C. Garci, L. Bordier, F. Banal, F. Dutasta, J. Malfuson, O. Berets
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Abstract
Les polyendocrinopathies auto-immunes de type 2 correspondent à une association d’au moins deux affections
endocriniennes liées à une perturbation de la tolérance du système immunitaire. Nous rapportons l’observation d’une patiente,
âgée de 38 ans, chez qui est découverte une maladie d’Addison, deux mois après l’introduction de lévothyroxine dans le
traitement d’une thyroïdite à anticorps anti-thyroperoxydase, cette association étant auparavant connue sous l’appellation de
syndrome de Schmidt. Ce cas clinique illustre les difficultés diagnostiques des polyendocrinopathies auto-immunes et permet
de rappeler les principales associations rencontrées dans les polyendocrinopathie auto-immune de type 2. Enfin les modalités
pratiques du dépistage systématique des endocrinopathies associées, non consensuelles, sont discutées.