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This had a corresponding weakening effect on the assimilation policy adopted toward non-British migrants, which was based on Anglo-conformity.À la fin du 19e siècle, pour la première fois de son histoire, le Canada commençait à accueillir des vagues importantes d’immigrants non britanniques. Ces nouveaux arrivants entraient dans un pays qui se percevait en grande partie comme une société britannique. Les anglophones canadiens se considéraient en effet comme une composante centrale de la « race » britannique mondiale. Les francophones, en revanche, étaient de toute évidence exclus de cette identité ethnique. Par ailleurs, une autre composante essentielle de l’identité nationale canadienne anglophone était la pérennité du pays en tant que société blanche. Les immigrants blancs non britanniques étaient donc tenus de s’assimiler sans délai à la société anglophone anglocentrique. Mais dans les années 1950, l’identité britannique des anglophones du Canada a commencé à s’effriter lentement. 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“Anglo-Conformity”: Assimilation Policy in Canada, 1890s–1950s
In the late nineteenth century Canada started to receive large waves of non-British migrants for the very first time in its history. These new settlers arrived in a country that saw itself very much as a British society. English-speaking Canadians considered themselves a core part of a worldwide British race. French Canadians, however, were obviously excluded from this ethnic identity. The maintenance of the country as a white society was also an integral part of English-speaking Canada’s national identity. Thus, white non-British migrants were required to assimilate into this English-speaking Canadian or Anglocentric society without delay. But in the early 1950s the British identity of English-speaking Canada began to decline ever so slowly. The first steps toward the gradual breakdown of the White Canada policy also occurred at this time. This had a corresponding weakening effect on the assimilation policy adopted toward non-British migrants, which was based on Anglo-conformity.À la fin du 19e siècle, pour la première fois de son histoire, le Canada commençait à accueillir des vagues importantes d’immigrants non britanniques. Ces nouveaux arrivants entraient dans un pays qui se percevait en grande partie comme une société britannique. Les anglophones canadiens se considéraient en effet comme une composante centrale de la « race » britannique mondiale. Les francophones, en revanche, étaient de toute évidence exclus de cette identité ethnique. Par ailleurs, une autre composante essentielle de l’identité nationale canadienne anglophone était la pérennité du pays en tant que société blanche. Les immigrants blancs non britanniques étaient donc tenus de s’assimiler sans délai à la société anglophone anglocentrique. Mais dans les années 1950, l’identité britannique des anglophones du Canada a commencé à s’effriter lentement. La politique du « White Canada » a aussi commencé à se fissurer à ce moment-là, et cela a affaibli conséquemment la politique d’assimilation reposant sur « l’angloconformité » adoptée envers les immigrants non britanniques.