Adoptant le prisme de la parentalité, cet article se veut explorer les différents sens du passage au sein des établissements de la protection de l’enfance. L’enfant n’est pas le seul passager de l’aide sociale à l’enfance (ASE), il entraîne avec lui sa famille et notamment ses parents qui sont la plupart du temps, par leur comportement, les initiateurs des mesures. Ces vingt dernières années, la place de la famille a évolué au sein des établissements de l’ASE. Les professionnels sont amenés à prendre en compte les difficultés des parents tout comme leurs ressources afin d’envisager dès le début, la fin de l’accompagnement. Au travers d’une revue de la littérature, nous développons la notion de passage au regard de trois dimensions. Que signifie passer par les établissements de l’ASE ? Comment se manifeste le positionnement professionnel du passeur ? Et comment accompagner la transition vers un pouvoir d’agir parental respectueux de l’enfant ?
{"title":"Protection de l’enfance : du passeur de savoir à l’acteur de savoir","authors":"Manon Grandval","doi":"10.57086/strathese.662","DOIUrl":"https://doi.org/10.57086/strathese.662","url":null,"abstract":"Adoptant le prisme de la parentalité, cet article se veut explorer les différents sens du passage au sein des établissements de la protection de l’enfance. L’enfant n’est pas le seul passager de l’aide sociale à l’enfance (ASE), il entraîne avec lui sa famille et notamment ses parents qui sont la plupart du temps, par leur comportement, les initiateurs des mesures. Ces vingt dernières années, la place de la famille a évolué au sein des établissements de l’ASE. Les professionnels sont amenés à prendre en compte les difficultés des parents tout comme leurs ressources afin d’envisager dès le début, la fin de l’accompagnement. Au travers d’une revue de la littérature, nous développons la notion de passage au regard de trois dimensions. Que signifie passer par les établissements de l’ASE ? Comment se manifeste le positionnement professionnel du passeur ? Et comment accompagner la transition vers un pouvoir d’agir parental respectueux de l’enfant ?","PeriodicalId":205817,"journal":{"name":"Réseau(x) et passage(s)","volume":"23 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-10-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129622122","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Apprendre est une pulsion vitale. Mais qu’est-ce qu’apprendre signifie ? Tout le monde apprend-il de la même manière ? Comment les processus d’apprentissage s’amorcent-ils? Sur la scène éducative, quelle place l’enseignant occupe-t-il ? Et l’apprenant ? L’enseignant est-il encore un passeur de savoirs en face d’un apprenant qui ne fait que recevoir ? Ou ce dernier a déjà dépassé la position passive pour devenir acteur de son apprentissage ? Dans les relations éducatives faut-il considérer les apprenants comme étant les seuls à apprendre ? Pour aller plus loin dans la réflexion faudrait-il envisager la réciprocité comme une passerelle menant à une coopération dans la construction des connaissances ? La pédagogie des réseaux d’échanges réciproques de savoirs deviendra-t-elle une approche motivante pour apprendre différemment ? Ce travail de recherche portera sur le passage de l’enseignant-savant-passeur de savoirs vers une conception visant plutôt une co-constructrion de savoirs et son interrogation sera au centre de notre analyse.
{"title":"La réciprocité éducative : passage de la transmission à la co-construction des savoirs","authors":"Katia Abou Nasr","doi":"10.57086/strathese.674","DOIUrl":"https://doi.org/10.57086/strathese.674","url":null,"abstract":"Apprendre est une pulsion vitale. Mais qu’est-ce qu’apprendre signifie ? Tout le monde apprend-il de la même manière ? Comment les processus d’apprentissage s’amorcent-ils? Sur la scène éducative, quelle place l’enseignant occupe-t-il ? Et l’apprenant ? L’enseignant est-il encore un passeur de savoirs en face d’un apprenant qui ne fait que recevoir ? Ou ce dernier a déjà dépassé la position passive pour devenir acteur de son apprentissage ? Dans les relations éducatives faut-il considérer les apprenants comme étant les seuls à apprendre ? Pour aller plus loin dans la réflexion faudrait-il envisager la réciprocité comme une passerelle menant à une coopération dans la construction des connaissances ? La pédagogie des réseaux d’échanges réciproques de savoirs deviendra-t-elle une approche motivante pour apprendre différemment ? Ce travail de recherche portera sur le passage de l’enseignant-savant-passeur de savoirs vers une conception visant plutôt une co-constructrion de savoirs et son interrogation sera au centre de notre analyse.","PeriodicalId":205817,"journal":{"name":"Réseau(x) et passage(s)","volume":"440 ","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-10-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114058615","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’Archivio Graziano Arici représente, en plus d'un million deux cent mille images, un aspect de la culture artistique du vingtième et du vingt-et-unième siècle. Elle rassemble les productions de Graziano Arici, mais regroupe aussi d'autres archives photographiques. C’est la plus grande archive privée européenne de portraits d’artistes ; issue de la production d’un photographe professionnel, elle se transforme peu à peu en un lieu hybride, et dont le sens, l’utilisation et la réception sont changés par ce qu’il se trouve recevoir. Cette archive est, dès le départ, conçue comme une forme-conservatoire, destinée à représenter un temps ; elle est un témoignage porté par un auteur sur son époque. Par l’acquisition de fractions d’archives photographiques, la préservation des images, et par ses créations, le photographe se fait l’héritier d’un domaine artistique, mais aussi son passeur.
{"title":"Le photographe et les intercesseurs","authors":"Ariane-Esther Carmignac","doi":"10.57086/strathese.686","DOIUrl":"https://doi.org/10.57086/strathese.686","url":null,"abstract":"L’Archivio Graziano Arici représente, en plus d'un million deux cent mille images, un aspect de la culture artistique du vingtième et du vingt-et-unième siècle. Elle rassemble les productions de Graziano Arici, mais regroupe aussi d'autres archives photographiques. C’est la plus grande archive privée européenne de portraits d’artistes ; issue de la production d’un photographe professionnel, elle se transforme peu à peu en un lieu hybride, et dont le sens, l’utilisation et la réception sont changés par ce qu’il se trouve recevoir. Cette archive est, dès le départ, conçue comme une forme-conservatoire, destinée à représenter un temps ; elle est un témoignage porté par un auteur sur son époque. Par l’acquisition de fractions d’archives photographiques, la préservation des images, et par ses créations, le photographe se fait l’héritier d’un domaine artistique, mais aussi son passeur.","PeriodicalId":205817,"journal":{"name":"Réseau(x) et passage(s)","volume":"3 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-10-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126708181","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Depuis la Refondation de l’École en 2014, les REP+ (Réseaux d’Éducation Prioritaire Renforcée) se dessinent au sein du paysage éducatif français. Dans cette dynamique d’activité en réseau, notre intervention-recherche est menée depuis 2015 dans un collège REP+ du sud de la France. Les travaux mobilisent le cadre théorique de l’ergonomie et de la clinique de l’activité associées aux apports sociologiques. Ils s’attachent à observer, analyser et accompagner l’activité des encadrants. Afin de comprendre la régulation de ce réseau complexe, nous étudierons notamment ses mécanismes sous-jacents en lien avec les leviers d’activité des personnels en charge du pilotage. Les données empiriques nous éclairent quant aux modalités de relais de la prescription dans une relation ascendante mais aussi longitudinale favorisant une culture-réseau. Ce processus s’exercerait par une activité communicationnelle dense, représentée par un tissage de liens interpersonnels fréquents et pragmatiques.
自2014年学校重建以来,REP+ (reseaux d ' education优先加强)在法国的教育景观中脱颖而出。在这种动态的网络活动中,我们的干预研究自2015年以来一直在法国南部的一所REP+学院进行。这项工作调动了与社会学贡献相关的人体工程学和临床活动的理论框架。他们致力于观察、分析和支持主管的活动。为了理解这一复杂网络的监管,我们将特别研究其与管理人员活动杠杆相关的潜在机制。经验数据告诉我们,处方是如何在一种自下而上的关系中传递的,同时也是一种有利于网络文化的纵向关系。这一过程将通过密集的交际活动来实现,其代表是频繁和务实的人际关系的编织。
{"title":"Complexité et dynamique des réseaux en REP+","authors":"Carole Véjux","doi":"10.57086/strathese.650","DOIUrl":"https://doi.org/10.57086/strathese.650","url":null,"abstract":"Depuis la Refondation de l’École en 2014, les REP+ (Réseaux d’Éducation Prioritaire Renforcée) se dessinent au sein du paysage éducatif français. Dans cette dynamique d’activité en réseau, notre intervention-recherche est menée depuis 2015 dans un collège REP+ du sud de la France. Les travaux mobilisent le cadre théorique de l’ergonomie et de la clinique de l’activité associées aux apports sociologiques. Ils s’attachent à observer, analyser et accompagner l’activité des encadrants. Afin de comprendre la régulation de ce réseau complexe, nous étudierons notamment ses mécanismes sous-jacents en lien avec les leviers d’activité des personnels en charge du pilotage. Les données empiriques nous éclairent quant aux modalités de relais de la prescription dans une relation ascendante mais aussi longitudinale favorisant une culture-réseau. Ce processus s’exercerait par une activité communicationnelle dense, représentée par un tissage de liens interpersonnels fréquents et pragmatiques.","PeriodicalId":205817,"journal":{"name":"Réseau(x) et passage(s)","volume":"3 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-10-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126092112","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les réseaux tissent des relations humaines. L’apparition de l’Internet a donné une nouvelle dimension à la société de l’information et de la communication. L’utilisation des réseaux informatiques, dans un cadre pédagogique d’enseignement ou de formation, permet de mailler l’accès aux connaissances et aux compétences. C’est le cas des formations ouvertes à distance (FOAD). Les outils qu’elles intègrent permettent-ils une meilleure communication entre les apprenants ? Sont-ils suffisants pour créer une communauté d’apprenants ? Cette contribution montre certaines facettes de ce qui se tisse dans le cadre de formations ouvertes et à distance et pose la question de l’utilisation des réseaux sociaux en formation à distance.
{"title":"FOAD (Formation Ouverte à Distance) et réseaux","authors":"Jean-François Plateau","doi":"10.57086/strathese.640","DOIUrl":"https://doi.org/10.57086/strathese.640","url":null,"abstract":"Les réseaux tissent des relations humaines. L’apparition de l’Internet a donné une nouvelle dimension à la société de l’information et de la communication. L’utilisation des réseaux informatiques, dans un cadre pédagogique d’enseignement ou de formation, permet de mailler l’accès aux connaissances et aux compétences. C’est le cas des formations ouvertes à distance (FOAD). Les outils qu’elles intègrent permettent-ils une meilleure communication entre les apprenants ? Sont-ils suffisants pour créer une communauté d’apprenants ? Cette contribution montre certaines facettes de ce qui se tisse dans le cadre de formations ouvertes et à distance et pose la question de l’utilisation des réseaux sociaux en formation à distance.","PeriodicalId":205817,"journal":{"name":"Réseau(x) et passage(s)","volume":"2 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-07-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124244721","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’identité architecturale et urbaine constitue un questionnement primordial dans tout projet ou intervention sur le tissu de la ville. L’identité forme un emblème illustrant la continuité dans le temps et la relation de la ville avec ses occupants, leur vie, leurs activités et leur appropriation de l’espace. Les entrées en villes, premier composant représentatif de la ville, connaissent une crise d’identité alarmante, entre la forme matérielle de la porte, connue depuis l’aube des temps et l’entité fonctionnelle assurant le passage de l’extérieur à l’intérieur de la ville. À travers les courants qui ont dominé le monde urbain, les pensées architecturales et la société entière depuis la Deuxième Guerre mondiale, une mutation considérable a touché les entrées, leurs figures, leurs usages et leurs destinations. D’une forme symbolique qui dépend des spécificités de chaque ville vers une forme fonctionnelle et universelle : de la modernité à la surmodernité de notre société, l’identité de cet espace a été mise en question. Fondées sur l’évolution historique des entrées, l’observation et le diagnostic de leurs nouvelles figures architecturales et urbaines, montrent la métamorphose de leur identité.
{"title":"Les entrées en ville. Une lecture architecturale de leur identité : de sa disparition dans la modernité à sa déformation dans la surmodernité","authors":"Somia Merriout","doi":"10.57086/strathese.696","DOIUrl":"https://doi.org/10.57086/strathese.696","url":null,"abstract":"L’identité architecturale et urbaine constitue un questionnement primordial dans tout projet ou intervention sur le tissu de la ville. L’identité forme un emblème illustrant la continuité dans le temps et la relation de la ville avec ses occupants, leur vie, leurs activités et leur appropriation de l’espace. Les entrées en villes, premier composant représentatif de la ville, connaissent une crise d’identité alarmante, entre la forme matérielle de la porte, connue depuis l’aube des temps et l’entité fonctionnelle assurant le passage de l’extérieur à l’intérieur de la ville. À travers les courants qui ont dominé le monde urbain, les pensées architecturales et la société entière depuis la Deuxième Guerre mondiale, une mutation considérable a touché les entrées, leurs figures, leurs usages et leurs destinations. D’une forme symbolique qui dépend des spécificités de chaque ville vers une forme fonctionnelle et universelle : de la modernité à la surmodernité de notre société, l’identité de cet espace a été mise en question. Fondées sur l’évolution historique des entrées, l’observation et le diagnostic de leurs nouvelles figures architecturales et urbaines, montrent la métamorphose de leur identité.","PeriodicalId":205817,"journal":{"name":"Réseau(x) et passage(s)","volume":"284 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-07-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124539960","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les projets urbains et territoriaux sont à considérer aujourd’hui comme une « forme de recherche » spécifique productrice de connaissance – « construite avec des outils et à travers des opérations qui lui sont propres » (Viggano, 2012) – qui permet de questionner la fabrique contemporaine de la ville et du territoire. Point de rencontre entre les réseaux et l’urbain, la gare contemporaine est devenue récemment un point de passage presque inévitable des déplacements quotidiens, lieu-entre-deux-mouvements (Amar, 2010) que les architectes, les urbanistes, les ingénieurs transport, les philosophes et les artistes pensent et conçoivent comme une expérience synesthétique et cinétique renouvelée. À travers le travail de Jacques Ferrier et de son agence Sensual City Studio pour les gares du Grand Paris Express, cet article aura pour objectif de s’interroger sur les « empreintes » (Shannon Smets, 2010) des réseaux de mobilité sur les territoires métropolitains, et sur les « impressions » suscitées par ces lieux sur les voyageurs lors de leur passage en gare.
城市和地区的项目研究把今天看作一种«»出品的具体知识—«构造与行动的工具,并通过自己的»(beauty Viggano—2012),使得当代造城和国土。网络和城市之间的交汇点,车站最近已成为当代几乎不可避免的一个过境点的日常出行,lieu-entre-deux-mouvements (Amar, 2010),建筑师、规划师、工程师、运输等哲学家和艺术家的思维和设计synesthétique体验和新的动能。穿越Jacques Ferrier)及其工作机构Sensual Studio City)对于大巴黎车站特快,该条的目的将是探讨«»(Shannon指纹Smets, 2010)移动网络对大都市的领地,并且这些地点所引发的«»印象上的旅客进站通行时。
{"title":"Empreintes et impressions de la mobilité métropolitaine : la gare contemporaine, du réseau à la ville","authors":"Lionel Debus","doi":"10.57086/strathese.708","DOIUrl":"https://doi.org/10.57086/strathese.708","url":null,"abstract":"Les projets urbains et territoriaux sont à considérer aujourd’hui comme une « forme de recherche » spécifique productrice de connaissance – « construite avec des outils et à travers des opérations qui lui sont propres » (Viggano, 2012) – qui permet de questionner la fabrique contemporaine de la ville et du territoire. Point de rencontre entre les réseaux et l’urbain, la gare contemporaine est devenue récemment un point de passage presque inévitable des déplacements quotidiens, lieu-entre-deux-mouvements (Amar, 2010) que les architectes, les urbanistes, les ingénieurs transport, les philosophes et les artistes pensent et conçoivent comme une expérience synesthétique et cinétique renouvelée. À travers le travail de Jacques Ferrier et de son agence Sensual City Studio pour les gares du Grand Paris Express, cet article aura pour objectif de s’interroger sur les « empreintes » (Shannon Smets, 2010) des réseaux de mobilité sur les territoires métropolitains, et sur les « impressions » suscitées par ces lieux sur les voyageurs lors de leur passage en gare.","PeriodicalId":205817,"journal":{"name":"Réseau(x) et passage(s)","volume":"18 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-11-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116750964","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}