Jean Deshaye, Thomas-Marie Landry, Réal Goudreau, Maïtée Dubois, Marie-Josée Grimard
Au Québec, le conopholis d’Amérique (Conopholis americana [L.] Wallr.) est une plante parasite des racines du chêne rouge (Quercus rubra L.). Désignée espèce vulnérable au Québec, cette plante est beaucoup plus rare que son hôte et se restreint à quelques versants de collines exposés au sud. À la suite de la découverte d’une population totalisant près de 2 000 tiges dans la région de Rawdon, 2 hypothèses ont été explorées pour tenter d’expliquer la répartition de l’espèce, soit : 1) des inventaires insuffisants, 2) la qualité de l’habitat. Selon les résultats obtenus, aucune de ces hypothèses n’apparaît satisfaisante. Des facteurs aléatoires, comme la dispersion par l’ours noir ou le cerf de Virginie, pourraient être en cause.
在魁北克,conopholis americana (conopholis americana)。是一种寄生在红橡树(Quercus rubra L.)根部的植物。在魁北克被指定为脆弱物种,这种植物比它的宿主稀有得多,仅限于几个向南暴露的山坡。在罗登地区发现了大约2000根茎的种群后,我们探索了两个假设,试图解释该物种的分布:1)库存不足,2)栖息地质量。结果表明,这些假设都不令人满意。可能是由黑熊或白尾鹿传播的随机因素造成的。
{"title":"La répartition du conopholis d’Amérique (Conopholis americana [L.] Wallroth) au Québec","authors":"Jean Deshaye, Thomas-Marie Landry, Réal Goudreau, Maïtée Dubois, Marie-Josée Grimard","doi":"10.7202/1060050AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1060050AR","url":null,"abstract":"Au Québec, le conopholis d’Amérique (Conopholis americana [L.] Wallr.) est une plante parasite des racines du chêne rouge (Quercus rubra L.). Désignée espèce vulnérable au Québec, cette plante est beaucoup plus rare que son hôte et se restreint à quelques versants de collines exposés au sud. À la suite de la découverte d’une population totalisant près de 2 000 tiges dans la région de Rawdon, 2 hypothèses ont été explorées pour tenter d’expliquer la répartition de l’espèce, soit : 1) des inventaires insuffisants, 2) la qualité de l’habitat. Selon les résultats obtenus, aucune de ces hypothèses n’apparaît satisfaisante. Des facteurs aléatoires, comme la dispersion par l’ours noir ou le cerf de Virginie, pourraient être en cause.","PeriodicalId":82082,"journal":{"name":"Naturalia Monspeliensia. Serie botanique","volume":"36 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85292809","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum) est une plante vasculaire exotique envahissante qui colonise les lacs et les rivières de l’Amérique du Nord depuis plusieurs décennies. Nous avons reconstitué la progression historique de son invasion au Québec à l’aide de spécimens d’herbier, de bases de données, de rapports, de journaux et de périodiques. L’aire de répartition de la plante s’est beaucoup étendue depuis son introduction à la fin des années 1950. L’espèce s’est d’abord disséminée le long du fleuve Saint-Laurent. Elle s’est ensuite propagée à l’intérieur des terres à partir des années 1970. En 2017, 14 des 17 régions administratives du Québec comptaient au moins une mention de myriophylle à épis. Cela représentait 132 lacs, 16 rivières et ruisseaux — y compris le fleuve Saint-Laurent et ses lacs fluviaux — et 4 autres plans d’eau, tels que des étangs ou des voies navigables artificielles. À lui seul, le fleuve Saint-Laurent représentait 24 % des 322 mentions. Les régions avec le plus grand nombre de mentions sont celles de la Montérégie, des Laurentides, de l’Estrie et de l’Outaouais. Bien que l’envahissement par le myriophylle à épis semble avoir progressé de manière importante ces dernières années, il est possible que l’augmentation du nombre d’observations soit davantage le reflet d’une préoccupation grandissante des acteurs du territoire par rapport à l’envahisseur que d’une accélération réelle de l’invasion.
{"title":"Reconstitution historique de l’invasion du Québec par le myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum)","authors":"Romy Jacob-Racine, C. Lavoie","doi":"10.7202/1050997AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1050997AR","url":null,"abstract":"Le myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum) est une plante vasculaire exotique envahissante qui colonise les lacs et les rivières de l’Amérique du Nord depuis plusieurs décennies. Nous avons reconstitué la progression historique de son invasion au Québec à l’aide de spécimens d’herbier, de bases de données, de rapports, de journaux et de périodiques. L’aire de répartition de la plante s’est beaucoup étendue depuis son introduction à la fin des années 1950. L’espèce s’est d’abord disséminée le long du fleuve Saint-Laurent. Elle s’est ensuite propagée à l’intérieur des terres à partir des années 1970. En 2017, 14 des 17 régions administratives du Québec comptaient au moins une mention de myriophylle à épis. Cela représentait 132 lacs, 16 rivières et ruisseaux — y compris le fleuve Saint-Laurent et ses lacs fluviaux — et 4 autres plans d’eau, tels que des étangs ou des voies navigables artificielles. À lui seul, le fleuve Saint-Laurent représentait 24 % des 322 mentions. Les régions avec le plus grand nombre de mentions sont celles de la Montérégie, des Laurentides, de l’Estrie et de l’Outaouais. Bien que l’envahissement par le myriophylle à épis semble avoir progressé de manière importante ces dernières années, il est possible que l’augmentation du nombre d’observations soit davantage le reflet d’une préoccupation grandissante des acteurs du territoire par rapport à l’envahisseur que d’une accélération réelle de l’invasion.","PeriodicalId":82082,"journal":{"name":"Naturalia Monspeliensia. Serie botanique","volume":"16 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-08-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85189459","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le roseau commun exotique (Phragmites australis [Cav.] Trin. ex Steud. subsp. australis) s’est propagé graduellement au cours des 20 dernières années dans la réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher, un site de 125 ha avec 19 ha de marais d’eau douce. Des inventaires réalisés de 2013 à 2015 ont permis d’identifier 41 clones de roseau sur le territoire du marais. Compte tenu des conditions du milieu et de l’accessibilité au site, 5 méthodes ont été privilégiées pour lutter contre le roseau : l’arrachage manuel des rhizomes, la fauche des tiges, le bâchage, l’excavation mécanique avec ensemencement et l’implantation d’une compétition végétale. La superficie totale occupée par les clones de roseau à la suite des interventions a diminué de 19 %, passant de 7579 m2 en 2013 à 6132 m2 en 2017. L’excavation mécanique avec ensemencement, l’arrachage manuel et le bâchage ont engendré de fortes diminutions des superficies occupées par le roseau (baisses respectives de 99 %, 88 % et 47 %), tandis que la fauche et la compétition végétale ont eu un effet plus faible (diminution d’au plus 28 %).
外来芦苇(Phragmites australis [Cav。]吧。ex Steud。入口。在过去的20年里,它逐渐蔓延到marais - leon - provancher自然保护区,该保护区占地125公顷,有19公顷的淡水沼泽。2013年至2015年进行的调查在沼泽地区鉴定了41个芦苇无性系。考虑到环境条件和场地的可及性,选择了5种防治芦苇的方法:人工挖根茎、割茎、覆盖、机械挖掘播种和植物竞争。干预后,芦苇无性系的总面积下降了19%,从2013年的7579平方米下降到2017年的6132平方米。机械挖掘、人工挖掘和覆盖导致芦苇面积显著减少(分别减少99%、88%和47%),而刈割和植物竞争的影响较小(最多减少28%)。
{"title":"Gestion intégrée du roseau commun à la réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher (Neuville, Québec)","authors":"F. Messier, Réhaume Courtois","doi":"10.7202/1050996AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1050996AR","url":null,"abstract":"Le roseau commun exotique (Phragmites australis [Cav.] Trin. ex Steud. subsp. australis) s’est propagé graduellement au cours des 20 dernières années dans la réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher, un site de 125 ha avec 19 ha de marais d’eau douce. Des inventaires réalisés de 2013 à 2015 ont permis d’identifier 41 clones de roseau sur le territoire du marais. Compte tenu des conditions du milieu et de l’accessibilité au site, 5 méthodes ont été privilégiées pour lutter contre le roseau : l’arrachage manuel des rhizomes, la fauche des tiges, le bâchage, l’excavation mécanique avec ensemencement et l’implantation d’une compétition végétale. La superficie totale occupée par les clones de roseau à la suite des interventions a diminué de 19 %, passant de 7579 m2 en 2013 à 6132 m2 en 2017. L’excavation mécanique avec ensemencement, l’arrachage manuel et le bâchage ont engendré de fortes diminutions des superficies occupées par le roseau (baisses respectives de 99 %, 88 % et 47 %), tandis que la fauche et la compétition végétale ont eu un effet plus faible (diminution d’au plus 28 %).","PeriodicalId":82082,"journal":{"name":"Naturalia Monspeliensia. Serie botanique","volume":"18 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-08-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81600130","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Au Québec, la forêt boréale est de plus en plus utilisée pour ses ressources naturelles et comme territoire de loisir. En raison du caractère isolé et parfois difficile de cet environnement, des situations critiques peuvent occasionnellement conduire des personnes à vivre un séjour prolongé en état de grande précarité, notamment sans autres moyens de subsistance que les ressources naturelles disponibles. Dans ce contexte, l’objectif de la présente étude est de proposer une méthode visant à quantifier le potentiel d’utilité effective d’un groupe d’espèces pouvant fournir une source d’alimentation de fortune à des victimes de situations de survie, et ainsi contribuer au maintien de leurs fonctions vitales. Ce potentiel a été établi grâce à une analyse multicritère de la répartition spatiale de la flore, de sa disponibilité temporelle, de son accessibilité physique, de sa valeur calorique et de son acceptabilité gustative. À terme, la connaissance du potentiel de ces espèces pourra être utilisée dans un contexte de formation des travailleurs et de sensibilisation des usagers de la forêt boréale au regard de l’usage réel qui peut être fait de la flore en contexte de survie; usage qui apparaît relativement limité au regard des espèces analysées.
{"title":"Approche méthodologique pour l’évaluation de l’utilité effective de la flore comestible de la forêt boréale en situation de survie","authors":"Manu Tranquard","doi":"10.7202/1050998AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1050998AR","url":null,"abstract":"Au Québec, la forêt boréale est de plus en plus utilisée pour ses ressources naturelles et comme territoire de loisir. En raison du caractère isolé et parfois difficile de cet environnement, des situations critiques peuvent occasionnellement conduire des personnes à vivre un séjour prolongé en état de grande précarité, notamment sans autres moyens de subsistance que les ressources naturelles disponibles. Dans ce contexte, l’objectif de la présente étude est de proposer une méthode visant à quantifier le potentiel d’utilité effective d’un groupe d’espèces pouvant fournir une source d’alimentation de fortune à des victimes de situations de survie, et ainsi contribuer au maintien de leurs fonctions vitales. Ce potentiel a été établi grâce à une analyse multicritère de la répartition spatiale de la flore, de sa disponibilité temporelle, de son accessibilité physique, de sa valeur calorique et de son acceptabilité gustative. À terme, la connaissance du potentiel de ces espèces pourra être utilisée dans un contexte de formation des travailleurs et de sensibilisation des usagers de la forêt boréale au regard de l’usage réel qui peut être fait de la flore en contexte de survie; usage qui apparaît relativement limité au regard des espèces analysées.","PeriodicalId":82082,"journal":{"name":"Naturalia Monspeliensia. Serie botanique","volume":"03 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-08-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"86027528","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}