{"title":"Postface — Animal, humain : quelles opérations trans-langagières, à quelles fins ?","authors":"D. Bertrand","doi":"10.58282/colloques.5400","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le probleme des relations conceptuelles entre le domaine de l’ethologie animale et celui de la semiotique, comprise comme theorie generale du langage et de la signification, est au centre de nos preoccupations. On se propose donc de derouler ici un ensemble de questions autour de cette problematique.1 En effet, en nous interrogeant sur « les operations trans-langagieres » de l’animal a l’humain– et reciproquement –, nous devons nous demander ce que « le discours des animaux », ou plutot « l’expression animale », fait a la semiotique, sur ce qui la conforte et ce qui la derange dans ses presupposes, dans ses hypotheses, dans ses modeles et dans ses manieres de penser le sens. Et nous devons nous interroger aussi, en retour, sur la contribution que la semiotique peut apporter en propre aux recherches actuelles en ethologie animale. Nous presentons ici ces reflexions a travers une suite de points, parfois developpes, parfois plus courts, ne pretendant nullement a l’exhaustivite mais qui nous paraissent comme autant de titres de problemes dignes d’interet.La premiere question est celle de l’extension du champ semiotique (sous l’intitule : Enonciation, expression, cognition) a l’univers des animaux et ce qu’elle implique d’un point de vue theorique. En considerant la signification comme prealable a toute communication, on s’interesse, dans un deuxieme point, au statut des « mondes propres » et aux conditions de reconnaissance, de circulation et de partage du sens entre les Umwelte","PeriodicalId":243234,"journal":{"name":"La parole aux animaux. Conditions d’extension de l’énonciation","volume":"13 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-04-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"La parole aux animaux. Conditions d’extension de l’énonciation","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.58282/colloques.5400","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Le probleme des relations conceptuelles entre le domaine de l’ethologie animale et celui de la semiotique, comprise comme theorie generale du langage et de la signification, est au centre de nos preoccupations. On se propose donc de derouler ici un ensemble de questions autour de cette problematique.1 En effet, en nous interrogeant sur « les operations trans-langagieres » de l’animal a l’humain– et reciproquement –, nous devons nous demander ce que « le discours des animaux », ou plutot « l’expression animale », fait a la semiotique, sur ce qui la conforte et ce qui la derange dans ses presupposes, dans ses hypotheses, dans ses modeles et dans ses manieres de penser le sens. Et nous devons nous interroger aussi, en retour, sur la contribution que la semiotique peut apporter en propre aux recherches actuelles en ethologie animale. Nous presentons ici ces reflexions a travers une suite de points, parfois developpes, parfois plus courts, ne pretendant nullement a l’exhaustivite mais qui nous paraissent comme autant de titres de problemes dignes d’interet.La premiere question est celle de l’extension du champ semiotique (sous l’intitule : Enonciation, expression, cognition) a l’univers des animaux et ce qu’elle implique d’un point de vue theorique. En considerant la signification comme prealable a toute communication, on s’interesse, dans un deuxieme point, au statut des « mondes propres » et aux conditions de reconnaissance, de circulation et de partage du sens entre les Umwelte