法国和比利时的内科医生和 COVID 长

IF 0.7 4区 医学 Q3 MEDICINE, GENERAL & INTERNAL Revue De Medecine Interne Pub Date : 2024-11-27 DOI:10.1016/j.revmed.2024.10.367
B. Ranque , E. Cogan
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Les internistes devaient choisir une ou plusieurs causes possibles de COVID long puis déterminer celle qui leur semblait la plus fréquemment en jeu. Ils devaient également choisir le circuit de prise en charge qui leur semblait le plus adapté.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le questionnaire a été rempli par 251 internistes : 222 français (41 % de femmes) et 29 belges (31 % de femmes, 51 % francophones). Toutes les régions françaises étaient représentées, notamment Ile de France (27 %), Auvergne-Rhone-Alpes (18 %), Occitanie (9 %) et Grand Est (8 %). Les classes d’âge les plus représentée étaient 30–39<!--> <!-->ans (37 %) et 40–49<!--> <!-->ans (28 %). Les principaux lieux d’exercice étaient : CHU (52 %), CHG (37 %), ESPIC (5 %) ou hôpital privé (5 %). La majorité (55 %) des internistes avaient pris en charge entre 1 et 10 patients souffrant de COVID long, 10 % en avaient vu plus de 50 et 6 % aucun.</div><div>Pour les 222 répondants français, les causes probables de COVID long étaient le trouble somatique fonctionnel (TSF) (89 % des répondants), le déconditionnement physique (76 %), syndrome de stress post-traumatique, le SSPT (42 %), le trouble anxiodépressif (43 %), une maladie dysimmunitaire post-virale (20 %), la persistance de SarsCov2 (8 %) ou diverses autres hypothèses (trouble de la coagulation, SAMA, mitochondropathie, encéphalomyélite myalgique, échec d’homéostasie, construction sociale, épuisement mental...). Lorsqu’on leur demandait de choisir une cause principale de COVID long, 64 % choisissait le TSF, 19 % le déconditionnement physique, 6 % la dysimmunité, 4 % le SSPT, 3 % le trouble anxiodépressif et 2 % la persistance du SarsCOv2. Les réponses ne différaient pas significativement selon le sexe, l’âge ou la région, mais les internistes exerçant en hôpital ou en cabinet privé optaient plus souvent pour une cause biologique (25 % vs 7 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01)</div><div>Parmi les 29 répondant belges, 41 % pensaient que le COVID long avait principalement une cause biologique (essentiellement une maladie dysimmunitaire post-virale, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->12). Seulement 38 % évoquaient un TSF, 10 % un déconditionnement physique et 7 % un SSPT. Aucun d’entre eux ne pensait que la persistance du virus était la principale cause du COVID long, mais 6 (21 %) considéraient qu’elles pouvaient y contribuer.</div><div>Dans les deux pays, la grande majorité des internistes interrogés (248/251, 99 %) ne souhaitaient pas prendre en charge seuls les patients atteints de COVID long. Parmi eux, 71 (28 %) souhaitaient ne pas les recevoir du tout en consultation, 109 (43 %) ne souhaitaient plus s’en occuper une fois la première évaluation diagnostique effectuée et 71 (28 %) souhaitaient un suivi conjoint avec d’autres professionnels (kinésithérapeutes, psychologues, psychiatres…).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre enquête reposait sur le volontariat, aussi elle a sélectionné des internistes intéressés par la question du COVID long. Elle montre toutefois une grande diversité d’opinion, notamment entre les internistes français qui optent de façon large pour une cause principalement fonctionnelle et les internistes belges qui pensent davantage à une cause biologique. Très peu toutefois envisagent une persistance virale.</div><div>Les réponses concernant la prise en charge souhaitée corroborent l’expérience de rejet vécue par les patients. De fait, les consultations sont souvent longues et difficiles pour les médecins, notamment en qui concerne la gestion de l’incertitude et des attentes très importantes des patients. Une prise en charge multidisciplinaire est plébiscitée par tous. Une meilleure formation des médecins et des soignants pour le diagnostic positif, les modalités d’annonce et de traitement des TSF pourrait possiblement améliorer ce ressenti très négatif.</div></div>","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Page A387"},"PeriodicalIF":0.7000,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Les internistes et le COVID long en France et en Belgique\",\"authors\":\"B. Ranque ,&nbsp;E. 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Ils devaient également choisir le circuit de prise en charge qui leur semblait le plus adapté.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le questionnaire a été rempli par 251 internistes : 222 français (41 % de femmes) et 29 belges (31 % de femmes, 51 % francophones). Toutes les régions françaises étaient représentées, notamment Ile de France (27 %), Auvergne-Rhone-Alpes (18 %), Occitanie (9 %) et Grand Est (8 %). Les classes d’âge les plus représentée étaient 30–39<!--> <!-->ans (37 %) et 40–49<!--> <!-->ans (28 %). Les principaux lieux d’exercice étaient : CHU (52 %), CHG (37 %), ESPIC (5 %) ou hôpital privé (5 %). La majorité (55 %) des internistes avaient pris en charge entre 1 et 10 patients souffrant de COVID long, 10 % en avaient vu plus de 50 et 6 % aucun.</div><div>Pour les 222 répondants français, les causes probables de COVID long étaient le trouble somatique fonctionnel (TSF) (89 % des répondants), le déconditionnement physique (76 %), syndrome de stress post-traumatique, le SSPT (42 %), le trouble anxiodépressif (43 %), une maladie dysimmunitaire post-virale (20 %), la persistance de SarsCov2 (8 %) ou diverses autres hypothèses (trouble de la coagulation, SAMA, mitochondropathie, encéphalomyélite myalgique, échec d’homéostasie, construction sociale, épuisement mental...). Lorsqu’on leur demandait de choisir une cause principale de COVID long, 64 % choisissait le TSF, 19 % le déconditionnement physique, 6 % la dysimmunité, 4 % le SSPT, 3 % le trouble anxiodépressif et 2 % la persistance du SarsCOv2. Les réponses ne différaient pas significativement selon le sexe, l’âge ou la région, mais les internistes exerçant en hôpital ou en cabinet privé optaient plus souvent pour une cause biologique (25 % vs 7 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01)</div><div>Parmi les 29 répondant belges, 41 % pensaient que le COVID long avait principalement une cause biologique (essentiellement une maladie dysimmunitaire post-virale, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->12). Seulement 38 % évoquaient un TSF, 10 % un déconditionnement physique et 7 % un SSPT. Aucun d’entre eux ne pensait que la persistance du virus était la principale cause du COVID long, mais 6 (21 %) considéraient qu’elles pouvaient y contribuer.</div><div>Dans les deux pays, la grande majorité des internistes interrogés (248/251, 99 %) ne souhaitaient pas prendre en charge seuls les patients atteints de COVID long. Parmi eux, 71 (28 %) souhaitaient ne pas les recevoir du tout en consultation, 109 (43 %) ne souhaitaient plus s’en occuper une fois la première évaluation diagnostique effectuée et 71 (28 %) souhaitaient un suivi conjoint avec d’autres professionnels (kinésithérapeutes, psychologues, psychiatres…).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre enquête reposait sur le volontariat, aussi elle a sélectionné des internistes intéressés par la question du COVID long. Elle montre toutefois une grande diversité d’opinion, notamment entre les internistes français qui optent de façon large pour une cause principalement fonctionnelle et les internistes belges qui pensent davantage à une cause biologique. Très peu toutefois envisagent une persistance virale.</div><div>Les réponses concernant la prise en charge souhaitée corroborent l’expérience de rejet vécue par les patients. De fait, les consultations sont souvent longues et difficiles pour les médecins, notamment en qui concerne la gestion de l’incertitude et des attentes très importantes des patients. Une prise en charge multidisciplinaire est plébiscitée par tous. 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摘要

导言:关于长期慢性阻塞性脉管炎的病理生理学,医生和科学文献之间并没有达成共识。长期慢性阻塞性脉管炎患者表示,由于缺乏愿意负责他们的医疗对话者,他们有一种不被认可和医疗游离的感觉。治疗方法也是千差万别。我们希望了解内科医生对于长程COVID的潜在原因和治疗方法的看法。患者和方法我们于2024年6月通过法国和比利时内科医学会(SNFMI和SBMI)成员的邮件列表进行了一次在线调查。调查要求内科医生选择一种或多种可能导致长COVID的病因,然后找出他们认为最常见的病因。结果251名内科医生填写了问卷:222名法国人(41%为女性)和29名比利时人(31%为女性,51%讲法语)。所有法国大区均有代表,包括法兰西岛(27%)、奥弗涅-罗纳-阿尔卑斯大区(18%)、奥西塔尼大区(9%)和大东部大区(8%)。年龄段分布最广的是 30-39 岁(37%)和 40-49 岁(28%)。主要实习地点为:CHU(52%)、CHG(37%)、ESPIC(5%)或私立医院(5%)。大多数内科医生(55%)接诊过1至10名长期COVID患者,10%的内科医生接诊过50多名患者,6%的内科医生从未接诊过患者。在 222 位法国受访者中,长期罹患 VaDOC 的可能原因是功能性躯体疾病(FOSD)(89% 的受访者)、身体机能减退(76%)、创伤后应激障碍(PTSD)(42%)和焦虑抑郁障碍(43%)、病毒后免疫失调症(20%)、SarsCov2 持续存在(8%)或其他各种假说(凝血障碍、SAMA、线粒体病、肌痛性脑脊髓炎、体内平衡失调、社会结构、精神疲惫......)。..).当被要求选择导致长期 COVID 的主要原因时,64% 的人选择了 FST,19% 的人选择了身体衰弱,6% 的人选择了免疫力低下,4% 的人选择了创伤后应激障碍,3% 的人选择了焦虑症,2% 的人选择了持续性 SarsCOv2。不同性别、年龄或地区的受访者的回答没有明显差异,但医院或私人诊所的内科医生更倾向于选择生物原因(25% 对 7%,P = 0.01)。只有 38% 的人提到了 FST,10% 的人提到了身体机能下降,7% 的人提到了创伤后应激障碍。在这两个国家中,绝大多数受访的内科医生(248/251,99%)都不希望自行处理长程COVID患者。其中,71 人(28%)不希望在会诊时见到他们,109 人(43%)不希望在进行初步诊断评估后再处理他们,71 人(28%)希望与其他专业人员(物理治疗师、心理学家、精神科医生等)共同跟进。然而,调查中存在着广泛的意见分歧,尤其是法国的内科医生和比利时的内科医生,前者普遍认为主要是功能性原因,而后者则更倾向于认为是生物性原因。关于所希望的治疗方法的回答印证了病人被拒绝的经历。事实上,对医生来说,会诊时间往往很长,也很困难,尤其是在处理不确定性和病人的高期望值时。多学科护理得到普遍支持。对医生和护理人员进行更好的培训,使其能够积极诊断、宣布和治疗 FST,可能会改善这种非常消极的看法。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
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Les internistes et le COVID long en France et en Belgique

Introduction

Chez les médecins comme dans la littérature scientifique, la physiopathologie du COVID long ne fait pas consensus. Les patients souffrant de COVID long relatent un sentiment de non-reconnaissance et d’errance médicale, faute d’interlocuteur médical acceptant de les prendre en charge. Les modes de prise en charge sont également très hétérogènes. Nous avons souhaité connaître les opinions des internistes sur les causes potentielles et la prise en charge du COVID long.

Patients et méthodes

Nous avons mené une enquête en ligne via la liste de diffusion aux membres des sociétés savantes de médecine interne française et belge (SNFMI et SBMI) en juin 2024. Les internistes devaient choisir une ou plusieurs causes possibles de COVID long puis déterminer celle qui leur semblait la plus fréquemment en jeu. Ils devaient également choisir le circuit de prise en charge qui leur semblait le plus adapté.

Résultats

Le questionnaire a été rempli par 251 internistes : 222 français (41 % de femmes) et 29 belges (31 % de femmes, 51 % francophones). Toutes les régions françaises étaient représentées, notamment Ile de France (27 %), Auvergne-Rhone-Alpes (18 %), Occitanie (9 %) et Grand Est (8 %). Les classes d’âge les plus représentée étaient 30–39 ans (37 %) et 40–49 ans (28 %). Les principaux lieux d’exercice étaient : CHU (52 %), CHG (37 %), ESPIC (5 %) ou hôpital privé (5 %). La majorité (55 %) des internistes avaient pris en charge entre 1 et 10 patients souffrant de COVID long, 10 % en avaient vu plus de 50 et 6 % aucun.
Pour les 222 répondants français, les causes probables de COVID long étaient le trouble somatique fonctionnel (TSF) (89 % des répondants), le déconditionnement physique (76 %), syndrome de stress post-traumatique, le SSPT (42 %), le trouble anxiodépressif (43 %), une maladie dysimmunitaire post-virale (20 %), la persistance de SarsCov2 (8 %) ou diverses autres hypothèses (trouble de la coagulation, SAMA, mitochondropathie, encéphalomyélite myalgique, échec d’homéostasie, construction sociale, épuisement mental...). Lorsqu’on leur demandait de choisir une cause principale de COVID long, 64 % choisissait le TSF, 19 % le déconditionnement physique, 6 % la dysimmunité, 4 % le SSPT, 3 % le trouble anxiodépressif et 2 % la persistance du SarsCOv2. Les réponses ne différaient pas significativement selon le sexe, l’âge ou la région, mais les internistes exerçant en hôpital ou en cabinet privé optaient plus souvent pour une cause biologique (25 % vs 7 %, p = 0,01)
Parmi les 29 répondant belges, 41 % pensaient que le COVID long avait principalement une cause biologique (essentiellement une maladie dysimmunitaire post-virale, n = 12). Seulement 38 % évoquaient un TSF, 10 % un déconditionnement physique et 7 % un SSPT. Aucun d’entre eux ne pensait que la persistance du virus était la principale cause du COVID long, mais 6 (21 %) considéraient qu’elles pouvaient y contribuer.
Dans les deux pays, la grande majorité des internistes interrogés (248/251, 99 %) ne souhaitaient pas prendre en charge seuls les patients atteints de COVID long. Parmi eux, 71 (28 %) souhaitaient ne pas les recevoir du tout en consultation, 109 (43 %) ne souhaitaient plus s’en occuper une fois la première évaluation diagnostique effectuée et 71 (28 %) souhaitaient un suivi conjoint avec d’autres professionnels (kinésithérapeutes, psychologues, psychiatres…).

Conclusion

Notre enquête reposait sur le volontariat, aussi elle a sélectionné des internistes intéressés par la question du COVID long. Elle montre toutefois une grande diversité d’opinion, notamment entre les internistes français qui optent de façon large pour une cause principalement fonctionnelle et les internistes belges qui pensent davantage à une cause biologique. Très peu toutefois envisagent une persistance virale.
Les réponses concernant la prise en charge souhaitée corroborent l’expérience de rejet vécue par les patients. De fait, les consultations sont souvent longues et difficiles pour les médecins, notamment en qui concerne la gestion de l’incertitude et des attentes très importantes des patients. Une prise en charge multidisciplinaire est plébiscitée par tous. Une meilleure formation des médecins et des soignants pour le diagnostic positif, les modalités d’annonce et de traitement des TSF pourrait possiblement améliorer ce ressenti très négatif.
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来源期刊
Revue De Medecine Interne
Revue De Medecine Interne 医学-医学:内科
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期刊介绍: Official journal of the SNFMI, La revue de medecine interne is indexed in the most prestigious databases. It is the most efficient French language journal available for internal medicine specialists who want to expand their knowledge and skills beyond their own discipline. It is also the main French language international medium for French research works. The journal publishes each month editorials, original articles, review articles, short communications, etc. These articles address the fundamental and innumerable facets of internal medicine, spanning all medical specialties. Manuscripts may be submitted in French or in English. La revue de medecine interne also includes additional issues publishing the proceedings of the two annual French meetings of internal medicine (June and December), as well as thematic issues.
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