Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.01.009
Claire Abasq-Thomas , Laurent Misery
Les maladies prurigineuses les plus fréquentes chez les enfants sont la dermatite atopique, l’urticaire aiguë, les maladies éruptives virales et la gale. D’autres dermatoses telles que le psoriasis, l’urticaire ou la mastocytose ne sont pas si rares dans la population pédiatrique. Le prurit est aussi souvent présent chez les patients atteints d’épidermolyse bulleuse ou de neurofibromatose de type I. Le prurit est parfois le seul signe de pathologies systémiques, au premier rang desquelles on trouve les maladies hépatiques cholestatiques d’origine génétique. Il est très important, à côté du traitement étiologique de ces maladies, de proposer un traitement symptomatique car le prurit peut représenter, comme la douleur, une souffrance majeure retentissant sur la qualité de vie. Il faut aussi garder à l’esprit que le grattage n’est physiologiquement pas possible avant l’âge de plusieurs mois, ce qui ne signifie pas que le prurit est absent.
The most common pruritic diseases in children are atopic dermatitis, acute urticaria, viral eruptive diseases, and scabies. Other dermatoses such as psoriasis, urticaria, or mastocytosis are not so uncommon in the pediatric population. Pruritus is also often present in patients with epidermolysis bullosa or neurofibromatosis type I. Pruritus is sometimes the only sign of systemic pathologies, foremost among which are cholestatic liver diseases of genetic origin. In addition to the etiological treatment of these diseases, it is very important to offer symptomatic treatment, as pruritus, like pain, can represent a major cause of suffering affecting the patient's quality of life. It should also be borne in mind that scratching is not physiologically possible before several months of age, which does not mean that pruritus is absent.
{"title":"Conduite à tenir devant un prurit chez l’enfant","authors":"Claire Abasq-Thomas , Laurent Misery","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.009","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.009","url":null,"abstract":"<div><div>Les maladies prurigineuses les plus fréquentes chez les enfants sont la dermatite atopique, l’urticaire aiguë, les maladies éruptives virales et la gale. D’autres dermatoses telles que le psoriasis, l’urticaire ou la mastocytose ne sont pas si rares dans la population pédiatrique. Le prurit est aussi souvent présent chez les patients atteints d’épidermolyse bulleuse ou de neurofibromatose de type I. Le prurit est parfois le seul signe de pathologies systémiques, au premier rang desquelles on trouve les maladies hépatiques cholestatiques d’origine génétique. Il est très important, à côté du traitement étiologique de ces maladies, de proposer un traitement symptomatique car le prurit peut représenter, comme la douleur, une souffrance majeure retentissant sur la qualité de vie. Il faut aussi garder à l’esprit que le grattage n’est physiologiquement pas possible avant l’âge de plusieurs mois, ce qui ne signifie pas que le prurit est absent.</div></div><div><div>The most common pruritic diseases in children are atopic dermatitis, acute urticaria, viral eruptive diseases, and scabies. Other dermatoses such as psoriasis, urticaria, or mastocytosis are not so uncommon in the pediatric population. Pruritus is also often present in patients with epidermolysis bullosa or neurofibromatosis type I. Pruritus is sometimes the only sign of systemic pathologies, foremost among which are cholestatic liver diseases of genetic origin. In addition to the etiological treatment of these diseases, it is very important to offer symptomatic treatment, as pruritus, like pain, can represent a major cause of suffering affecting the patient's quality of life. It should also be borne in mind that scratching is not physiologically possible before several months of age, which does not mean that pruritus is absent.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 33-41"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579743","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.01.019
P. Hangard, L. Ponthier
Contexte & objectifs
L’échographie pulmonaire montre un intérêt dans la prédiction de la DBP. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer les performances du score LUS modifié (score LUS combiné avec un index de performance myocardique) pour prédire la DBP.
Méthodes
Étude prospective et monocentrique réalisée de février 2020 à juillet 2023. Les critères d’inclusion étaient les nouveau-nés ayant un âge gestationnel inférieur à 34 semaines d’aménorrhée. Deux échographies ont été réalisées : la première à 9 ± 2 jours d’âge post-natal et la seconde à 15 ± 2 jours d’âge post-natal. Le diagnostic de DBP a été évalué à 28 jours post-natal. L’objectif principal était d’évaluer l’efficacité du score LUS modifié à J9 ± 2 jours dans la prédiction de la survenue de la DBP. Les objectifs secondaires incluaient l’évaluation de ce score à J15 ± 2 jours ainsi que la concordance entre les résultats échographiques de l’opérateur et du relecteur.
Résultats et discussion
Deux cent seize enfants ont été analysés. Quatre-vingt-un (37,5 %) ont présenté une DBP à J28. L’index de Youden utilisé pour trouver le score optimal permettant d’obtenir une meilleure sensibilité et spécificité est calculé à 3 à J9 et J15. Les AUC des scores de prédiction étaient de 0,90 à J9 et de 0,88 à J15. Le coefficient de corrélation intraclasse est à 0,702.
Conclusions
Le score de LUS modifié a montré de bonnes performances pour prédire la DBP avec une bonne concordance inter-observateur.
{"title":"Étude PREDYSPE : score échographique de prédiction de la dysplasie bronchopulmonaire (DBP)","authors":"P. Hangard, L. Ponthier","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.019","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.019","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’échographie pulmonaire montre un intérêt dans la prédiction de la DBP. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer les performances du score LUS modifié (score LUS combiné avec un index de performance myocardique) pour prédire la DBP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude prospective et monocentrique réalisée de février 2020 à juillet 2023. Les critères d’inclusion étaient les nouveau-nés ayant un âge gestationnel inférieur à 34 semaines d’aménorrhée. Deux échographies ont été réalisées : la première à 9<!--> <!-->±<!--> <!-->2<!--> <!-->jours d’âge post-natal et la seconde à 15<!--> <!-->±<!--> <!-->2<!--> <!-->jours d’âge post-natal. Le diagnostic de DBP a été évalué à 28<!--> <!-->jours post-natal. L’objectif principal était d’évaluer l’efficacité du score LUS modifié à J9<!--> <!-->±<!--> <!-->2<!--> <!-->jours dans la prédiction de la survenue de la DBP. Les objectifs secondaires incluaient l’évaluation de ce score à J15<!--> <!-->±<!--> <!-->2<!--> <!-->jours ainsi que la concordance entre les résultats échographiques de l’opérateur et du relecteur.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Deux cent seize enfants ont été analysés. Quatre-vingt-un (37,5 %) ont présenté une DBP à J28. L’index de Youden utilisé pour trouver le score optimal permettant d’obtenir une meilleure sensibilité et spécificité est calculé à 3 à J9 et J15. Les AUC des scores de prédiction étaient de 0,90 à J9 et de 0,88 à J15. Le coefficient de corrélation intraclasse est à 0,702.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Le score de LUS modifié a montré de bonnes performances pour prédire la DBP avec une bonne concordance inter-observateur.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 79"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578997","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.01.029
L. Coutier , R. Gyapay , A. Guyon , M. Thieux , R. Pouyau , S. Blanc , S. Ayari , L. Griffon , A. Giuseppi , P. Adnot , B. Fauroux , V. Abadie , P. Franco
Contexte & objectifs
Évaluer par polysomnographie PSG l’évolution du syndrome d’apnée obstructive du sommeil SAOS chez les nourrissons Robin pendant leur 1re année de vie et le rôle de la PSG dans le traitement du SAOS.
Méthodes
Étude prospective et longitudinale conduite dans 2 hôpitaux (2018–2021). 2 PSG (PSG1 0–3 mois, PSG2 6–10 mois) réalisées chez les nourrissons Robin avec différentes conditions de sommeil (sans traitement : dos [D] ; avec traitement : latéral [L], ventre [V], support respiratoire [SR]) étaient analysées. Le traitement du SAOS (L, V, SR) étaient comparées avant et après PSG.
Résultats et discussion
Parmi les 45 nourrissons Robin (médiane [IC] âge 2 [1–2] mois à PSG1 et 8 [6–8] mois à PSG2) avec 36 PSG1 et 37 PSG2 analysables, l’efficacité du sommeil sans traitement (D) était significativement plus basse à PSG1 qu’à PSG2 (76 % [60–82] versus 88 % [78–95], p = 0,0013). À PSG1 sans traitement (D), 77 % avaient un SAOS sévère ; l’index d’apnée hypopnée obstructif IAOH diminuait significativement entre PSG1 et PSG2 (17/h [10–36] versus 4/h [3–6], p < 0,0001). À PSG1 avec intervention (V 42 %, SR 33 %), le SAOS était encore sévère pour 63 % des nourrissons (V : IAOH 10/h [6–17] ; SR : 18/h [11–20]). La PSG1 menait à un changement de traitement pour 40 % des nourrissons (désescalade 18 % ; escalade 22 %).
Conclusions
Le sommeil et le SAOS s’améliorent spontanément pendant les premiers mois de vie chez les nourrissons Robin, s’approchant de la normale à 8 mois. La PSG précoce conduit à un changement de traitement du SAOS pour la moitié des nourrissons Robin et constitue alors un outil diagnostic précieux.
{"title":"Rôle de la polysomnographie dans la prise en charge du syndrome d’apnée obstructive des nourrissons Robin pendant la première année de vie : une étude prospective et longitudinale","authors":"L. Coutier , R. Gyapay , A. Guyon , M. Thieux , R. Pouyau , S. Blanc , S. Ayari , L. Griffon , A. Giuseppi , P. Adnot , B. Fauroux , V. Abadie , P. Franco","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.029","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.029","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Évaluer par polysomnographie PSG l’évolution du syndrome d’apnée obstructive du sommeil SAOS chez les nourrissons Robin pendant leur 1<sup>re</sup> année de vie et le rôle de la PSG dans le traitement du SAOS.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude prospective et longitudinale conduite dans 2 hôpitaux (2018–2021). 2 PSG (PSG1 0–3 mois, PSG2 6–10 mois) réalisées chez les nourrissons Robin avec différentes conditions de sommeil (sans traitement : dos [D] ; avec traitement : latéral [L], ventre [V], support respiratoire [SR]) étaient analysées. Le traitement du SAOS (L, V, SR) étaient comparées avant et après PSG.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Parmi les 45 nourrissons Robin (médiane [IC] âge 2 [1–2] mois à PSG1 et 8 [6–8] mois à PSG2) avec 36 PSG1 et 37 PSG2 analysables, l’efficacité du sommeil sans traitement (D) était significativement plus basse à PSG1 qu’à PSG2 (76 % [60–82] versus 88 % [78–95], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0013). À PSG1 sans traitement (D), 77 % avaient un SAOS sévère ; l’index d’apnée hypopnée obstructif IAOH diminuait significativement entre PSG1 et PSG2 (17/h [10–36] versus 4/h [3–6], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). À PSG1 avec intervention (V 42 %, SR 33 %), le SAOS était encore sévère pour 63 % des nourrissons (V : IAOH 10/h [6–17] ; SR : 18/h [11–20]). La PSG1 menait à un changement de traitement pour 40 % des nourrissons (désescalade 18 % ; escalade 22 %).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Le sommeil et le SAOS s’améliorent spontanément pendant les premiers mois de vie chez les nourrissons Robin, s’approchant de la normale à 8 mois. La PSG précoce conduit à un changement de traitement du SAOS pour la moitié des nourrissons Robin et constitue alors un outil diagnostic précieux.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 83"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579818","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.01.049
S. Kbaier, M. Mhenni, I. Belhadj, I. Trabelsi, F. Khalsi, K. Boussetta
Contexte & objectifs
Malgré le progrès de la vaccination, la coqueluche demeure une cause importante de mortalité chez le nourrisson âgé de moins de 3 mois.
Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de la coqueluche au cours de l’épidémie 2019–2024.
Méthodes
Étude rétrospective descriptive menée au service de pédiatrie B à l’hôpital d’enfants de Tunis sur une période de 6 ans (2018–2024).
Résultats et discussion
Au total, 31 cas ont été colligés. Depuis la « période Covid », la régularité des cycles avec des pics épidémiques tous les 3 à 5 ans a été bouleversée. Aucun cas de coqueluche n’a été noté au cours de la pandémie covid-19 avec résurgence de la maladie au cours des années 2023–2024 (20 cas). Le sex-ratio était à 0,93. L’âge médian était de 60 jours. Quatre patients avaient une comorbidité. Trois patients seulement ont reçu deux doses de vaccins contre la coqueluche. La toux cyanogène était le maître symptôme retrouvé chez 17 patients. Le délai médian entre le premier symptôme et la première consultation était de 3 jours. À l’admission six patients avaient une fièvre. Deux patients étaient en apnée grave et un seul avait un trouble hémodynamique Trois patients étaient en détresse neurologique. Le nombre médian de globules blancs était de 22 140/mm3. La co-infection virale était présente chez 5 patients dont 4 avaient un rhinovirus.13 patients ont nécessité un transfert en milieu de réanimation dont dix patients ont eu un échange transfusionnel. Un seul décès a été déploré.
Conclusions
La coqueluche peut être fatale chez les jeunes nourrissons d’où l’intérêt de la prévention primaire.
{"title":"Coqueluche : résurgence de la maladie","authors":"S. Kbaier, M. Mhenni, I. Belhadj, I. Trabelsi, F. Khalsi, K. Boussetta","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.049","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.049","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Malgré le progrès de la vaccination, la coqueluche demeure une cause importante de mortalité chez le nourrisson âgé de moins de 3 mois.</div><div>Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de la coqueluche au cours de l’épidémie 2019–2024.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective descriptive menée au service de pédiatrie B à l’hôpital d’enfants de Tunis sur une période de 6 ans (2018–2024).</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Au total, 31 cas ont été colligés. Depuis la « période Covid », la régularité des cycles avec des pics épidémiques tous les 3 à 5 ans a été bouleversée. Aucun cas de coqueluche n’a été noté au cours de la pandémie covid-19 avec résurgence de la maladie au cours des années 2023–2024 (20 cas). Le sex-ratio était à 0,93. L’âge médian était de 60<!--> <!-->jours. Quatre patients avaient une comorbidité. Trois patients seulement ont reçu deux doses de vaccins contre la coqueluche. La toux cyanogène était le maître symptôme retrouvé chez 17 patients. Le délai médian entre le premier symptôme et la première consultation était de 3<!--> <!-->jours. À l’admission six patients avaient une fièvre. Deux patients étaient en apnée grave et un seul avait un trouble hémodynamique Trois patients étaient en détresse neurologique. Le nombre médian de globules blancs était de 22 140/mm3. La co-infection virale était présente chez 5 patients dont 4 avaient un rhinovirus.13 patients ont nécessité un transfert en milieu de réanimation dont dix patients ont eu un échange transfusionnel. Un seul décès a été déploré.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>La coqueluche peut être fatale chez les jeunes nourrissons d’où l’intérêt de la prévention primaire.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 92"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579892","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.02.002
Pierre Tourneux
{"title":"Réanimation et soins intensifs en néonatologie","authors":"Pierre Tourneux","doi":"10.1016/j.perped.2025.02.002","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.02.002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 95"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579896","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.01.024
C. Braun , E. Antony , M.L. Simard , M. Greenhawt , G. Lezmi , M. Eltorki , S. Ali , W. Alqurashi , K. Anagnostou , S. Arasi , M. Ben-Shoshan , R. Daoust , T. Eiwegger , J. Gravel , P. Turner , T. Poder , J. Upton , M. Vincent , E. Kim , A. Davis , P. Begin
Contexte & objectifs
Une étude rétrospective a suggéré que le salbutamol inhalé, un bêta-2 mimétique avec un passage systémique rapide, pourrait être efficace pour traiter les douleurs abdominales IgE-médiées. L’objectif de l’étude INSPIRE (NCT05653024) est de démontrer l’efficacité du salbutamol inhalé sur les douleurs abdominales allergiques IgE-médiées. Nous présentons ici les résultats de l’étude de faisabilité.
Méthodes
Étude de faisabilité d’un essai thérapeutique de phase III, randomisé, contrôlé en double insu menée sur 1 an au CHU de Montréal. Les patients ≥ 6 ans ayant une douleur abdominale IgE-médiée d’intensité NRS-11 > 3 recevaient du salbutamol 800 μg ou du placebo (ratio 1:1). Après 30 min, ils pouvaient recevoir du salbutamol en ouvert en cas de persistance de la douleur abdominale NRS-11 > 3.
Résultats et discussion
En un an, 20 patients (âge médian = 11,5 [intervalle : 6–23] ans) ont été randomisés pour une douleur abdominale allergique d’intensité médiane NRS-11 = 5 [4–9], et 7 ont reçu du salbutamol après 30 min. Le protocole a été jugé simple et facilement intégrable à la pratique courante du service. Aucun effet secondaire n’a été rapporté.
L’étude pilote a validé la faisabilité de l’étude INSPIRE dans un contexte de pratique courante d’allergologie. La limite principale soulevée est une vitesse de recrutement inférieure à celle attendue. Cela a motivé l’élargissement des centres investigateurs aux départements d’urgences, où les patients présentant des douleurs abdominales en contexte d’anaphylaxie pourront être inclus.
Conclusions
Cette étude pilote doit servir de première étape à la mise en place de l’étude principale multicentrique internationale INSPIRE.
{"title":"Étude de faisabilité d’un essai thérapeutique randomisé, contrôlé contre placebo, en double insu, visant à déterminer l’efficacité du salbutamol inhalé dans le traitement des douleurs abdominales allergiques IgE-médiées","authors":"C. Braun , E. Antony , M.L. Simard , M. Greenhawt , G. Lezmi , M. Eltorki , S. Ali , W. Alqurashi , K. Anagnostou , S. Arasi , M. Ben-Shoshan , R. Daoust , T. Eiwegger , J. Gravel , P. Turner , T. Poder , J. Upton , M. Vincent , E. Kim , A. Davis , P. Begin","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.024","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.024","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Une étude rétrospective a suggéré que le salbutamol inhalé, un bêta-2 mimétique avec un passage systémique rapide, pourrait être efficace pour traiter les douleurs abdominales IgE-médiées. L’objectif de l’étude INSPIRE (<span><span>NCT05653024</span><svg><path></path></svg></span>) est de démontrer l’efficacité du salbutamol inhalé sur les douleurs abdominales allergiques IgE-médiées. Nous présentons ici les résultats de l’étude de faisabilité.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude de faisabilité d’un essai thérapeutique de phase III, randomisé, contrôlé en double insu menée sur 1 an au CHU de Montréal. Les patients<!--> <!-->≥<!--> <!-->6 ans ayant une douleur abdominale IgE-médiée d’intensité NRS-11<!--> <!-->><!--> <!-->3 recevaient du salbutamol 800<!--> <!-->μg ou du placebo (ratio 1:1). Après 30<!--> <!-->min, ils pouvaient recevoir du salbutamol en ouvert en cas de persistance de la douleur abdominale NRS-11<!--> <!-->><!--> <!-->3.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>En un an, 20 patients (âge médian<!--> <!-->=<!--> <!-->11,5 [intervalle : 6–23] ans) ont été randomisés pour une douleur abdominale allergique d’intensité médiane NRS-11<!--> <!-->=<!--> <!-->5 [4–9], et 7 ont reçu du salbutamol après 30<!--> <!-->min. Le protocole a été jugé simple et facilement intégrable à la pratique courante du service. Aucun effet secondaire n’a été rapporté.</div><div>L’étude pilote a validé la faisabilité de l’étude INSPIRE dans un contexte de pratique courante d’allergologie. La limite principale soulevée est une vitesse de recrutement inférieure à celle attendue. Cela a motivé l’élargissement des centres investigateurs aux départements d’urgences, où les patients présentant des douleurs abdominales en contexte d’anaphylaxie pourront être inclus.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Cette étude pilote doit servir de première étape à la mise en place de l’étude principale multicentrique internationale INSPIRE.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 81"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143580236","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.01.018
F. Amram , N. Nathan , J. Cassibba
Contexte
Les bolus de corticoïdes sont fréquemment recommandés en pratique courante en pédiatrie pour le traitement de diverses affections. Cependant, il existe une grande hétérogénéité dans leur méthode de réalisation. Il est donc nécessaire de trouver un consensus pour guider les spécialistes et uniformiser les pratiques.
Objectif
Le but de cette étude est d’obtenir des recommandations consensuelles sur l’utilisation en pratique des bolus de corticoïdes en pédiatrie en utilisant la méthode Delphi.
Méthodes
Un panel multidisciplinaire de 17 experts en pédiatrie exerçant dans différents centres universitaires en France a été constitué. La méthode Delphi s’est déroulée en deux tours avec deux réunions intermédiaires. Ainsi, deux questionnaires qui comportaient des items clefs sur le déroulement des bolus, la surveillance, les bilans pré requis et les mesures adjuvantes ont été envoyés par courrier électronique.
Résultats et discussion
Dans l’ensemble, cette étude a abouti à un consensus pour 59 items sur 83 sur le mode de réalisation des bolus de corticoïdes. On obtient ainsi un consensus positif de la part des experts pour 36 items sur 83 items (15 avec accord fort et 21 avec accord faible) ainsi qu’un consensus négatif pour 23 items sur 83 items (8 avec accord fort et 15 avec accord faible).
Conclusions
Les résultats issus de cette étude fournissent des lignes directrices pour les praticiens et contribuent à standardiser les pratiques. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider ces recommandations dans la pratique clinique.
{"title":"Les bolus de corticoïde de la théorie à la pratique, de nombreuses divergences : recommandations par consensus formalisé","authors":"F. Amram , N. Nathan , J. Cassibba","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.018","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.018","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><div>Les bolus de corticoïdes sont fréquemment recommandés en pratique courante en pédiatrie pour le traitement de diverses affections. Cependant, il existe une grande hétérogénéité dans leur méthode de réalisation. Il est donc nécessaire de trouver un consensus pour guider les spécialistes et uniformiser les pratiques.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Le but de cette étude est d’obtenir des recommandations consensuelles sur l’utilisation en pratique des bolus de corticoïdes en pédiatrie en utilisant la méthode Delphi.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Un panel multidisciplinaire de 17 experts en pédiatrie exerçant dans différents centres universitaires en France a été constitué. La méthode Delphi s’est déroulée en deux tours avec deux réunions intermédiaires. Ainsi, deux questionnaires qui comportaient des items clefs sur le déroulement des bolus, la surveillance, les bilans pré requis et les mesures adjuvantes ont été envoyés par courrier électronique.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Dans l’ensemble, cette étude a abouti à un consensus pour 59 items sur 83 sur le mode de réalisation des bolus de corticoïdes. On obtient ainsi un consensus positif de la part des experts pour 36 items sur 83 items (15 avec accord fort et 21 avec accord faible) ainsi qu’un consensus négatif pour 23 items sur 83 items (8 avec accord fort et 15 avec accord faible).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Les résultats issus de cette étude fournissent des lignes directrices pour les praticiens et contribuent à standardiser les pratiques. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider ces recommandations dans la pratique clinique.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 78-79"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578996","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.01.025
G. Diagne , I.D. Ba , D. Yam , M. Fall
Contexte & objectifs
La tuberculose extrapulmonaire est définie par la localisation du BK dans un organe autre que le poumon. Au Sénégal, l’incidence de la tuberculose reste élevée. L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémiologiques, diagnostiques et évolutifs de la tuberculose extrapulmonaire.
Méthodes
Nous avions réalisé une étude prospective du 1er janvier 2021 au 31 juillet 2022 au centre hospitalier national d’enfants Albert Royer de Dakar. Nous avions inclus tous enfants âgés de 2 mois à 15 ans hospitalisés pour prise en charge d’une forme extrapulmonaire de la tuberculose associée ou non à une forme pulmonaire. Les données. Les données ont été saisies et analysées via le logiciel sphinx version V5.
Résultats et discussion
La prévalence était de 3,25 %, l’âge moyen de 7,58 années. Le sex-ratio était de 1,36. Une notion de contage tuberculeux était retrouvée dans 21 % des cas. La fièvre était retrouvée chez 69 % des patients. Les comorbidités retrouvées étaient une infection au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans 6 % et une malnutrition aiguë sévère dans 33 %. La tuberculose ganglionnaire cervicale était retrouvée chez 25 % des patients, la tuberculose pleurale chez 23 % et la forme neuroméningée chez 19 % des patients. L’évolution sous traitement était favorable pour 80 % des patients.
Conclusions
La tuberculose extrapulmonaire n’est pas exceptionnelle à Dakar. Un traitement précoce permet d’éviter les complications.
{"title":"Tuberculose extrapulmonaire de l’enfant au CHU de dakar","authors":"G. Diagne , I.D. Ba , D. Yam , M. Fall","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.025","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.025","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>La tuberculose extrapulmonaire est définie par la localisation du BK dans un organe autre que le poumon. Au Sénégal, l’incidence de la tuberculose reste élevée. L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémiologiques, diagnostiques et évolutifs de la tuberculose extrapulmonaire.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avions réalisé une étude prospective du 1<sup>er</sup> janvier 2021 au 31 juillet 2022 au centre hospitalier national d’enfants Albert Royer de Dakar. Nous avions inclus tous enfants âgés de 2 mois à 15 ans hospitalisés pour prise en charge d’une forme extrapulmonaire de la tuberculose associée ou non à une forme pulmonaire. Les données. Les données ont été saisies et analysées via le logiciel sphinx version V5.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>La prévalence était de 3,25 %, l’âge moyen de 7,58 années. Le sex-ratio était de 1,36. Une notion de contage tuberculeux était retrouvée dans 21 % des cas. La fièvre était retrouvée chez 69 % des patients. Les comorbidités retrouvées étaient une infection au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans 6 % et une malnutrition aiguë sévère dans 33 %. La tuberculose ganglionnaire cervicale était retrouvée chez 25 % des patients, la tuberculose pleurale chez 23 % et la forme neuroméningée chez 19 % des patients. L’évolution sous traitement était favorable pour 80 % des patients.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>La tuberculose extrapulmonaire n’est pas exceptionnelle à Dakar. Un traitement précoce permet d’éviter les complications.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 81"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578999","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.perped.2025.01.008
Philippe Minodier
{"title":"La renaissance du coq : comment une nouvelle épidémie de coqueluche nous questionne sur sa prévention ?","authors":"Philippe Minodier","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.008","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.008","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 1-2"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579739","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}