{"title":"Closing the Gap: Storytelling in Nonfiction Virtual Reality","authors":"Philippe Bédard","doi":"10.3138/cjfs-2022-0031","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Résumé:L'immersion et l'illusion de présence générées par la réalité virtuelle (RV) posent problème dans le contexte de récits documentaires, où la RV peut conduire à ce que Kate Nash a appelé une « distance inappropriée » (improper distance). Comment pouvons-nous nous assurer que la capacité de la RV à créer une impression de présence soit utilisée pour produire une posture de témoin qui soit éthique? Le but de cet article est de proposer que la RV n'est pas totalement incompatible avec les objectifs éthiques des formes de témoignage par l'entremise des médias. Plus précisément, bien que le penchant de la RV pour les expériences à la première personne mérite d'être critiqué, ce projet démontre comment différents modes d'adresse peuvent être utilisés pour concevoir des formes documentaires qui placent le public dans une position de témoin qui serait respectueuse des sujets représentés et de leurs expériences.Abstract:While virtual reality (VR) has long been recognized for its ability to generate a sensation of presence (e.g., the illusion of \"being there\" in a remote or virtual place), the implications of this illusion merit further consideration. This is especially true in the context of nonfiction storytelling, where VR can lead to what Kate Nash has called \"improper distance.\" How can we make sure that VR's ability to create the impression of presence is used to create an ethically sound witness position? The goal of this article is to argue that VR is not wholly incompatible with the ethical aims of mediated forms of witnessing. Specifically, while VR's penchant for first-person experiences has been criticized, this article demonstrates how different modes of address can be employed to design nonfiction stories that cast the viewer in a more proper witness position.","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"15 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/cjfs-2022-0031","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Résumé:L'immersion et l'illusion de présence générées par la réalité virtuelle (RV) posent problème dans le contexte de récits documentaires, où la RV peut conduire à ce que Kate Nash a appelé une « distance inappropriée » (improper distance). Comment pouvons-nous nous assurer que la capacité de la RV à créer une impression de présence soit utilisée pour produire une posture de témoin qui soit éthique? Le but de cet article est de proposer que la RV n'est pas totalement incompatible avec les objectifs éthiques des formes de témoignage par l'entremise des médias. Plus précisément, bien que le penchant de la RV pour les expériences à la première personne mérite d'être critiqué, ce projet démontre comment différents modes d'adresse peuvent être utilisés pour concevoir des formes documentaires qui placent le public dans une position de témoin qui serait respectueuse des sujets représentés et de leurs expériences.Abstract:While virtual reality (VR) has long been recognized for its ability to generate a sensation of presence (e.g., the illusion of "being there" in a remote or virtual place), the implications of this illusion merit further consideration. This is especially true in the context of nonfiction storytelling, where VR can lead to what Kate Nash has called "improper distance." How can we make sure that VR's ability to create the impression of presence is used to create an ethically sound witness position? The goal of this article is to argue that VR is not wholly incompatible with the ethical aims of mediated forms of witnessing. Specifically, while VR's penchant for first-person experiences has been criticized, this article demonstrates how different modes of address can be employed to design nonfiction stories that cast the viewer in a more proper witness position.