Les adverbiaux ont fait l’objet de nombreuses analyses en linguistique, que ce soit dans une perspective classificatoire ou, comme ici, variationnelle. Pourtant, les adverbiaux construits selon le schéma ‹PRÉP+ADJ›, comme en grand et par exprès , sont passés largement inaperçus dans la grammaticographie. Depuis peu, le projet panroman The Third Way en retrace l’évolution depuis le latin. Le présent article en cible une centaine en français en Amérique du Nord. L’analyse morphosyntaxique et sémantique confirme leur diversité et leur vitalité dans une perspective historico-variétale, qui tranchent avec leur forte marginalisation en Europe dès le xvii e siècle.
副词一直是语言学中的重要分析对象,无论是从分类的角度还是从变格的角度来看都是如此。然而,在语法学中,按照 "PREP+ADJ "模式构造的副词,如 en grand 和 par exprès ,在很大程度上没有引起人们的注意。最近,泛罗马项目 "第三条道路"(The Third Way)开始追踪它们自拉丁语以来的发展。本文将重点讨论北美法语中的约一百个此类词汇。语法和语义分析从历史变体的角度证实了它们的多样性和生命力,这与它们从十八世纪起在欧洲明显边缘化的情况形成了鲜明对比。
{"title":"L’adverbial prépositionnel à base adjectivale en français en Amérique du Nord : diachronie, vitalité, diversité","authors":"Inka Wissner","doi":"10.3917/lf.221.0107","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lf.221.0107","url":null,"abstract":"Les adverbiaux ont fait l’objet de nombreuses analyses en linguistique, que ce soit dans une perspective classificatoire ou, comme ici, variationnelle. Pourtant, les adverbiaux construits selon le schéma ‹PRÉP+ADJ›, comme en grand et par exprès , sont passés largement inaperçus dans la grammaticographie. Depuis peu, le projet panroman The Third Way en retrace l’évolution depuis le latin. Le présent article en cible une centaine en français en Amérique du Nord. L’analyse morphosyntaxique et sémantique confirme leur diversité et leur vitalité dans une perspective historico-variétale, qui tranchent avec leur forte marginalisation en Europe dès le xvii e siècle.","PeriodicalId":507688,"journal":{"name":"Langue française","volume":"8 22","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140397186","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article est une contribution à la recherche sur la variation diatopique du français dans le domaine grammatical, ainsi qu’à l’étude des mots italiens dans les espaces francophones. L’analyse quantitative d’un ensemble de données textuelles tirées de la base europresse a montré que l’intégration morphosyntaxique de certains italianismes culinaires varie entre le français métropolitain et le français canadien. Notre hypothèse est que la manière dans laquelle ce dernier a intégré ces emprunts dans ses structures morphosyntaxiques (c.-à-d. les catégories linguistiques du genre et du nombre) – singulière par rapport au français hexagonal en ce qu’elle reflète une autre manière de conceptualiser et de catégoriser les mêmes objets – aurait été influencée par le contact avec l’anglo-américain.
{"title":"L’intégration morphosyntaxique des italianismes culinaires en français : variation diatopique et emprunt","authors":"Nicole Pypaert","doi":"10.3917/lf.221.0123","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lf.221.0123","url":null,"abstract":"Cet article est une contribution à la recherche sur la variation diatopique du français dans le domaine grammatical, ainsi qu’à l’étude des mots italiens dans les espaces francophones. L’analyse quantitative d’un ensemble de données textuelles tirées de la base europresse a montré que l’intégration morphosyntaxique de certains italianismes culinaires varie entre le français métropolitain et le français canadien. Notre hypothèse est que la manière dans laquelle ce dernier a intégré ces emprunts dans ses structures morphosyntaxiques (c.-à-d. les catégories linguistiques du genre et du nombre) – singulière par rapport au français hexagonal en ce qu’elle reflète une autre manière de conceptualiser et de catégoriser les mêmes objets – aurait été influencée par le contact avec l’anglo-américain.","PeriodicalId":507688,"journal":{"name":"Langue française","volume":"10 8","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140397295","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le présent article porte sur le Corpus du Français Parlé en République du Congo ( cfprc ) dans lequel la combinatoire et tout constitue un marqueur discursif, un segment non régi en périphérie droite de l’unité syntaxique prédicative, ce qui en facilite la segmentation dans le discours. Au-delà de la fonction d’extenseur que revêt et tout dans l’interaction verbale, ce marqueur véhicule également une valeur intersubjective, une inférence orientant l’interprétation du discours dans un cadre conversationnel.
本文的研究对象是刚果共和国法语语料库(cfprc),在该语料库中,组合词 et tout 构成了一个话语标记,它是谓语句法单位右外围的一个非规范语段,有助于在话语中进行分段。除了 et tout 在言语互动中的扩展功能外,该标记还传达了一种主体间价值,即在会话框架内指导话语解释的推论。
{"title":"Sur l’usage du marqueur extensif et tout en français parlé en République du Congo","authors":"Chancel Préfina Ntouta","doi":"10.3917/lf.221.0039","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lf.221.0039","url":null,"abstract":"Le présent article porte sur le Corpus du Français Parlé en République du Congo ( cfprc ) dans lequel la combinatoire et tout constitue un marqueur discursif, un segment non régi en périphérie droite de l’unité syntaxique prédicative, ce qui en facilite la segmentation dans le discours. Au-delà de la fonction d’extenseur que revêt et tout dans l’interaction verbale, ce marqueur véhicule également une valeur intersubjective, une inférence orientant l’interprétation du discours dans un cadre conversationnel.","PeriodicalId":507688,"journal":{"name":"Langue française","volume":"5 12","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140397428","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le présent article traite de l’interrogation totale directe en français québécois spontané des années 2000, dans une perspective sémantico-syntaxique. Trois procédés interrogatifs sont examinés : l’interrogative par inversion du verbe et du pronom, l’interrogative comportant le morphème est-ce que en tête de phrase et, enfin, l’interrogative impliquant le morphème interrogatif - tu postposé au verbe fléchi ou à l’auxiliaire. L’échantillon étudié a été extrait du Corpus de français parlé au Québec (2006-2019) ; sa taille est de 701 occurrences pour l’ensemble des trois procédés interrogatifs. L’objectif est d’identifier quelques constructions sémantico-syntaxiques saillantes propres à chacun d’entre eux.
本文从语义和句法的角度研究了 2000 年代魁北克法语中的直接问句。文章考察了三种疑问句的使用过程:动词和代词倒置的疑问句,句头带有词素 est-ce que 的疑问句,以及最后一种涉及词素 tu 后置到动词或助词的疑问句。所研究的样本提取自《魁北克法语语料库》(2006-2019 年);其规模为所有三个疑问句过程的 701 次出现。研究的目的是找出这三个过程各自特有的一些突出的语义句法结构。
{"title":"Les procédés (morpho-)syntaxiques de l’interrogation totale directe en français québécois des années 2000 : l’as-tu lu ?, tu l’as-tu lu ?, est-ce que tu l’as lu ?","authors":"Myriam Bergeron-Maguire, G. Dostie, F. Lefeuvre","doi":"10.3917/lf.221.0021","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lf.221.0021","url":null,"abstract":"Le présent article traite de l’interrogation totale directe en français québécois spontané des années 2000, dans une perspective sémantico-syntaxique. Trois procédés interrogatifs sont examinés : l’interrogative par inversion du verbe et du pronom, l’interrogative comportant le morphème est-ce que en tête de phrase et, enfin, l’interrogative impliquant le morphème interrogatif - tu postposé au verbe fléchi ou à l’auxiliaire. L’échantillon étudié a été extrait du Corpus de français parlé au Québec (2006-2019) ; sa taille est de 701 occurrences pour l’ensemble des trois procédés interrogatifs. L’objectif est d’identifier quelques constructions sémantico-syntaxiques saillantes propres à chacun d’entre eux.","PeriodicalId":507688,"journal":{"name":"Langue française","volume":"2 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140397688","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La périphrase verbale ‹ vouloir +V inf › pour exprimer l’ultériorité existe depuis l'ancien français, en compétition avec ‹ aller +V inf ›. Cette construction, basée sur des concepts cognitifs universels (aussi présents, entre autres, en anglais et en roumain), survit jusqu’à nos jours, avec des valeurs qui varient selon les régions. Dans cette étude, l'évolution diachronique, l'extension dans les parlers galloromans et les usages contemporains en français sont examinés, avec des données récentes recueillies via la méthode du crowdsourcing . Les résultats d’une analyse portant sur les réponses obtenues auprès de témoins francs-comtois et suisses romands, et évaluant les variables influençant cette construction (personne verbale, modalité, effet lexical), permettent de montrer que la tournure dans son emploi le moins syntaxiquement contraint n’est aujourd’hui guère employée en dehors du Jura franco-suisse, du moins en Europe.
{"title":"Attention, tu veux tomber ! La périphrase verbale ‹vouloir+VINF› à valeur d’ultériorité : panorama diasystémique","authors":"M. Avanzi, A. Thibault","doi":"10.3917/lf.221.0055","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lf.221.0055","url":null,"abstract":"La périphrase verbale ‹ vouloir +V inf › pour exprimer l’ultériorité existe depuis l'ancien français, en compétition avec ‹ aller +V inf ›. Cette construction, basée sur des concepts cognitifs universels (aussi présents, entre autres, en anglais et en roumain), survit jusqu’à nos jours, avec des valeurs qui varient selon les régions. Dans cette étude, l'évolution diachronique, l'extension dans les parlers galloromans et les usages contemporains en français sont examinés, avec des données récentes recueillies via la méthode du crowdsourcing . Les résultats d’une analyse portant sur les réponses obtenues auprès de témoins francs-comtois et suisses romands, et évaluant les variables influençant cette construction (personne verbale, modalité, effet lexical), permettent de montrer que la tournure dans son emploi le moins syntaxiquement contraint n’est aujourd’hui guère employée en dehors du Jura franco-suisse, du moins en Europe.","PeriodicalId":507688,"journal":{"name":"Langue française","volume":"1 4","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140397694","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Décrire les diatopismes grammaticaux du français. Introduction","authors":"Myriam Bergeron-Maguire, G. Dostie, F. Lefeuvre","doi":"10.3917/lf.221.0009","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lf.221.0009","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":507688,"journal":{"name":"Langue française","volume":"6 21","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140397668","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article se penche sur des variantes couramment pratiquées en Suisse romande qui s’inscrivent dans des stratégies socio-pragmatiques de politesse (Brown & Levinson 1987). Trois marqueurs sont examinés, à savoir seulement , gentiment et ou bien à la lumière de données issues principalement du corpus de données orales ofrom (Avanzi et al. 2012-2023). L’examen de chacun d’entre eux montre que ces unités fonctionnent dans des contextes grammaticaux et pragmatiques spécifiques, où ils sont réanalysés comme des marqueurs contribuant à adoucir des comportements potentiellement menaçants pour les faces du destinataire. Dans ces contextes, ils peuvent ainsi servir à contrebalancer l’intensité d’une force illocutoire ( seulement ), d’une modalité déontique ( gentiment ) ou d’une attente de dire ( ou bien ).
{"title":"Sur le fonctionnement de quelques « adoucisseurs » utilisés en Suisse romande : le cas de seulement, gentiment et ou bien","authors":"Laure Anne Johnsen","doi":"10.3917/lf.221.0071","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lf.221.0071","url":null,"abstract":"Cet article se penche sur des variantes couramment pratiquées en Suisse romande qui s’inscrivent dans des stratégies socio-pragmatiques de politesse (Brown & Levinson 1987). Trois marqueurs sont examinés, à savoir seulement , gentiment et ou bien à la lumière de données issues principalement du corpus de données orales ofrom (Avanzi et al. 2012-2023). L’examen de chacun d’entre eux montre que ces unités fonctionnent dans des contextes grammaticaux et pragmatiques spécifiques, où ils sont réanalysés comme des marqueurs contribuant à adoucir des comportements potentiellement menaçants pour les faces du destinataire. Dans ces contextes, ils peuvent ainsi servir à contrebalancer l’intensité d’une force illocutoire ( seulement ), d’une modalité déontique ( gentiment ) ou d’une attente de dire ( ou bien ).","PeriodicalId":507688,"journal":{"name":"Langue française","volume":"2 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140397689","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article a pour but de mettre en lumière un phénomène signalé comme un antillanisme par Germain (1980), qui l’attribue hâtivement à un calque d’une structure grammaticale créole : l’absence de déterminant dans le syntagme prépositionnel à valeur locative pour France . Ce phénomène, largement attesté dans les documents du fonds franco-antillais des prize papers ( xvii e et xviii e siècles), fait l’objet d’une étude plus approfondie, dont les conclusions remettent en question l’hypothèse d’une origine antillaise au profit de celle du maintien d’une structure caractéristique du français en contexte colonial. Différentes hypothèses sont passées en revue afin de mieux comprendre l’apparition de ce phénomène et son maintien, en français contemporain, dans la seule aire antillaise.
{"title":"Un cas d’absence de déterminant en emploi locatif : pour France, un antillanisme grammatical ?","authors":"Claire De Mareschal","doi":"10.3917/lf.221.0093","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lf.221.0093","url":null,"abstract":"Cet article a pour but de mettre en lumière un phénomène signalé comme un antillanisme par Germain (1980), qui l’attribue hâtivement à un calque d’une structure grammaticale créole : l’absence de déterminant dans le syntagme prépositionnel à valeur locative pour France . Ce phénomène, largement attesté dans les documents du fonds franco-antillais des prize papers ( xvii e et xviii e siècles), fait l’objet d’une étude plus approfondie, dont les conclusions remettent en question l’hypothèse d’une origine antillaise au profit de celle du maintien d’une structure caractéristique du français en contexte colonial. Différentes hypothèses sont passées en revue afin de mieux comprendre l’apparition de ce phénomène et son maintien, en français contemporain, dans la seule aire antillaise.","PeriodicalId":507688,"journal":{"name":"Langue française","volume":"7 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140397407","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}