{"title":"扩张中的本土电影:跨文化关系的挑战与承诺","authors":"Aline Frey, T. Brito","doi":"10.3138/cjfs.29.1.09","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Résumé:Les auteures dressent le portrait tant des défis actuels que des possibilités qui naissent des relations interculturelles se tissant entre commissaires et cinéastes autoch-tones et non-autochtones dans le cadre du plus grand festival du film autochtone du Brésil, Cine Kurumin. Ce festival annuel, fondé en 2011, se déroule dans des villages ruraux autochtones, de même que dans des métropoles brésiliennes, attirant ainsi des auditoires variés. Le festival est ouvert aux cinéastes autochtones et non-autochtones qui produisent du matériel audiovisuel portant sur des sujets autochtones de partout dans le monde. Divers processus créatifs y sont encouragés grâce à l’organisation d’ateliers de scénarisation, et des partenariats établis avec des chaînes de télévision permettent une plus large diffusion des films sélectionnés. Alors que les productions audiovisuelles autochtones se développent, leurs contenus se diversifient ; elles englobent en effet de plus en plus de thèmes et de styles, de formats et de perspectives variées. En s’appuyant sur un cadre théorique postcolonial et décolonial, les auteures proposent de nouvelles perspectives sur un cinéma en pleine expansion ; les réalisateurs autochtones et leurs films circulent de plus en plus au sein de festivals non thématiques, reçoivent des prix et font rayonner leurs propres voix et points de vue auprès de publics variés, ce qui crée de nombreuses possibilités d’interactions et de dialogues interculturels. En outre, la mise sur pied de Cine Kurumin témoigne du pouvoir des productions audiovisuelles autochtones de générer des relations interculturelles entre cinéastes, commissaires et public.Abstract:This article discusses some of the current challenges and promises in the inter-cultural relationship between Indigenous and non-Indigenous curators and filmmakers in the largest Indigenous film festival in Brazil, Cine Kurumin. This annual film festival, established in 2011, takes place in Indigenous rural villages and in Brazilian metropolises, attracting all sorts of audiences. The festival is open to Indigenous and non-Indigenous filmmakers who produce audiovisual material focusing on Indigenous topics around the world. It supports creative processes, by organizing scriptwriting workshops, for example, while also promoting the circulation of Indigenous films through partnerships with television channels. As Indigenous audiovisual production grows, it also diversifies, encompassing ever more themes, styles, and directors, expanding formats and including different perspectives. Based on postcolonial and decolonial studies, this article presents new perspectives for an expanding cinema—one in which Indigenous filmmakers and their films are circulating more and more in non-thematic film festivals, receiving prizes and disseminating their own discourse and gaze to a larger and more diverse audience, which creates possibilities for intercultural interaction and dialogue. 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摘要
摘要:在巴西最大的土著电影节Cine Kurumin的背景下,作者描述了当前的挑战和机遇,这些挑战和机遇来自于土著和非土著策展人和电影制作人之间的跨文化关系。这个一年一度的节日成立于2011年,在土著农村和巴西大城市举行,吸引了各种各样的观众。该电影节对来自世界各地制作关于土著主题的视听材料的土著和非土著电影制作人开放。通过组织编剧研讨会,鼓励各种创意过程,并与电视频道建立伙伴关系,允许更广泛地播放选定的电影。随着本土音像制品的发展,其内容也在多样化;它们包含了越来越多的主题、风格、格式和视角。基于后殖民和非殖民的理论框架,作者提出了一个全面扩张的电影的新视角;土著电影制作人和他们的电影越来越多地在非主题电影节上流通,获得奖项,并向不同的观众展示自己的声音和观点,这为跨文化互动和对话创造了许多机会。此外,Cine Kurumin的建立证明了本土音像制作在电影制作人、策展人和观众之间产生跨文化关系的力量。摘要:本文讨论了在巴西最大的土著电影节Cine Kurumin上土著与非土著策展人和电影制作人之间的跨文化关系中当前的一些挑战和前景。这个一年一度的电影节成立于2011年,在土著农村和巴西大都市举行,吸引了各种各样的观众。该电影节向制作世界各地土著主题视听材料的土著和非土著电影制作人开放。它支持创造性的过程,例如组织脚本编写讲习班,同时通过与电视频道的伙伴关系促进土著电影的流通。随着本土音像制作的发展,它也变得多样化,包括更多的主题、风格和导演,扩展格式,包括不同的视角。基于殖民后and decolonial studies, this new展望篇presents for an不断扩大cinema—one in which土著filmmakers and are their电影circulating more and more in non-thematic电影节日,安比牛角面包和外部的their own最终讨论与纱布to a大and more intercultural提供了多样化的观众,不要不相信可能性互动与对话。同时,Cine Kurumin的实现证明了本土音像制作能够在电影制作人、策展人和普通观众之间激发一种有希望的跨文化关系。
Indigenous Cinema in Expansion: Challenges and Promises of an Intercultural Relationship
Résumé:Les auteures dressent le portrait tant des défis actuels que des possibilités qui naissent des relations interculturelles se tissant entre commissaires et cinéastes autoch-tones et non-autochtones dans le cadre du plus grand festival du film autochtone du Brésil, Cine Kurumin. Ce festival annuel, fondé en 2011, se déroule dans des villages ruraux autochtones, de même que dans des métropoles brésiliennes, attirant ainsi des auditoires variés. Le festival est ouvert aux cinéastes autochtones et non-autochtones qui produisent du matériel audiovisuel portant sur des sujets autochtones de partout dans le monde. Divers processus créatifs y sont encouragés grâce à l’organisation d’ateliers de scénarisation, et des partenariats établis avec des chaînes de télévision permettent une plus large diffusion des films sélectionnés. Alors que les productions audiovisuelles autochtones se développent, leurs contenus se diversifient ; elles englobent en effet de plus en plus de thèmes et de styles, de formats et de perspectives variées. En s’appuyant sur un cadre théorique postcolonial et décolonial, les auteures proposent de nouvelles perspectives sur un cinéma en pleine expansion ; les réalisateurs autochtones et leurs films circulent de plus en plus au sein de festivals non thématiques, reçoivent des prix et font rayonner leurs propres voix et points de vue auprès de publics variés, ce qui crée de nombreuses possibilités d’interactions et de dialogues interculturels. En outre, la mise sur pied de Cine Kurumin témoigne du pouvoir des productions audiovisuelles autochtones de générer des relations interculturelles entre cinéastes, commissaires et public.Abstract:This article discusses some of the current challenges and promises in the inter-cultural relationship between Indigenous and non-Indigenous curators and filmmakers in the largest Indigenous film festival in Brazil, Cine Kurumin. This annual film festival, established in 2011, takes place in Indigenous rural villages and in Brazilian metropolises, attracting all sorts of audiences. The festival is open to Indigenous and non-Indigenous filmmakers who produce audiovisual material focusing on Indigenous topics around the world. It supports creative processes, by organizing scriptwriting workshops, for example, while also promoting the circulation of Indigenous films through partnerships with television channels. As Indigenous audiovisual production grows, it also diversifies, encompassing ever more themes, styles, and directors, expanding formats and including different perspectives. Based on postcolonial and decolonial studies, this article presents new perspectives for an expanding cinema—one in which Indigenous filmmakers and their films are circulating more and more in non-thematic film festivals, receiving prizes and disseminating their own discourse and gaze to a larger and more diverse audience, which creates possibilities for intercultural interaction and dialogue. At the same time, the realization of Cine Kurumin is evidence of the ability of Indigenous audiovisual production to stimulate a promising intercultural relationship between filmmakers, curators, and the general audience.