C. Mazeaud , B. Salazar , K. Hoffman , A. Stampas , R. Khavari
{"title":"Nouvelles observations sur l’activation des régions de la moelle épinière impliquées dans le contrôle neuronal du bas appareil urinaire","authors":"C. Mazeaud , B. Salazar , K. Hoffman , A. Stampas , R. Khavari","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.096","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Des avancées significatives ont été faites en IRM fonctionnelle (IRMf) pour comprendre le fonctionnement du contrôle cérébral exercé sur le bas appareil urinaire (BAU) chez l’homme. Cependant, il existe toujours d’importantes zones d’ombre dans l’étude de l’étage médullaire in vivo. L’objectif de notre étude était de développer et valider un protocole IRMf pour évaluer l’activité médullaire chez l’homme contrôlant l’activité du BAU.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Vingt volontaires sains adultes (9 hommes et 11 femmes), ont passé une IRMf médullaire au cours d’un protocole de remplissage vésical naturel avec stimulation du réflexe bulbocaverneux (sRBC). Après réalisation de séquences anatomiques, nous avons acquis des séquences en IRMf de tâche avec vessie vide puis pleine en réalisant la sRBC. Les images fonctionnelles ont été prétraités et analysées à l’aide de scripts dédiés avec Spinal Cord Toolbox, FSL et MATLAB.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nos résultats préliminaires ont montré une activation chez 15 volontaires (7 hommes et 8 femmes), selon deux modèles différents compris entre les niveaux vertébraux T10 à L1 pendant la sRBC vessie vide puis pleine. Nous avons identifié des régions sympathiques (T10-L2), parasympathiques (S2-S4), et somatiques (S2-S4), connues pour réguler le contrôle du BAU (<span><span>Figure 1</span></span>). De plus, les modèles d’activations semblent différer selon le sexe des volontaires. Une analyse de second niveau incluant plus de participants sera nécessaire pour valider ces éléments.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nous avons mis en évidence pour la première fois la faisabilité d’un protocole en IRMf médullaire pour détecter l’activité neuronale contrôlant le BAU à l’étage lombosacré. L’étude de ces régions spécifiques est possible et doit être approfondie.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S68"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Progres en Urologie - FMC","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1761676X24002037","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
Des avancées significatives ont été faites en IRM fonctionnelle (IRMf) pour comprendre le fonctionnement du contrôle cérébral exercé sur le bas appareil urinaire (BAU) chez l’homme. Cependant, il existe toujours d’importantes zones d’ombre dans l’étude de l’étage médullaire in vivo. L’objectif de notre étude était de développer et valider un protocole IRMf pour évaluer l’activité médullaire chez l’homme contrôlant l’activité du BAU.
Méthodes
Vingt volontaires sains adultes (9 hommes et 11 femmes), ont passé une IRMf médullaire au cours d’un protocole de remplissage vésical naturel avec stimulation du réflexe bulbocaverneux (sRBC). Après réalisation de séquences anatomiques, nous avons acquis des séquences en IRMf de tâche avec vessie vide puis pleine en réalisant la sRBC. Les images fonctionnelles ont été prétraités et analysées à l’aide de scripts dédiés avec Spinal Cord Toolbox, FSL et MATLAB.
Résultats
Nos résultats préliminaires ont montré une activation chez 15 volontaires (7 hommes et 8 femmes), selon deux modèles différents compris entre les niveaux vertébraux T10 à L1 pendant la sRBC vessie vide puis pleine. Nous avons identifié des régions sympathiques (T10-L2), parasympathiques (S2-S4), et somatiques (S2-S4), connues pour réguler le contrôle du BAU (Figure 1). De plus, les modèles d’activations semblent différer selon le sexe des volontaires. Une analyse de second niveau incluant plus de participants sera nécessaire pour valider ces éléments.
Conclusion
Nous avons mis en évidence pour la première fois la faisabilité d’un protocole en IRMf médullaire pour détecter l’activité neuronale contrôlant le BAU à l’étage lombosacré. L’étude de ces régions spécifiques est possible et doit être approfondie.