approfondi d’une épitaphe collective de messagers impériaux, datant vraisemblablement de la seconde moitié de l’époque julio-claudienne. Ces esclaves formaient à Narbonne une familia réunie dans une association : le collegium salutare familiae tabellariorum Caesaris nostri. Comme leurs homologues attestés dans d’autres capitales provinciales (Éphèse et Carthage, notamment), ils appartenaient au personnel le plus subalterne de l’appareil d’État. Ils disposaient néanmoins d’une vaste concession funéraire, si grande qu’elle devait constituer un véritable parc.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"2011 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123775415","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le fait que le principat augustéen ait une composante monarchique marquée, appelée à s’affirmer de plus en plus avec le temps, n’autorise pas à douter de la réalité de la restauration augustéenne et à dénoncer l’ambiguïté du régime. L’hypothèse d’une «monarchie à façade républicaine » ou d’une «fiction républicaine » est trompeuse dans la mesure où le rétablissement de la res publica n’interdisait ni les évolutions institutionnelles ni les velléités monarchiques. C’était dans les «manières de faire » , dans le respect de certaines procédures, que résidait la res publica. La restauration augustéenne ne visa pas à rétablir dans le détail un état ante mais à restaurer un cadre (celui du senatus populusque Romanus) considéré, lui, comme immuable mais qui n’interdisait pas l’établissement d’un régime nouveau. Le principat augustéen ne saurait donc être entendu comme un simple habillage destiné à donner une «façade républicaine » à un régime en réalité monarchique.
{"title":"Res Publica Restituta. Réflexions sur la restauration augustéenne","authors":"Philippe Le Doze","doi":"10.3406/ccgg.2015.1841","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2015.1841","url":null,"abstract":"Le fait que le principat augustéen ait une composante monarchique marquée, appelée à s’affirmer de plus en plus avec le temps, n’autorise pas à douter de la réalité de la restauration augustéenne et à dénoncer l’ambiguïté du régime. L’hypothèse d’une «monarchie à façade républicaine » ou d’une «fiction républicaine » est trompeuse dans la mesure où le rétablissement de la res publica n’interdisait ni les évolutions institutionnelles ni les velléités monarchiques. C’était dans les «manières de faire » , dans le respect de certaines procédures, que résidait la res publica. La restauration augustéenne ne visa pas à rétablir dans le détail un état ante mais à restaurer un cadre (celui du senatus populusque Romanus) considéré, lui, comme immuable mais qui n’interdisait pas l’établissement d’un régime nouveau. Le principat augustéen ne saurait donc être entendu comme un simple habillage destiné à donner une «façade républicaine » à un régime en réalité monarchique.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"10 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125567924","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
This paper examines the appellation Caesaris (uxor), “Caesar’s wife”, for Scribonia, attested in epigraphic and literary sources. Scribonia was married to Octavian, later Augustus, between 40 and 39 BC., and gave birth to Julia the Elder : the only biological child of Augustus. However, Octavian divorced from Scribonia the day his daughter was born, to remarry with Livia Drusilla, in 39 BC. This study suggests that Scribonia, even after the divorce from the future emperor Augustus and his remarriage with Livia Drusilla, would have continued to be referred to as “Caesar’s wife” in the funerary inscriptions of her slaves and freedmen and in an epigraph of her mother, Sentia. While in Tacitus and Suetonius Scribonia is mentioned as “the wife of Augustus” in accounts of the events dated several years after the short marriage between Scribonia and Octavian.
{"title":"L’appellation Caesaris (Uxor) dans les témoignages épigraphiques et littéraires sur Scribonia","authors":"G. Martina","doi":"10.3406/ccgg.2015.1840","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2015.1840","url":null,"abstract":"This paper examines the appellation Caesaris (uxor), “Caesar’s wife”, for Scribonia, attested in epigraphic and literary sources. Scribonia was married to Octavian, later Augustus, between 40 and 39 BC., and gave birth to Julia the Elder : the only biological child of Augustus. However, Octavian divorced from Scribonia the day his daughter was born, to remarry with Livia Drusilla, in 39 BC. This study suggests that Scribonia, even after the divorce from the future emperor Augustus and his remarriage with Livia Drusilla, would have continued to be referred to as “Caesar’s wife” in the funerary inscriptions of her slaves and freedmen and in an epigraph of her mother, Sentia. While in Tacitus and Suetonius Scribonia is mentioned as “the wife of Augustus” in accounts of the events dated several years after the short marriage between Scribonia and Octavian.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"19 8","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114136321","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le présent article présente une analyse de l’ascension d’une famille africaine dans l’élite sénatoriale à travers le dossier des Arrii Antonini. L’étude prosopographique et onomastique s’organise autour de la figure de C. Arrius Antoninus, personnage le mieux documenté de la famille, homme de confiance de Marc Aurèle pour les affaires juridiques, condamné à mort sous Commode. Cette recherche met en valeur l’enracinement local africain, mais aussi l’ouverture sur le reste de l’empire, dont témoignent les diverses alliances matrimoniales conclues par la famille et les propriétés foncières. Malgré la proximité onomastique avec le grand-père d’Antonin le Pieux, l’origine cirtéenne de la famille est confirmée par l’implantation des Arrii sur le territoire de Cirta et par les liens familiaux avec l’élite locale. Il convient en effet de rectifier l’arbre généalogique des descendants de C. Arrius Antoninus, tel qu’il est admis depuis Groag. Arrius Pacatus, mari de la propriétaire foncière cirtéenne Antonia Saturnina, ne peut être le fils de C. Arrius Antoninus car il appartient à une branche non clarissime de la famille. En outre, l’onomastique familiale permet rapprocher l’épouse de C. Arrius Antoninus, Calpurnia Quadratilla, d’une grande famille d’Antioche de Pisidie. Les Arrii Antonini y conservent des intérêts au début du IIIe siècle.
{"title":"Les Arrii Antonini de Cirta : l’ascension d’une famille africaine dans l’élite sénatoriale","authors":"Anne-Florence Baroni","doi":"10.3406/ccgg.2016.1874","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2016.1874","url":null,"abstract":"Le présent article présente une analyse de l’ascension d’une famille africaine dans l’élite sénatoriale à travers le dossier des Arrii Antonini. L’étude prosopographique et onomastique s’organise autour de la figure de C. Arrius Antoninus, personnage le mieux documenté de la famille, homme de confiance de Marc Aurèle pour les affaires juridiques, condamné à mort sous Commode. Cette recherche met en valeur l’enracinement local africain, mais aussi l’ouverture sur le reste de l’empire, dont témoignent les diverses alliances matrimoniales conclues par la famille et les propriétés foncières. Malgré la proximité onomastique avec le grand-père d’Antonin le Pieux, l’origine cirtéenne de la famille est confirmée par l’implantation des Arrii sur le territoire de Cirta et par les liens familiaux avec l’élite locale. Il convient en effet de rectifier l’arbre généalogique des descendants de C. Arrius Antoninus, tel qu’il est admis depuis Groag. Arrius Pacatus, mari de la propriétaire foncière cirtéenne Antonia Saturnina, ne peut être le fils de C. Arrius Antoninus car il appartient à une branche non clarissime de la famille. En outre, l’onomastique familiale permet rapprocher l’épouse de C. Arrius Antoninus, Calpurnia Quadratilla, d’une grande famille d’Antioche de Pisidie. Les Arrii Antonini y conservent des intérêts au début du IIIe siècle.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"239 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122102699","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
This paper focuses on a famous passage from Book III of Aristotle’s Politics, which ties the status of citizen and the ability to participate in archè. Some historians have emphasised that such a definition of Greek citizenship had serious limitations. In particular, they have insisted on the part of religion in integrating men and women to citizenship. In front of those interpretative traditions, the paper proposes a return to the text and a new translation. Then it comes back to its potential uses by historians who study connections between archè and participation. Yet it concludes that one just cannot define the Greek citizenship in a single and global way.
{"title":"La cité grecque entre Aristote et les modernes","authors":"Pierre Fröhlich","doi":"10.3406/ccgg.2016.1863","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2016.1863","url":null,"abstract":"This paper focuses on a famous passage from Book III of Aristotle’s Politics, which ties the status of citizen and the ability to participate in archè. Some historians have emphasised that such a definition of Greek citizenship had serious limitations. In particular, they have insisted on the part of religion in integrating men and women to citizenship. In front of those interpretative traditions, the paper proposes a return to the text and a new translation. Then it comes back to its potential uses by historians who study connections between archè and participation. Yet it concludes that one just cannot define the Greek citizenship in a single and global way.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"78 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127007699","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
This paper aims at drawing a general picture of recent historiography on the Greek city, from the archaic era to the beginning of the imperial times. It points out continuities and discontinuities, at first between the Classical and the Hellenistic periods, and then within the Hellenistic age itself.
{"title":"Les cités grecques, une tentative de synthèse","authors":"John Ma","doi":"10.3406/ccgg.2014.1821","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2014.1821","url":null,"abstract":"This paper aims at drawing a general picture of recent historiography on the Greek city, from the archaic era to the beginning of the imperial times. It points out continuities and discontinuities, at first between the Classical and the Hellenistic periods, and then within the Hellenistic age itself.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"2 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114473064","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Un papyrus publié en 2014 (BGU XX 2847) mentionne une situation d’ ἀβασiλευσία. Cette «absence de roi» s’inscrit dans un contexte troublé de lutte pour le pouvoir entre Ptolémée XIII et Cléopâtre VII. Durant la guerre civile de l’été 49, Ptolémée XIII aurait tenu la Basse-Égypte et Cléopâtre la Haute-Égypte, tandis que la Moyenne-Égypte, d’où provient le papyrus, aurait été âprement disputée.
2014年公布的一纸莎草(BGU XX 2847)提到一个ἀ状况βασiλευσία)。这种“国王的缺失”是托勒密十三世和克利奥帕特拉七世之间权力斗争的混乱背景的一部分。在49年夏天的内战中,托勒密十三世控制了下埃及,克利奥帕特拉控制了上埃及,而纸莎草纸的发源中埃及则被激烈地争夺。
{"title":"Une abasileusia durant l’an 3 de Cléopâtre VII","authors":"B. Legras","doi":"10.3406/ccgg.2016.1866","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2016.1866","url":null,"abstract":"Un papyrus publié en 2014 (BGU XX 2847) mentionne une situation d’ ἀβασiλευσία. \u0000 Cette «absence de roi» s’inscrit dans un contexte troublé de lutte pour le pouvoir entre Ptolémée XIII et Cléopâtre VII. Durant la guerre civile de l’été 49, Ptolémée XIII aurait tenu la Basse-Égypte et Cléopâtre la Haute-Égypte, tandis que la Moyenne-Égypte, d’où provient le papyrus, aurait été âprement disputée.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"29 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116305348","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Si le droit des monnaies diffusait rapidement et largement l’effigie et la titulature d’un nouvel empereur, il revenait aux revers d’illustrer certains événements (entrées du prince, victoires, libéralités…), ou de propager, au gré des circonstances, des messages d’ordre plus abstrait et moins faciles à décrypter aujourd’hui. Mais il reste que la juste interprétation de ces revers ne doit pas être réduite à la simple analyse de l’image et de la légende qu’ils portent. Ils prennent leur juste et exacte valeur au sein de l’émission à laquelle ils appartiennent, à la façon des mots d’une phrase ou des phrases d’un discours. Dans cette optique, la reprise de la frappe de l’antoninianus par Pupien et Balbin, et l’unique émission qui en fut exécutée, centrée sur la dextrarum iunctio, est particulièrement significative. En exécution du donativum promis, les soldats en étaient les premiers bénéficiaires. Or les six légendes utilisées font écho au discours prononcé par Pupien au lendemain de la victoire d’Aquilée, et indiquent quels sont les fondements, les conditions et les bienfaits de la Concorde signifiée par le type des deux mains jointes. Une émission du début du règne comporte un revers à la légende Concordia autour de la représentation allégorique de celle-ci, qui, dans un autre contexte, prend une coloration différente.
{"title":"Un discours monétaire sur la Concorde : le monnayage de Pupien, Balbin et Gordien III César","authors":"C. Brénot","doi":"10.3406/ccgg.2014.1826","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/ccgg.2014.1826","url":null,"abstract":"Si le droit des monnaies diffusait rapidement et largement l’effigie et la titulature d’un nouvel empereur, il revenait aux revers d’illustrer certains événements (entrées du prince, victoires, libéralités…), ou de propager, au gré des circonstances, des messages d’ordre plus abstrait et moins faciles à décrypter aujourd’hui. Mais il reste que la juste interprétation de ces revers ne doit pas être réduite à la simple analyse de l’image et de la légende qu’ils portent. Ils prennent leur juste et exacte valeur au sein de l’émission à laquelle ils appartiennent, à la façon des mots d’une phrase ou des phrases d’un discours. Dans cette optique, la reprise de la frappe de l’antoninianus par Pupien et Balbin, et l’unique émission qui en fut exécutée, centrée sur la dextrarum iunctio, est particulièrement significative. En exécution du donativum promis, les soldats en étaient les premiers bénéficiaires. Or les six légendes utilisées font écho au discours prononcé par Pupien au lendemain de la victoire d’Aquilée, et indiquent quels sont les fondements, les conditions et les bienfaits de la Concorde signifiée par le type des deux mains jointes. Une émission du début du règne comporte un revers à la légende Concordia autour de la représentation allégorique de celle-ci, qui, dans un autre contexte, prend une coloration différente.","PeriodicalId":170604,"journal":{"name":"Cahiers du Centre Gustave Glotz","volume":"55 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122644254","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}