Y. Dawudi , C. Gourmellon , B. Dumont , H. Helfer , D. Rouzaud , T. Papo , I. Mahé , P. Roland Nicaise , K. Sacre
{"title":"在 50 岁以下因静脉血栓入院的患者中筛查非常规抗磷脂自身抗体:一项横断面研究","authors":"Y. Dawudi , C. Gourmellon , B. Dumont , H. Helfer , D. Rouzaud , T. Papo , I. Mahé , P. Roland Nicaise , K. Sacre","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.392","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une maladie auto-immune caractérisée par la survenue de thromboses en présence d’auto-anticorps antiphospholipides (aPL) persistants, à savoir anticoagulant lupique, anticorps IgG/IgM anticardiolipine et/ou anticorps IgG/IgM anti-β2glycoprotéine-1. Nous avons cherché à déterminer la fréquence des aPL non conventionnels de type anticorps anti-phosphatidyléthanolamine (aPE) et anti-phosphatidylsérine/prothrombine (aPS/PT) chez les patients de moins de 50 <span>ans</span> admis pour une thrombose veineuse (TV).</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective menée dans deux centres de soins tertiaires en France. Les patients âgés de moins de 50 ans admis pour une TV entre 2015 et 2023 et chez qui du sérum stocké était disponible ont été pris en compte pour l’analyse. Les patients atteints de cancer actif, de thrombophilie héréditaire sévère ou acquise, et de TV induite par un cathéter ou une compression veineuse extrinsèque ont été exclus. Les IgG/IgM aPE et les IgG/IgM aPS/PT ont été recherchés par test ELISA. Le seuil de positivité a été fixé à 20<!--> <!-->U/mL pour les aPE IgG/IgM et les aPS/PT IgG et à 30 U/mL pour les aPS/PT IgM, conformément aux recommandations du fabricant. La recherche d’aPE et d’aPS/PT a également été effectuée dans un groupe témoin de patients de moins de 50 <span>ans</span> hospitalisés durant la même période mais sans antécédents de TV. Toutes les caractéristiques cliniques ont été extraites des dossiers médicaux électroniques. 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Le contrôle à 12 semaines des aPL non conventionnels n’a été effectué que chez 4 patients avec TV (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4/30 ; 13,3 %) et confirmé positif chez tous sauf un. Les aPL non conventionnels ont été plus fréquemment détectés chez les porteurs d’une thrombophilie légère (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7/26, 26,9 % vs 3/54, 5,6 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,011). Au cours du suivi de 3(1 ;5) ans, 7 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7/101 ; 6,9 %) patients ont présenté une récidive de TV dans un délai médian de 2,3 (1 ; 6,1) ans après l’arrêt des anticoagulants. 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Les patients atteints de cancer actif, de thrombophilie héréditaire sévère ou acquise, et de TV induite par un cathéter ou une compression veineuse extrinsèque ont été exclus. Les IgG/IgM aPE et les IgG/IgM aPS/PT ont été recherchés par test ELISA. Le seuil de positivité a été fixé à 20<!--> <!-->U/mL pour les aPE IgG/IgM et les aPS/PT IgG et à 30 U/mL pour les aPS/PT IgM, conformément aux recommandations du fabricant. La recherche d’aPE et d’aPS/PT a également été effectuée dans un groupe témoin de patients de moins de 50 <span>ans</span> hospitalisés durant la même période mais sans antécédents de TV. Toutes les caractéristiques cliniques ont été extraites des dossiers médicaux électroniques. Le calcul des odds ratios (ORa) a été ajusté sur l’âge et le sexe.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>173 patients de moins de 50 ans admis pour une TV et pour lesquels du serum stocké était disponible ont été identifiés. Parmi eux, 70 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->70/173 ; 40. 4 %) ont été exclus en raison d’une thrombophilie héréditaire sévère (déficit en protéine S, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7 ; déficit en protéine C, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3 ; déficit en antithrombine, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2), d’une thrombophilie acquise (SAPL, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->25 ; syndrome de Behçet, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5 ; syndrome néphrotique, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5), d’une tumeur maligne active (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->15) ou d’une TV induite par un cathéter ou une compression veineuse extrinsèque (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8). Au total, 103 patients (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->65/103 ; 63,1 % de femmes avec un âge médian de 42 (33 ;47) ans) ont été étudiés. Les patients étaient admis pour une embolie pulmonaire, une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs ou une TV de territoire inhabituel dans 57 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->57/103 ; 55,3 %), 22 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->22/103 ; 21,4 %) et 13 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13/103 ; 12,6 %) cas, respectivement. La TV était un premier épisode thrombotique chez 81 patients (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->81/103 ; 78,6 %). Des aPL non conventionnels de type aPE ou aPS/PT ont été détectés chez 29,1 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->30/103) des patients atteints de TV et chez 5,6 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5/89 ; of 6,5 [2,6–19,2) des témoins (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->89, 88 % de femmes ; âge médian 36 (27 ;43) ans ; ORa [95 % CI] : 6,5 [2,6–19,2]). Chez les patients avec TV, les aPL non conventionnels étaient des aPS/PT IgG/IgM dans 19 cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19/30 ; 63,3 %) et des aPE IgG/IgM dans 16 cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16/30 ; 53,3 %). Le contrôle à 12 semaines des aPL non conventionnels n’a été effectué que chez 4 patients avec TV (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4/30 ; 13,3 %) et confirmé positif chez tous sauf un. Les aPL non conventionnels ont été plus fréquemment détectés chez les porteurs d’une thrombophilie légère (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7/26, 26,9 % vs 3/54, 5,6 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,011). Au cours du suivi de 3(1 ;5) ans, 7 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7/101 ; 6,9 %) patients ont présenté une récidive de TV dans un délai médian de 2,3 (1 ; 6,1) ans après l’arrêt des anticoagulants. Les aPL non conventionnels n’étaient pas été associés à la récidive de TV.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les aPE ou aPS/PT sont détectés de façon significative chez près de un tiers des patients de moins de 50 ans admis pour thrombose veineuse.</div></div>\",\"PeriodicalId\":54458,\"journal\":{\"name\":\"Revue De Medecine Interne\",\"volume\":\"45 \",\"pages\":\"Pages A402-A403\"},\"PeriodicalIF\":0.7000,\"publicationDate\":\"2024-11-27\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Revue De Medecine Interne\",\"FirstCategoryId\":\"3\",\"ListUrlMain\":\"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0248866324011913\",\"RegionNum\":4,\"RegionCategory\":\"医学\",\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q3\",\"JCRName\":\"MEDICINE, GENERAL & INTERNAL\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue De Medecine Interne","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0248866324011913","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"MEDICINE, GENERAL & INTERNAL","Score":null,"Total":0}
Dépistage des auto-anticorps antiphospholipides non conventionnels chez les patients de moins de 50 ans admis pour une thrombose veineuse : une étude transversale
Introduction
Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une maladie auto-immune caractérisée par la survenue de thromboses en présence d’auto-anticorps antiphospholipides (aPL) persistants, à savoir anticoagulant lupique, anticorps IgG/IgM anticardiolipine et/ou anticorps IgG/IgM anti-β2glycoprotéine-1. Nous avons cherché à déterminer la fréquence des aPL non conventionnels de type anticorps anti-phosphatidyléthanolamine (aPE) et anti-phosphatidylsérine/prothrombine (aPS/PT) chez les patients de moins de 50 ans admis pour une thrombose veineuse (TV).
Patients et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective menée dans deux centres de soins tertiaires en France. Les patients âgés de moins de 50 ans admis pour une TV entre 2015 et 2023 et chez qui du sérum stocké était disponible ont été pris en compte pour l’analyse. Les patients atteints de cancer actif, de thrombophilie héréditaire sévère ou acquise, et de TV induite par un cathéter ou une compression veineuse extrinsèque ont été exclus. Les IgG/IgM aPE et les IgG/IgM aPS/PT ont été recherchés par test ELISA. Le seuil de positivité a été fixé à 20 U/mL pour les aPE IgG/IgM et les aPS/PT IgG et à 30 U/mL pour les aPS/PT IgM, conformément aux recommandations du fabricant. La recherche d’aPE et d’aPS/PT a également été effectuée dans un groupe témoin de patients de moins de 50 ans hospitalisés durant la même période mais sans antécédents de TV. Toutes les caractéristiques cliniques ont été extraites des dossiers médicaux électroniques. Le calcul des odds ratios (ORa) a été ajusté sur l’âge et le sexe.
Résultats
173 patients de moins de 50 ans admis pour une TV et pour lesquels du serum stocké était disponible ont été identifiés. Parmi eux, 70 (n = 70/173 ; 40. 4 %) ont été exclus en raison d’une thrombophilie héréditaire sévère (déficit en protéine S, n = 7 ; déficit en protéine C, n = 3 ; déficit en antithrombine, n = 2), d’une thrombophilie acquise (SAPL, n = 25 ; syndrome de Behçet, n = 5 ; syndrome néphrotique, n = 5), d’une tumeur maligne active (n = 15) ou d’une TV induite par un cathéter ou une compression veineuse extrinsèque (n = 8). Au total, 103 patients (n = 65/103 ; 63,1 % de femmes avec un âge médian de 42 (33 ;47) ans) ont été étudiés. Les patients étaient admis pour une embolie pulmonaire, une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs ou une TV de territoire inhabituel dans 57 (n = 57/103 ; 55,3 %), 22 (n = 22/103 ; 21,4 %) et 13 (n = 13/103 ; 12,6 %) cas, respectivement. La TV était un premier épisode thrombotique chez 81 patients (n = 81/103 ; 78,6 %). Des aPL non conventionnels de type aPE ou aPS/PT ont été détectés chez 29,1 % (n = 30/103) des patients atteints de TV et chez 5,6 % (n = 5/89 ; of 6,5 [2,6–19,2) des témoins (n = 89, 88 % de femmes ; âge médian 36 (27 ;43) ans ; ORa [95 % CI] : 6,5 [2,6–19,2]). Chez les patients avec TV, les aPL non conventionnels étaient des aPS/PT IgG/IgM dans 19 cas (n = 19/30 ; 63,3 %) et des aPE IgG/IgM dans 16 cas (n = 16/30 ; 53,3 %). Le contrôle à 12 semaines des aPL non conventionnels n’a été effectué que chez 4 patients avec TV (n = 4/30 ; 13,3 %) et confirmé positif chez tous sauf un. Les aPL non conventionnels ont été plus fréquemment détectés chez les porteurs d’une thrombophilie légère (n = 7/26, 26,9 % vs 3/54, 5,6 %, p = 0,011). Au cours du suivi de 3(1 ;5) ans, 7 (n = 7/101 ; 6,9 %) patients ont présenté une récidive de TV dans un délai médian de 2,3 (1 ; 6,1) ans après l’arrêt des anticoagulants. Les aPL non conventionnels n’étaient pas été associés à la récidive de TV.
Conclusion
Les aPE ou aPS/PT sont détectés de façon significative chez près de un tiers des patients de moins de 50 ans admis pour thrombose veineuse.
期刊介绍:
Official journal of the SNFMI, La revue de medecine interne is indexed in the most prestigious databases. It is the most efficient French language journal available for internal medicine specialists who want to expand their knowledge and skills beyond their own discipline. It is also the main French language international medium for French research works. The journal publishes each month editorials, original articles, review articles, short communications, etc. These articles address the fundamental and innumerable facets of internal medicine, spanning all medical specialties. Manuscripts may be submitted in French or in English.
La revue de medecine interne also includes additional issues publishing the proceedings of the two annual French meetings of internal medicine (June and December), as well as thematic issues.