{"title":"动物发音:一种与生物相关的发音实践?","authors":"N. Pignier","doi":"10.58282/colloques.5366","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"IntroductionLa question d’une possible enonciation animale ne pourrait advenir si l’on ne faisait pas l’hypothese des capacites du monde animal a symboliser voire a communiquer. L’« extension » de l’enonciation interroge la faculte d’autres etres vivants, hors les etres humains a interpreter leur milieu, l’acte de symboliser ne pouvant avoir lieu sans processus de signification. De tels objets d’etude elargissent, enrichissent le denominateur commun entre les etres humains et les autres etres vivants, en l’occurrence les animaux. Les uns et les autres, non seulement font partie du vivant mais encore semblent partager, dans une mesure qui reste a preciser, des aptitudes a interpreter leur milieu. Ces questions font echo a notre ouvrage Le design et le vivant. Cultures, agricultures et milieux paysagers1, ainsi qu’a notre contribution intitulee « Propositions pour une meso‑semiotique ou semiotique des milieux »2. Ces textes questionnent les incidences tant epistemologiques que societales qui adviennent des lors que l’on interroge, d’une part la base ecologique de nos mondes techno‑symboliques, d’autre part les capacites d’autres etres vivants a symboliser, a enoncer et a communiquer. Precisons que nous entendons le concept de milieu dans le sens que lui attribue le geographe et philosophe Augustin Berque3, a partir des travaux du naturaliste, biologiste allemand Jakob Von Uexkull4 ainsi que ceux du philosophe japonais Tetsuro Watsuji5. Le milieu se distingue du donne environnem","PeriodicalId":243234,"journal":{"name":"La parole aux animaux. Conditions d’extension de l’énonciation","volume":"103 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2017-01-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"L’énonciation animale : une praxis énonciative en lien avec le vivant ?\",\"authors\":\"N. Pignier\",\"doi\":\"10.58282/colloques.5366\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"IntroductionLa question d’une possible enonciation animale ne pourrait advenir si l’on ne faisait pas l’hypothese des capacites du monde animal a symboliser voire a communiquer. L’« extension » de l’enonciation interroge la faculte d’autres etres vivants, hors les etres humains a interpreter leur milieu, l’acte de symboliser ne pouvant avoir lieu sans processus de signification. De tels objets d’etude elargissent, enrichissent le denominateur commun entre les etres humains et les autres etres vivants, en l’occurrence les animaux. Les uns et les autres, non seulement font partie du vivant mais encore semblent partager, dans une mesure qui reste a preciser, des aptitudes a interpreter leur milieu. Ces questions font echo a notre ouvrage Le design et le vivant. Cultures, agricultures et milieux paysagers1, ainsi qu’a notre contribution intitulee « Propositions pour une meso‑semiotique ou semiotique des milieux »2. Ces textes questionnent les incidences tant epistemologiques que societales qui adviennent des lors que l’on interroge, d’une part la base ecologique de nos mondes techno‑symboliques, d’autre part les capacites d’autres etres vivants a symboliser, a enoncer et a communiquer. Precisons que nous entendons le concept de milieu dans le sens que lui attribue le geographe et philosophe Augustin Berque3, a partir des travaux du naturaliste, biologiste allemand Jakob Von Uexkull4 ainsi que ceux du philosophe japonais Tetsuro Watsuji5. Le milieu se distingue du donne environnem\",\"PeriodicalId\":243234,\"journal\":{\"name\":\"La parole aux animaux. Conditions d’extension de l’énonciation\",\"volume\":\"103 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2017-01-27\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"La parole aux animaux. Conditions d’extension de l’énonciation\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.58282/colloques.5366\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"La parole aux animaux. Conditions d’extension de l’énonciation","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.58282/colloques.5366","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
摘要
如果不假设动物世界具有象征甚至交流的能力,就不可能出现可能的动物身份问题。发声的“延伸”质疑了人类以外的其他生物解释其环境的能力,因为如果没有意义的过程,象征的行为就不可能发生。这样的研究对象扩大和丰富了人类和其他生物之间的共同点,在这里是动物。这两种人不仅是生活的一部分,而且在某种程度上,他们似乎都有解释环境的能力,这一点还有待观察。这些问题呼应了我们的《设计与生活》一书。文化、农业和景观1,以及我们的贡献“中符号学或环境符号学的建议”2。这些文本质疑认识论和社会的影响,当我们质疑我们的技术符号世界的生态基础,另一方面,其他生物的象征、识别和交流能力。需要指出的是,我们理解环境的概念是地理学家和哲学家奥古斯丁·贝尔克(Augustin berque)根据德国博物学家、生物学家雅各布·冯·尤克斯库尔(Jakob Von Uexkull4)和日本哲学家渡二哲郎(Tetsuro Watsuji5)的著作赋予它的意义。环境与周围环境不同
L’énonciation animale : une praxis énonciative en lien avec le vivant ?
IntroductionLa question d’une possible enonciation animale ne pourrait advenir si l’on ne faisait pas l’hypothese des capacites du monde animal a symboliser voire a communiquer. L’« extension » de l’enonciation interroge la faculte d’autres etres vivants, hors les etres humains a interpreter leur milieu, l’acte de symboliser ne pouvant avoir lieu sans processus de signification. De tels objets d’etude elargissent, enrichissent le denominateur commun entre les etres humains et les autres etres vivants, en l’occurrence les animaux. Les uns et les autres, non seulement font partie du vivant mais encore semblent partager, dans une mesure qui reste a preciser, des aptitudes a interpreter leur milieu. Ces questions font echo a notre ouvrage Le design et le vivant. Cultures, agricultures et milieux paysagers1, ainsi qu’a notre contribution intitulee « Propositions pour une meso‑semiotique ou semiotique des milieux »2. Ces textes questionnent les incidences tant epistemologiques que societales qui adviennent des lors que l’on interroge, d’une part la base ecologique de nos mondes techno‑symboliques, d’autre part les capacites d’autres etres vivants a symboliser, a enoncer et a communiquer. Precisons que nous entendons le concept de milieu dans le sens que lui attribue le geographe et philosophe Augustin Berque3, a partir des travaux du naturaliste, biologiste allemand Jakob Von Uexkull4 ainsi que ceux du philosophe japonais Tetsuro Watsuji5. Le milieu se distingue du donne environnem