索姆河战役:观众看到了什么

Seth Feldman
{"title":"索姆河战役:观众看到了什么","authors":"Seth Feldman","doi":"10.3138/CJFS.27.2.2018-0015","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Résumé:La Bataille de la Somme (The Battle of the Somme — Geoffrey Malins et John Benjamin — plus communément « JB » — McDowell, 1916) est un film produit par un comité, tourné par des caméramans envoyés au front pour recueillir diverses images, et monté de la manière la plus dépouillée possible par un monteur surnommé « le boucher » par les caméramans du milieu cinématographique. Le très vaste public de La Bataille de la Somme en a néanmoins fait le film documentaire le plus regardé à avoir été réalisé au cours de la Grande Guerre. Tourné aux premiers jours de la bataille de la Somme, il est sorti en salle alors que les combats, qui allaient durer quatre mois et demi, faisaient toujours rage. De l’avis de David Williams, il s’agissait là du « premier événement médiatique de l’histoire ». D’autres auteurs l’ont évoqué comme étant le premier documentaire. Que ces affirmations soient justes ou non, La Bataille de la Somme a donné naissance à un authentique public du documentaire, selon l’auteur. L’étude proposée n’est cependant pas une analyse classique d’audience — un travail déjà réalisé —, mais bien le compte rendu d’une analyse visant à déterminer comment le public a littéralement vu ce film, des repères qui sont moins apparents aujourd’hui qu’ils ne l’étaient en 1916.Abstract:Battle of the Somme (Geoffrey Malins and John Benjamin—or “JB,” as he is more commonly known—McDowell, 1916) was produced by a committee, shot by camera operators sent to the front to gather miscellaneous footage, and edited as straightforwardly as possible by an editor known to camera operators throughout the film world as “the butcher.” Nevertheless, the enormous audiences for the film made Battle of the Somme the most widely watched non-fiction film made during the Great War. Shot in the opening days of the Somme, it was released while the four-and-a-half-month-long battle was still being fought. This made it, as David Williams claims, “the first media event in history.” Other writers have cited it as the first documentary. Whether or not this is true, this article will argue that Battle of the Somme generated a genuine documentary audience. However, the article is not a study of spectatorship in a conventional way. That work has already been done. Rather, the purpose is to look at the way audiences literally saw the film, cues that are less than apparent today than they were in 1916.","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Battle of the Somme: What the Audience Saw\",\"authors\":\"Seth Feldman\",\"doi\":\"10.3138/CJFS.27.2.2018-0015\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Résumé:La Bataille de la Somme (The Battle of the Somme — Geoffrey Malins et John Benjamin — plus communément « JB » — McDowell, 1916) est un film produit par un comité, tourné par des caméramans envoyés au front pour recueillir diverses images, et monté de la manière la plus dépouillée possible par un monteur surnommé « le boucher » par les caméramans du milieu cinématographique. Le très vaste public de La Bataille de la Somme en a néanmoins fait le film documentaire le plus regardé à avoir été réalisé au cours de la Grande Guerre. Tourné aux premiers jours de la bataille de la Somme, il est sorti en salle alors que les combats, qui allaient durer quatre mois et demi, faisaient toujours rage. De l’avis de David Williams, il s’agissait là du « premier événement médiatique de l’histoire ». D’autres auteurs l’ont évoqué comme étant le premier documentaire. Que ces affirmations soient justes ou non, La Bataille de la Somme a donné naissance à un authentique public du documentaire, selon l’auteur. L’étude proposée n’est cependant pas une analyse classique d’audience — un travail déjà réalisé —, mais bien le compte rendu d’une analyse visant à déterminer comment le public a littéralement vu ce film, des repères qui sont moins apparents aujourd’hui qu’ils ne l’étaient en 1916.Abstract:Battle of the Somme (Geoffrey Malins and John Benjamin—or “JB,” as he is more commonly known—McDowell, 1916) was produced by a committee, shot by camera operators sent to the front to gather miscellaneous footage, and edited as straightforwardly as possible by an editor known to camera operators throughout the film world as “the butcher.” Nevertheless, the enormous audiences for the film made Battle of the Somme the most widely watched non-fiction film made during the Great War. Shot in the opening days of the Somme, it was released while the four-and-a-half-month-long battle was still being fought. This made it, as David Williams claims, “the first media event in history.” Other writers have cited it as the first documentary. Whether or not this is true, this article will argue that Battle of the Somme generated a genuine documentary audience. However, the article is not a study of spectatorship in a conventional way. That work has already been done. Rather, the purpose is to look at the way audiences literally saw the film, cues that are less than apparent today than they were in 1916.\",\"PeriodicalId\":181025,\"journal\":{\"name\":\"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques\",\"volume\":\"26 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2018-10-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3138/CJFS.27.2.2018-0015\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/CJFS.27.2.2018-0015","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0

摘要

摘要:索姆战役(The Battle of The总和—Geoffrey聪明和John Benjamin—最常见的«JB»麦克道尔—1916)是由一个委员会制作的一部影片,拍摄由caméramans奔赴前线,收集各种图像、和安装方式尽可能洗劫一空的一所称为«»屠夫钳工caméramans介质的电影。然而,索姆河战役的大量观众使它成为第一次世界大战期间观看人数最多的纪录片。这部电影拍摄于索姆河战役的最初几天,在原定持续四个半月的战斗仍在激烈的时候上映。在大卫·威廉姆斯看来,这是“历史上第一次媒体事件”。其他作家称它为第一部纪录片。根据作者的说法,不管这些说法是否正确,索姆河之战为这部纪录片带来了真正的观众。然而,这项提议的研究并不是对观众的经典分析——这是一项已经完成的工作——而是一项分析的报告,旨在确定观众实际上是如何观看这部电影的,这些基准在今天已经不像1916年那么明显了。文摘:Battle of the sum (Geoffrey聪明and John Benjamin—黄金“JB”、as he is more普遍抱怨known麦克道尔—1916),或由a committee),镜头将军camera运营商觉得to the front to gather杂项修订footage, and as straightforwardly居然可以编辑by an editor known to the world as“电影摄像机,运营商在the屠夫。”然而,这部电影的巨大观众使索姆河战役成为二战期间观看人数最多的非小说类电影。在索姆河的开局中,它被释放了,而四个半月的战斗还在继续。正如大卫·威廉姆斯所说,这是“历史上第一个媒体事件”。= =地理= =根据美国人口普查,该镇的土地面积为。如果or not this is true, this will 6873篇that Battle of the总和他讨论了真正的纪录片收视率。野孩,is not a study of spectatorship in the篇常规way。这项工作已经完成了。相反,目的是看看观众是如何真正看到这部电影的,这在今天并不像1916年那样明显。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
查看原文
分享 分享
微信好友 朋友圈 QQ好友 复制链接
本刊更多论文
Battle of the Somme: What the Audience Saw
Résumé:La Bataille de la Somme (The Battle of the Somme — Geoffrey Malins et John Benjamin — plus communément « JB » — McDowell, 1916) est un film produit par un comité, tourné par des caméramans envoyés au front pour recueillir diverses images, et monté de la manière la plus dépouillée possible par un monteur surnommé « le boucher » par les caméramans du milieu cinématographique. Le très vaste public de La Bataille de la Somme en a néanmoins fait le film documentaire le plus regardé à avoir été réalisé au cours de la Grande Guerre. Tourné aux premiers jours de la bataille de la Somme, il est sorti en salle alors que les combats, qui allaient durer quatre mois et demi, faisaient toujours rage. De l’avis de David Williams, il s’agissait là du « premier événement médiatique de l’histoire ». D’autres auteurs l’ont évoqué comme étant le premier documentaire. Que ces affirmations soient justes ou non, La Bataille de la Somme a donné naissance à un authentique public du documentaire, selon l’auteur. L’étude proposée n’est cependant pas une analyse classique d’audience — un travail déjà réalisé —, mais bien le compte rendu d’une analyse visant à déterminer comment le public a littéralement vu ce film, des repères qui sont moins apparents aujourd’hui qu’ils ne l’étaient en 1916.Abstract:Battle of the Somme (Geoffrey Malins and John Benjamin—or “JB,” as he is more commonly known—McDowell, 1916) was produced by a committee, shot by camera operators sent to the front to gather miscellaneous footage, and edited as straightforwardly as possible by an editor known to camera operators throughout the film world as “the butcher.” Nevertheless, the enormous audiences for the film made Battle of the Somme the most widely watched non-fiction film made during the Great War. Shot in the opening days of the Somme, it was released while the four-and-a-half-month-long battle was still being fought. This made it, as David Williams claims, “the first media event in history.” Other writers have cited it as the first documentary. Whether or not this is true, this article will argue that Battle of the Somme generated a genuine documentary audience. However, the article is not a study of spectatorship in a conventional way. That work has already been done. Rather, the purpose is to look at the way audiences literally saw the film, cues that are less than apparent today than they were in 1916.
求助全文
通过发布文献求助,成功后即可免费获取论文全文。 去求助
来源期刊
自引率
0.00%
发文量
0
期刊最新文献
The Revisability of Film History "See The Big Picture": Cineplex Entertainment and Branded Cinemagoing The Imagination at War: Visionary Poetics in Humphrey Jennings's "I See London" and London Can Take It! Closing the Gap: Storytelling in Nonfiction Virtual Reality Excavating Animal Planet's Lost Tapes: The Unruly Images of a Posthuman Counter-Archive
×
引用
GB/T 7714-2015
复制
MLA
复制
APA
复制
导出至
BibTeX EndNote RefMan NoteFirst NoteExpress
×
×
提示
您的信息不完整,为了账户安全,请先补充。
现在去补充
×
提示
您因"违规操作"
具体请查看互助需知
我知道了
×
提示
现在去查看 取消
×
提示
确定
0
微信
客服QQ
Book学术公众号 扫码关注我们
反馈
×
意见反馈
请填写您的意见或建议
请填写您的手机或邮箱
已复制链接
已复制链接
快去分享给好友吧!
我知道了
×
扫码分享
扫码分享
Book学术官方微信
Book学术文献互助
Book学术文献互助群
群 号:481959085
Book学术
文献互助 智能选刊 最新文献 互助须知 联系我们:info@booksci.cn
Book学术提供免费学术资源搜索服务,方便国内外学者检索中英文文献。致力于提供最便捷和优质的服务体验。
Copyright © 2023 Book学术 All rights reserved.
ghs 京公网安备 11010802042870号 京ICP备2023020795号-1