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Abstract
Paradigms and frameworks for “doing” Canadian studies inherited from 1970s and 1980s Canada continue to resonate, but they also reveal serious limitations. Competing cultural and political frameworks for talking about regionalism, nationalism, diversity, language, North America, and globalization remind us of differences in Canadian and québécois foundational discourses. Indigenous studies significantly call into question the idea of Canada as a bilingual and multicultural nation, addressing the persistence of neo-colonialism. In this article, I use personal reflection on teaching a Quebec course in a Canadian Studies university department, one that uses Canadian and Quebec literatures to revisit these dilemmas. I conclude with a few thoughts, also based on personal experience, about the challenges and opportunities posed by shifting intellectual and fiscal points of reference both at home and abroad.Hérités du Canada des années 1970 et 1980, les paradigmes et structures dans lesquels on « fait » des études canadiennes font parfois consensus, mais leurs limites commencent à paraître. Par exemple, les contextes culturels et politiques concurrents qui structurent les discours sur le régionalisme, le nationalisme, la diversité, la langue, l’Amérique du Nord et la mondialisation nous rappellent les différences entre les discours fondateurs canadiens et québécois. Et en soulignant la persistance du néocolonialisme, les études indigènes remettent en question l’idée du Canada en tant que nation bilingue et multiculturelle. Dans cet article, je formule les réflexions que soulève chez moi l’enseignement d’un cours sur le Québec dans un département universitaire d’études canadiennes, un cours qui repense les dilemmes évoqués à la lumière des littératures canadiennes et québécoises. Je conclus sur quelques idées, fondées aussi sur l’expérience personnelle, au sujet des difficultés et des opportunités que provoque le changement des points de référence intellectuels et financiers, au pays comme à l’étranger.