Pub Date : 2019-03-25DOI: 10.25965/interfaces-numeriques.298
Boris Solinski
Si l’interaction réunit la relation personnelle et la décision au sens large, elle se distingue de l’interactivité en ce que celle-ci privilégie l’action et la relation à un simulateur. Le jeu, en tant que système ludique, est naturellement situé à leur frontière, en interaction avec ces deux réalités. À partir de l’observation d’interactions ludiques, tout en nous appuyant sur l’épistémologie et sur notre modèle hédoniste du jeu, il est possible de définir les caractéristiques essentielles de la décision en contexte interactionnel. L’interaction ludique, au cœur de la partie, repose d’une part sur le dilemme non résolu proposé par la structure, et d’autre part, sur sa réalisation autrement dit la lutte pour sa solution effective par le joueur. C’est la réunion de ces principes et de la technologie dans l’interactivité qui fait la spécificité du plaisir et du langage vidéoludiques.
{"title":"Le jeu vidéo","authors":"Boris Solinski","doi":"10.25965/interfaces-numeriques.298","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.298","url":null,"abstract":"Si l’interaction réunit la relation personnelle et la décision au sens large, elle se distingue de l’interactivité en ce que celle-ci privilégie l’action et la relation à un simulateur. Le jeu, en tant que système ludique, est naturellement situé à leur frontière, en interaction avec ces deux réalités. À partir de l’observation d’interactions ludiques, tout en nous appuyant sur l’épistémologie et sur notre modèle hédoniste du jeu, il est possible de définir les caractéristiques essentielles de la décision en contexte interactionnel. L’interaction ludique, au cœur de la partie, repose d’une part sur le dilemme non résolu proposé par la structure, et d’autre part, sur sa réalisation autrement dit la lutte pour sa solution effective par le joueur. C’est la réunion de ces principes et de la technologie dans l’interactivité qui fait la spécificité du plaisir et du langage vidéoludiques.","PeriodicalId":127003,"journal":{"name":"De l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)","volume":"17 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126920873","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-12-12DOI: 10.25965/interfaces-numeriques.117
Dominique Sciamma
Cet article propose une analyse critique sur une forme de pensée dominante dans le domaine du design dit « numérique », qui voudrait caractériser ce dernier comme porteur systématique d’interfaces. Ce diktat des interfaces résulte d’une série d’ivresses numériques qui désorientent les visions, les propositions, et l’analyse des enjeux. Nous proposons de montrer ici que le designer a intérêt à se détacher de ces pensées et pratiques conform(ist)es et en continuité, pour adopter des démarches disruptives issues d’une pensée qui l’est tout autant. Il y a dans l’attachement aux interfaces et aux interactions associées, un désir de contrôle qui est un barrage au nouveau design à naître, le design relationnel. Les objets de demain auront des relations avec nous, et elles seront bien plus importantes que leurs fonctionnalités.
{"title":"Demain le design","authors":"Dominique Sciamma","doi":"10.25965/interfaces-numeriques.117","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.117","url":null,"abstract":"Cet article propose une analyse critique sur une forme de pensée dominante dans le domaine du design dit « numérique », qui voudrait caractériser ce dernier comme porteur systématique d’interfaces. Ce diktat des interfaces résulte d’une série d’ivresses numériques qui désorientent les visions, les propositions, et l’analyse des enjeux. Nous proposons de montrer ici que le designer a intérêt à se détacher de ces pensées et pratiques conform(ist)es et en continuité, pour adopter des démarches disruptives issues d’une pensée qui l’est tout autant. Il y a dans l’attachement aux interfaces et aux interactions associées, un désir de contrôle qui est un barrage au nouveau design à naître, le design relationnel. Les objets de demain auront des relations avec nous, et elles seront bien plus importantes que leurs fonctionnalités.","PeriodicalId":127003,"journal":{"name":"De l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)","volume":"3 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-12-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116801168","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-12-12DOI: 10.25965/interfaces-numeriques.163
Stéphane Vial
Cet article s’interroge sur la notion controversée de « design numérique » et propose d’en donner une définition rigoureuse à partir d’une épistémologie critique et comparative. Le « design numérique » est d’abord défini en opposition au « design numériquement assisté » avant d’être situé historiquement par rapport à l’expression « design d’interaction » apparue dans le design industriel des années 1980. Replaçant la question du numérique au sein de la révolution phénoménologique et culturelle globale qu’elle représente à l’échelle mondiale, cet article montre en quoi l’expression « design numérique » est plus pertinente pour désigner l’ensemble des pratiques de conception impliquant la matière informatisée, dont le « design d’interaction » n’est qu’une composante parmi d’autres (au même titre que le web design ou le game design). L’article propose ainsi une redéfinition de la matière à l’ère numérique, en distinguant « matière mécanisée » et « matière informatisée » et tente d’esquisser le fondement philosophique du champ du design numérique.
{"title":"Qu’appelle-t-on « design numérique » ?","authors":"Stéphane Vial","doi":"10.25965/interfaces-numeriques.163","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.163","url":null,"abstract":"Cet article s’interroge sur la notion controversée de « design numérique » et propose d’en donner une définition rigoureuse à partir d’une épistémologie critique et comparative. Le « design numérique » est d’abord défini en opposition au « design numériquement assisté » avant d’être situé historiquement par rapport à l’expression « design d’interaction » apparue dans le design industriel des années 1980. Replaçant la question du numérique au sein de la révolution phénoménologique et culturelle globale qu’elle représente à l’échelle mondiale, cet article montre en quoi l’expression « design numérique » est plus pertinente pour désigner l’ensemble des pratiques de conception impliquant la matière informatisée, dont le « design d’interaction » n’est qu’une composante parmi d’autres (au même titre que le web design ou le game design). L’article propose ainsi une redéfinition de la matière à l’ère numérique, en distinguant « matière mécanisée » et « matière informatisée » et tente d’esquisser le fondement philosophique du champ du design numérique.","PeriodicalId":127003,"journal":{"name":"De l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)","volume":"29 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-12-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127579727","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2012-04-30DOI: 10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.241
Marion Roman-Hauduroy
Avec le développement de l’Internet of Things ou de l’Ubiquitous Computing, les interactions de l’homme et de son environnement sont de manière exponentielle médiées et analysées par des systèmes interactifs. Dans ce contexte, il convient de s’interroger sur la manière dont les systèmes interactifs, qui sont par essence des systèmes d’interprétation du réel, traitent les actions et les productions humaines et quelles représentations ils en donnent. Sur la base d’une analyse comparative entre process de la science sondagière hors‐ligne et process de la science sondagière en ligne, cet article propose d’ouvrir une réflexion sur les préalables symboliques sur lesquels se fondent et opèrent ces nouveaux systèmes de mesure et de représentation sociale en ligne.
{"title":"Ubiquitous Computing et métamorphoses de la science sondagière","authors":"Marion Roman-Hauduroy","doi":"10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.241","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.241","url":null,"abstract":"Avec le développement de l’Internet of Things ou de l’Ubiquitous Computing, les interactions de l’homme et de son environnement sont de manière exponentielle médiées et analysées par des systèmes interactifs. Dans ce contexte, il convient de s’interroger sur la manière dont les systèmes interactifs, qui sont par essence des systèmes d’interprétation du réel, traitent les actions et les productions humaines et quelles représentations ils en donnent. Sur la base d’une analyse comparative entre process de la science sondagière hors‐ligne et process de la science sondagière en ligne, cet article propose d’ouvrir une réflexion sur les préalables symboliques sur lesquels se fondent et opèrent ces nouveaux systèmes de mesure et de représentation sociale en ligne.","PeriodicalId":127003,"journal":{"name":"De l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)","volume":"13 12","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2012-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"120912764","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2012-04-30DOI: 10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.74
N. Pignier
L’interactivité dénomme l’entrée de données par un usager dans un système informatique ainsi que la réponse du système. Ce processus nécessite une action coordonnée entre l’usager et la machine que l’on nomme souvent interaction. C’est la fonction principale de l’interface de permettre au minimum l’entrée et la sortie des données et l’activation de commandes. Mais cette médiation doit opérer tant sur le plan rationnel, intelligible que sur le plan émotionnel et sensible parce que les deux sont interdépendants. Donner envie, c’est suggérer ou générer du plaisir, des émotions positives. Ceci dit, la plupart des travaux menés sur les interfaces comme source de plaisir, se focalisent sur le design des formes, des couleurs, des matières, oubliant les effets de sens de la relation gestuelle entre l’usager et la machine. Nous faisons l’hypothèse que les gestes requis par le dispositif matériel et informatique pour interagir avec la machine peuvent constituer une modalité c’est‐à‐dire un ensemble de règles spécifiques porteur de signification mais aussi des formes iconiques qui génèrent du sens dans leur relation avec le corps de l’usager. Chaque type d’interaction gestuelle se fonde sur un système de valeurs singulier, sur un mode d’être à l’objet spécifique qui est pour l’usager en situation porteur de (dé)plaisir.
{"title":"Le plaisir de l’interaction entre l’usager et les objets TIC numériques","authors":"N. Pignier","doi":"10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.74","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.74","url":null,"abstract":"L’interactivité dénomme l’entrée de données par un usager dans un système informatique ainsi que la réponse du système. Ce processus nécessite une action coordonnée entre l’usager et la machine que l’on nomme souvent interaction. C’est la fonction principale de l’interface de permettre au minimum l’entrée et la sortie des données et l’activation de commandes. Mais cette médiation doit opérer tant sur le plan rationnel, intelligible que sur le plan émotionnel et sensible parce que les deux sont interdépendants. Donner envie, c’est suggérer ou générer du plaisir, des émotions positives. Ceci dit, la plupart des travaux menés sur les interfaces comme source de plaisir, se focalisent sur le design des formes, des couleurs, des matières, oubliant les effets de sens de la relation gestuelle entre l’usager et la machine. Nous faisons l’hypothèse que les gestes requis par le dispositif matériel et informatique pour interagir avec la machine peuvent constituer une modalité c’est‐à‐dire un ensemble de règles spécifiques porteur de signification mais aussi des formes iconiques qui génèrent du sens dans leur relation avec le corps de l’usager. Chaque type d’interaction gestuelle se fonde sur un système de valeurs singulier, sur un mode d’être à l’objet spécifique qui est pour l’usager en situation porteur de (dé)plaisir.","PeriodicalId":127003,"journal":{"name":"De l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2012-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126040729","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2012-04-30DOI: 10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.1315
Étienne Armand Amato, Étienne Perény
L’analyse des différentes formes historiques de communication avec les ordinateurs montre que l’apparition de l’écran et de l’image interactive a ancré une relation plus manipulatoire, incarnée et dynamique. Rétrospectivement, deux principaux régimes d’interactivité sont aujourd’hui bien repérables. D’un côté, l’effectuation correspond à une modalité instrumentale et distanciée typique des hypermédias, du web et des interfaces des logiciels productifs. De l’autre, l’instanciation concerne l’immersion active à travers un avatar dans un environnement simulé 3D temps réel (jeux vidéo, métavers). Avec la mise en réseau des humains et des ordinateurs, la question de l’interaction resurgit au‐ delà de la relation humain‐machine. Une nouvelle articulation conceptuelle est proposée grâce aux notions d’ethnométhode et de technométhode pour revisiter interaction et interactivité. Il en résulte à la fois des perspectives de recherches appliquées et une bonne compréhension rétrospective des confusions théoriques restées nombreuses à ce sujet.
{"title":"Interaction et interactivité","authors":"Étienne Armand Amato, Étienne Perény","doi":"10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.1315","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.1315","url":null,"abstract":"L’analyse des différentes formes historiques de communication avec les ordinateurs montre que l’apparition de l’écran et de l’image interactive a ancré une relation plus manipulatoire, incarnée et dynamique. Rétrospectivement, deux principaux régimes d’interactivité sont aujourd’hui bien repérables. D’un côté, l’effectuation correspond à une modalité instrumentale et distanciée typique des hypermédias, du web et des interfaces des logiciels productifs. De l’autre, l’instanciation concerne l’immersion active à travers un avatar dans un environnement simulé 3D temps réel (jeux vidéo, métavers). Avec la mise en réseau des humains et des ordinateurs, la question de l’interaction resurgit au‐ delà de la relation humain‐machine. Une nouvelle articulation conceptuelle est proposée grâce aux notions d’ethnométhode et de technométhode pour revisiter interaction et interactivité. Il en résulte à la fois des perspectives de recherches appliquées et une bonne compréhension rétrospective des confusions théoriques restées nombreuses à ce sujet.","PeriodicalId":127003,"journal":{"name":"De l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)","volume":"9 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2012-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131767287","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2012-04-30DOI: 10.25965/interfaces-numeriques.130
Thierry Gobert
La notion d’interaction est un effet étudié en méthodologie scientifique : c’est l’interrelation entre variables. Pourtant, dès lors qu’il s’agit de rapports entre les hommes et les machines, surtout quand elles disposent d’une intelligence artificielle, le terme interactivité lui est préféré, en SHS comme dans l’espace public. Le sens méthodologique d’interaction semble avoir été fragilisé dans ses représentations collectives et sociales. Ces considérations datent des années off line du multimédia pour le grand public. C’est pourquoi elles sont revisitées dans le contexte rénové du web 2.0 qui propose de nouvelles situations tant en pédagogie que pour les usages quotidiens.
{"title":"Qualifier les interactions observables en situation d’interactivité","authors":"Thierry Gobert","doi":"10.25965/interfaces-numeriques.130","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.130","url":null,"abstract":"La notion d’interaction est un effet étudié en méthodologie scientifique : c’est l’interrelation entre variables. Pourtant, dès lors qu’il s’agit de rapports entre les hommes et les machines, surtout quand elles disposent d’une intelligence artificielle, le terme interactivité lui est préféré, en SHS comme dans l’espace public. Le sens méthodologique d’interaction semble avoir été fragilisé dans ses représentations collectives et sociales. Ces considérations datent des années off line du multimédia pour le grand public. C’est pourquoi elles sont revisitées dans le contexte rénové du web 2.0 qui propose de nouvelles situations tant en pédagogie que pour les usages quotidiens.","PeriodicalId":127003,"journal":{"name":"De l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)","volume":"75 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2012-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114917452","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2012-04-30DOI: 10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.136
E. Mitropoulou
Interactivité et interaction participent d’une même réflexion inhérente aux processus de la communication. Si nous devons les interroger ensemble, sans les confondre, nous abordons ici leur relation en fonction des écrans dits dynamiques. Ces écrans qui sont, probablement, des interfaces aux promesses de spectacle pour les sens (voir, entendre, toucher) sont, certainement, des interfaces aux promesses d’interaction. Dans les pages qui suivent, l’interaction n’est pas un fait mais un objet de valeur dont justement la valeur et le parcours d’acquisition doivent être interrogés.
{"title":"Écrans interactifs, promesses d’interaction","authors":"E. Mitropoulou","doi":"10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.136","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/INTERFACES-NUMERIQUES.136","url":null,"abstract":"Interactivité et interaction participent d’une même réflexion inhérente aux processus de la communication. Si nous devons les interroger ensemble, sans les confondre, nous abordons ici leur relation en fonction des écrans dits dynamiques. Ces écrans qui sont, probablement, des interfaces aux promesses de spectacle pour les sens (voir, entendre, toucher) sont, certainement, des interfaces aux promesses d’interaction. Dans les pages qui suivent, l’interaction n’est pas un fait mais un objet de valeur dont justement la valeur et le parcours d’acquisition doivent être interrogés.","PeriodicalId":127003,"journal":{"name":"De l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)","volume":"47 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2012-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124426065","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}