Dawud Jidda, Mohammed Kabiru Lawan, Saleh Mohammed Jajere, Abubakar Sadiq Muhammad, Ashemi Yusuf Hassan, Abdulyekeen Olawale Tijjani
This study was designed to assess the level of knowledge, attitudes and practices (KAP) of cattle handlers (cattle owners, cattle attendants and veterinarians) concerning giardiasis in Jere Local Government Area (LGA) of Borno State, Northeastern Nigeria. Using a pre-validated questionnaire, 278 cattle handlers from six wards of Jere were interviewed, with a 84% (n = 252) response rate. The majority of the respondents were aged 27–38 years (62.3%), male (93.7%) and Muslim (96%). Regarding the control and prevention of giardiasis, 31.3%, 44.8% and 31.3% of the cattle handlers had good knowledge, attitudes and practices, respectively. The overall mean scores of 59.5%, 64.8% and 64.1% for knowledge, attitudes and practices were significantly (p < 0.05) lower than the ≥ 75% cut-off mark set for a good KAP score on giardiasis. Furthermore, there was a moderate, positive and significant (p < 0.05) correlation between the knowledge score and the attitudes and practices scores. The handlers’ knowledge and attitudes had significant associations (p < 0.05) with their levels of education and years of experience, signifying that high levels of education and years of experience were associated with improved awareness of giardiasis among cattle handlers. The study concluded that there is a potential risk of cattle handlers being infected with Giardia lamblia based on their overall suboptimal levels of knowledge, attitudes and practices toward giardiasis observed in the study area. Raising awareness among cattle handlers about the public health implications of giardiasis in the study area was recommended.
{"title":"Knowledge, attitudes and practices associated with giardiasis among cattle handlers in Jere, Borno State, Northeastern Nigeria","authors":"Dawud Jidda, Mohammed Kabiru Lawan, Saleh Mohammed Jajere, Abubakar Sadiq Muhammad, Ashemi Yusuf Hassan, Abdulyekeen Olawale Tijjani","doi":"10.19182/remvt.37024","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37024","url":null,"abstract":"This study was designed to assess the level of knowledge, attitudes and practices (KAP) of cattle handlers (cattle owners, cattle attendants and veterinarians) concerning giardiasis in Jere Local Government Area (LGA) of Borno State, Northeastern Nigeria. Using a pre-validated questionnaire, 278 cattle handlers from six wards of Jere were interviewed, with a 84% (n = 252) response rate. The majority of the respondents were aged 27–38 years (62.3%), male (93.7%) and Muslim (96%). Regarding the control and prevention of giardiasis, 31.3%, 44.8% and 31.3% of the cattle handlers had good knowledge, attitudes and practices, respectively. The overall mean scores of 59.5%, 64.8% and 64.1% for knowledge, attitudes and practices were significantly (p < 0.05) lower than the ≥ 75% cut-off mark set for a good KAP score on giardiasis. Furthermore, there was a moderate, positive and significant (p < 0.05) correlation between the knowledge score and the attitudes and practices scores. The handlers’ knowledge and attitudes had significant associations (p < 0.05) with their levels of education and years of experience, signifying that high levels of education and years of experience were associated with improved awareness of giardiasis among cattle handlers. The study concluded that there is a potential risk of cattle handlers being infected with Giardia lamblia based on their overall suboptimal levels of knowledge, attitudes and practices toward giardiasis observed in the study area. Raising awareness among cattle handlers about the public health implications of giardiasis in the study area was recommended.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"110 42","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135136636","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Kaouthar Maatouk, S. Zaafrane, Hedia Attia El Hili
Photobacterium damselae subsp. piscicida, responsable de la photobactériose connue aussi sous le nom de pasteurellose ou pseudotuberculose, a été identifié plusieurs fois chez le bar (Dicentrarchus labrax) et la daurade (Sparus aurata), élevés dans des cages en mer en Tunisie. L’étude clinique, lésionnelle et épidémiologique de cette maladie chez ces deux espèces de poissons, pendant la période 2010‒2020, a confirmé que la maladie était endémique et survenait à une température de l’eau variant entre 18 et 25 °C. Toutefois, le nombre total d’échantillons contaminés par P. damselae piscicida a été surtout élevé en automne et au printemps. Les moyennes saisonnières des mortalités ont été fortement corrélées avec le nombre d’épisodes saisonniers de la maladie. Par ailleurs, la bactériose a surtout affecté les daurades jeunes ayant une classe de poids variant entre 5 et 30 g. La comparaison du nombre de poissons morts en fonction de l’espèce pouvait être biaisée car les conditions de vie du bar et de la daurade étaient différentes. Dans ce cadre, de nombreuses études ont montré que plusieurs autres facteurs de prédisposition à la maladie, outre la température de l’eau, l’espèce et l’âge des poissons, ont un impact sur l’apparition de la photobactériose. Sur le plan clinique et lésionnel, les résultats ont été identiques chez le bar et la daurade : des lésions de nécrose et de dégénérescence ont été retrouvées au niveau du foie et du rein, et une augmentation du nombre de centres mélanomacrophages a été observée dans la rate.
{"title":"Surveillance de la photobactériose chez la daurade (Sparus aurata) et le bar (Dicentrarchus labrax) élevés en Tunisie","authors":"Kaouthar Maatouk, S. Zaafrane, Hedia Attia El Hili","doi":"10.19182/remvt.36981","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.36981","url":null,"abstract":"Photobacterium damselae subsp. piscicida, responsable de la photobactériose connue aussi sous le nom de pasteurellose ou pseudotuberculose, a été identifié plusieurs fois chez le bar (Dicentrarchus labrax) et la daurade (Sparus aurata), élevés dans des cages en mer en Tunisie. L’étude clinique, lésionnelle et épidémiologique de cette maladie chez ces deux espèces de poissons, pendant la période 2010‒2020, a confirmé que la maladie était endémique et survenait à une température de l’eau variant entre 18 et 25 °C. Toutefois, le nombre total d’échantillons contaminés par P. damselae piscicida a été surtout élevé en automne et au printemps. Les moyennes saisonnières des mortalités ont été fortement corrélées avec le nombre d’épisodes saisonniers de la maladie. Par ailleurs, la bactériose a surtout affecté les daurades jeunes ayant une classe de poids variant entre 5 et 30 g. La comparaison du nombre de poissons morts en fonction de l’espèce pouvait être biaisée car les conditions de vie du bar et de la daurade étaient différentes. Dans ce cadre, de nombreuses études ont montré que plusieurs autres facteurs de prédisposition à la maladie, outre la température de l’eau, l’espèce et l’âge des poissons, ont un impact sur l’apparition de la photobactériose. Sur le plan clinique et lésionnel, les résultats ont été identiques chez le bar et la daurade : des lésions de nécrose et de dégénérescence ont été retrouvées au niveau du foie et du rein, et une augmentation du nombre de centres mélanomacrophages a été observée dans la rate.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89751359","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abderrahim Moussahil, M. Farh, Abdelghani Iddar, M. El Khasmi
Avant l’abattage, l’exposition des animaux d’élevage au stress thermique et au stress de transport routier en présence d’une forte densité de stockage dans les camions est capable d’altérer l’homéostasie et la qualité de la viande de ces animaux. Cette étude visait à étudier l’effet du stress thermique associé à une forte densité de chargement des animaux dans le véhicule avant l’abattage sur la composition chimique de la viande du dromadaire, au stade 24 h post mortem. L’analyse de la viande a été réalisée chez deux groupes de sept dromadaires : le groupe I a été transporté à 29–35 °C avec une densité de chargement de 1 animal / 1,74–2,13 m2 ; le groupe II a été transporté à 21–23 °C avec une densité de 1 animal / 3,12–4,31 m2. Le stress thermique associé à la forte densité de chargement n’a pas modifié de manière significative les teneurs en eau, matières sèches, cendres, protéines et lipides, ni l’osmolalité de la viande cameline. Par contre, il a diminué significativement (p < 0,05) le pH et l’activité de la catalase, et il a augmenté significativement (p < 0,05) la capacité de rétention d’eau, les pertes en exsudat, en poids et à la cuisson, la conductivité électrique, et les teneurs en malondialdéhyde et en carbonyles.
{"title":"Impact de la densité de chargement associée au stress thermique sur les caractéristiques biochimiques de la viande chez le dromadaire","authors":"Abderrahim Moussahil, M. Farh, Abdelghani Iddar, M. El Khasmi","doi":"10.19182/remvt.36951","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.36951","url":null,"abstract":"Avant l’abattage, l’exposition des animaux d’élevage au stress thermique et au stress de transport routier en présence d’une forte densité de stockage dans les camions est capable d’altérer l’homéostasie et la qualité de la viande de ces animaux. Cette étude visait à étudier l’effet du stress thermique associé à une forte densité de chargement des animaux dans le véhicule avant l’abattage sur la composition chimique de la viande du dromadaire, au stade 24 h post mortem. L’analyse de la viande a été réalisée chez deux groupes de sept dromadaires : le groupe I a été transporté à 29–35 °C avec une densité de chargement de 1 animal / 1,74–2,13 m2 ; le groupe II a été transporté à 21–23 °C avec une densité de 1 animal / 3,12–4,31 m2. Le stress thermique associé à la forte densité de chargement n’a pas modifié de manière significative les teneurs en eau, matières sèches, cendres, protéines et lipides, ni l’osmolalité de la viande cameline. Par contre, il a diminué significativement (p < 0,05) le pH et l’activité de la catalase, et il a augmenté significativement (p < 0,05) la capacité de rétention d’eau, les pertes en exsudat, en poids et à la cuisson, la conductivité électrique, et les teneurs en malondialdéhyde et en carbonyles.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"40 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77222650","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une infection zoonotique émergente infectant les humains et les ruminants. L’agent étiologique de cette infection est le virus de la FVR, un arbovirus transmis principalement par les piqûres de moustiques des genres Aedes et Culex. Durant les deux dernières décennies, des cas de FVR ont été rapportés dans des régions jusque-là indemnes et les épidémies sont devenues de plus en plus fréquentes. De par sa localisation stratégique dans le bassin méditerranéen, la Tunisie a de nombreux échanges avec les autres pays africains ainsi qu’avec l’Europe. L’analyse de la situation épidémiologique de la FVR dans ce pays pourrait aider à comprendre la situation globale de cette infection dans la région méditerranéenne et à élaborer des stratégies efficaces de surveillance à mettre en œuvre dans la région. Dans ce cadre et afin d’étudier l’état des lieux de la FVR en Tunisie, cette synthèse présente une analyse à partir de tous les articles scientifiques traitant de ce sujet dans le pays. La Tunisie est considérée comme à haut risque de propagation de la FVR en raison de sa localisation, de ses caractéristiques climatiques et environnementales, de l’abondance des vecteurs transmettant le virus de la FVR, et de la présence d’espèces animales à risque pour cette maladie. Ainsi, des mesures strictes doivent être prises afin de contrôler et de limiter toute émergence et propagation de la FVR. De telles mesures doivent inclure le contrôle des mouvements des animaux (particulièrement aux frontières), le contrôle des espèces vectrices du virus, et le perfectionnement des outils de diagnostic pour la détection précoce de tout cas suspect. L’implémentation d’une approche « Une seule santé » multidisciplinaire serait l’une des meilleures solutions pour faire face aux maladies zoonotiques à transmission vectorielle comme la FVR.
{"title":"Fièvre de la vallée du Rift en Tunisie : Synthèse sur la situation actuelle et perspectives","authors":"Selma Mejri","doi":"10.19182/remvt.36975","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.36975","url":null,"abstract":"La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une infection zoonotique émergente infectant les humains et les ruminants. L’agent étiologique de cette infection est le virus de la FVR, un arbovirus transmis principalement par les piqûres de moustiques des genres Aedes et Culex. Durant les deux dernières décennies, des cas de FVR ont été rapportés dans des régions jusque-là indemnes et les épidémies sont devenues de plus en plus fréquentes. De par sa localisation stratégique dans le bassin méditerranéen, la Tunisie a de nombreux échanges avec les autres pays africains ainsi qu’avec l’Europe. L’analyse de la situation épidémiologique de la FVR dans ce pays pourrait aider à comprendre la situation globale de cette infection dans la région méditerranéenne et à élaborer des stratégies efficaces de surveillance à mettre en œuvre dans la région. Dans ce cadre et afin d’étudier l’état des lieux de la FVR en Tunisie, cette synthèse présente une analyse à partir de tous les articles scientifiques traitant de ce sujet dans le pays. La Tunisie est considérée comme à haut risque de propagation de la FVR en raison de sa localisation, de ses caractéristiques climatiques et environnementales, de l’abondance des vecteurs transmettant le virus de la FVR, et de la présence d’espèces animales à risque pour cette maladie. Ainsi, des mesures strictes doivent être prises afin de contrôler et de limiter toute émergence et propagation de la FVR. De telles mesures doivent inclure le contrôle des mouvements des animaux (particulièrement aux frontières), le contrôle des espèces vectrices du virus, et le perfectionnement des outils de diagnostic pour la détection précoce de tout cas suspect. L’implémentation d’une approche « Une seule santé » multidisciplinaire serait l’une des meilleures solutions pour faire face aux maladies zoonotiques à transmission vectorielle comme la FVR.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"45 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-04-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87563648","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Hassane Yayé Abdou, G. Dayo, Mahaman Maaouia Abdou Moussa, M. Issa
Les caractéristiques morphologiques des moutons Peulhs du Niger, à savoir le blanc ou Bali-Bali, et le bicolore ou Oudah, sont très peu connues et peu différenciées. L’objectif de cette étude a été de caractériser quantitativement ces animaux par des mesures morphobiométriques. Ces mesures ont porté sur 27 caractères quantitatifs de 681 individus dont 374 moutons Oudah (312 brebis et 62 béliers) et 307 moutons Bali-Bali (241 brebis et 66 béliers). Les résultats ont montré que les moutons Peulhs étaient de grand format. Les mensurations moyennes des individus, tous adultes, étaient respectivement chez les Bali-Bali et les Oudah de 79,4 ± 4,7 et 80,3 ± 4,6 cm pour la hauteur au garrot, 77,3 ± 5,0 et 77,9 ± 5,4 cm pour la longueur scapulo-ischiale, et 86,7 ± 5,9 et 88,3 ± 6,0 cm pour le tour de la poitrine. Le dimorphisme sexuel était marqué avec des mâles présentant des valeurs moyennes de certains caractères morphologiques significativement supérieures à celles des femelles. Cette étude est une étape dans la contribution à l’élaboration de stratégies durables de gestion, de conservation et d’amélioration des moutons Peulhs du Niger.
{"title":"Caractérisation des moutons Peulhs blanc et bicolore du Niger par des variables quantitatives","authors":"Hassane Yayé Abdou, G. Dayo, Mahaman Maaouia Abdou Moussa, M. Issa","doi":"10.19182/remvt.37085","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37085","url":null,"abstract":"Les caractéristiques morphologiques des moutons Peulhs du Niger, à savoir le blanc ou Bali-Bali, et le bicolore ou Oudah, sont très peu connues et peu différenciées. L’objectif de cette étude a été de caractériser quantitativement ces animaux par des mesures morphobiométriques. Ces mesures ont porté sur 27 caractères quantitatifs de 681 individus dont 374 moutons Oudah (312 brebis et 62 béliers) et 307 moutons Bali-Bali (241 brebis et 66 béliers). Les résultats ont montré que les moutons Peulhs étaient de grand format. Les mensurations moyennes des individus, tous adultes, étaient respectivement chez les Bali-Bali et les Oudah de 79,4 ± 4,7 et 80,3 ± 4,6 cm pour la hauteur au garrot, 77,3 ± 5,0 et 77,9 ± 5,4 cm pour la longueur scapulo-ischiale, et 86,7 ± 5,9 et 88,3 ± 6,0 cm pour le tour de la poitrine. Le dimorphisme sexuel était marqué avec des mâles présentant des valeurs moyennes de certains caractères morphologiques significativement supérieures à celles des femelles. Cette étude est une étape dans la contribution à l’élaboration de stratégies durables de gestion, de conservation et d’amélioration des moutons Peulhs du Niger.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"12 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-04-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72832909","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’objectif de cet essai a été d’analyser l’intérêt d’utiliser des aliments disponibles localement en alimentation cunicole, comme le foin de luzerne et la paille de blé, pour remplacer la luzerne déshydratée importée en Algérie. Deux aliments ont été formulés avec, comme principale source de fibres, du foin de luzerne seul pour l’un (F, 40,1 %), combiné avec de la paille de blé pour l’autre (F+P, 17 % foin + 14 % paille). Au sevrage (35 jours), 154 lapins de la souche synthétique ITELV 2006 ont été répartis en trois groupes de poids vifs identiques et logés dans des cages collectives (2–4 lapins/cage) jusqu’à l’âge d’abattage (84 j). Ils ont reçu ad libitum l’un des deux régimes expérimentaux (F ou F+P) ou un régime commercial utilisé comme témoin (Tém). La viabilité des lapins F a été meilleure (90 % ; + 22 points de pourcentage) que celle des lapins Tém (68 %) (p = 0,025) et la viabilité des lapins F+P a été intermédiaire (79,6 % ; + 12 points de pourcentage). Le gain de poids et la consommation d’aliment ont été de 14 % et 30 % plus élevés (p < 0,001) respectivement avec F qu’avec Tém (33,0 vs 29,0 g/j et 92,8 vs 71,4 g/j). La croissance et l’ingestion des lapins F+P ont été intermédiaires (29,9 g/j et 79,5 g/j). Le rendement en carcasse froide et le score d’adiposité de la carcasse ont été les plus élevés (p < 0,05) avec F, suivi de Tém, puis de F+P (respectivement 67,5%, 66,4 %, 65,5 % et 3,85, 3,45, 3,30). L’efficacité économique a été de 23 % et 44 % supérieure lorsque les lapins étaient nourris respectivement avec les régimes F et F+P.
{"title":"Effet de l’incorporation de foin de luzerne local ou de foin combiné avec de la paille de blé dans l’alimentation du lapin en croissance (Algérie)","authors":"Mohamed Adaouri, Samir Dis, Amina Bouguera, H. Tazka, Nacira Zerrouki Daoudi","doi":"10.19182/remvt.36976","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.36976","url":null,"abstract":"L’objectif de cet essai a été d’analyser l’intérêt d’utiliser des aliments disponibles localement en alimentation cunicole, comme le foin de luzerne et la paille de blé, pour remplacer la luzerne déshydratée importée en Algérie. Deux aliments ont été formulés avec, comme principale source de fibres, du foin de luzerne seul pour l’un (F, 40,1 %), combiné avec de la paille de blé pour l’autre (F+P, 17 % foin + 14 % paille). Au sevrage (35 jours), 154 lapins de la souche synthétique ITELV 2006 ont été répartis en trois groupes de poids vifs identiques et logés dans des cages collectives (2–4 lapins/cage) jusqu’à l’âge d’abattage (84 j). Ils ont reçu ad libitum l’un des deux régimes expérimentaux (F ou F+P) ou un régime commercial utilisé comme témoin (Tém). La viabilité des lapins F a été meilleure (90 % ; + 22 points de pourcentage) que celle des lapins Tém (68 %) (p = 0,025) et la viabilité des lapins F+P a été intermédiaire (79,6 % ; + 12 points de pourcentage). Le gain de poids et la consommation d’aliment ont été de 14 % et 30 % plus élevés (p < 0,001) respectivement avec F qu’avec Tém (33,0 vs 29,0 g/j et 92,8 vs 71,4 g/j). La croissance et l’ingestion des lapins F+P ont été intermédiaires (29,9 g/j et 79,5 g/j). Le rendement en carcasse froide et le score d’adiposité de la carcasse ont été les plus élevés (p < 0,05) avec F, suivi de Tém, puis de F+P (respectivement 67,5%, 66,4 %, 65,5 % et 3,85, 3,45, 3,30). L’efficacité économique a été de 23 % et 44 % supérieure lorsque les lapins étaient nourris respectivement avec les régimes F et F+P.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"3 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80719224","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Estelle Mikicic, M. Jouven, Laura Etienne, Sombénéwendé Rasmata Zoungrana, D. Bastianelli
In Mediterranean countries, shrubby and woody areas provide herds with cheap fodder. However, some horse farmers are reluctant to use woody rangelands, which they associate with low-quality feed. In this article, we explore some aspects of the feeding behavior of horses on Mediterranean shrubby and woody rangelands, in order to document their pastoral interest for horses. We observed the feeding choices of young horses grazing on typical peri-Mediterranean rangelands. Observations were repeated at two sites, with four horses per site, over four days with two observers. At each site, two horses were fitted with GPS (positioning system) collars to determine their presence in different areas of the paddocks. Ingested plants were classified in a coding grid. The chemical characteristics of each feed item were estimated by near-infrared spectroscopy (NIRS). A hierarchical classification of NIRS spectra defined four classes. Leaves, twigs, and flowers of several woody species were ingested (1‒18% of recorded bites), although herbaceous species were preferred (> 80% of bites). Horses explored the entire paddocks but grazed preferentially in open areas. The differences observed between sites suggested a strong effect of local grazing conditions. The chemical composition of feed from shrubs and trees was close to that of herbaceous forbs but quite different from that of grasses. Three out of four classes associated woody plants and forbs. These classes had interesting nutritional characteristics (protein > 12%). These results confirm the positive contribution of woody plants to horses' nutrition, in addition to the other roles of woody plants in the well-being of horses on pasture.
{"title":"Contribution of woody plants to horses’ diets in Mediterranean rangelands","authors":"Estelle Mikicic, M. Jouven, Laura Etienne, Sombénéwendé Rasmata Zoungrana, D. Bastianelli","doi":"10.19182/remvt.36956","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.36956","url":null,"abstract":"In Mediterranean countries, shrubby and woody areas provide herds with cheap fodder. However, some horse farmers are reluctant to use woody rangelands, which they associate with low-quality feed. In this article, we explore some aspects of the feeding behavior of horses on Mediterranean shrubby and woody rangelands, in order to document their pastoral interest for horses. We observed the feeding choices of young horses grazing on typical peri-Mediterranean rangelands. Observations were repeated at two sites, with four horses per site, over four days with two observers. At each site, two horses were fitted with GPS (positioning system) collars to determine their presence in different areas of the paddocks. Ingested plants were classified in a coding grid. The chemical characteristics of each feed item were estimated by near-infrared spectroscopy (NIRS). A hierarchical classification of NIRS spectra defined four classes. Leaves, twigs, and flowers of several woody species were ingested (1‒18% of recorded bites), although herbaceous species were preferred (> 80% of bites). Horses explored the entire paddocks but grazed preferentially in open areas. The differences observed between sites suggested a strong effect of local grazing conditions. The chemical composition of feed from shrubs and trees was close to that of herbaceous forbs but quite different from that of grasses. Three out of four classes associated woody plants and forbs. These classes had interesting nutritional characteristics (protein > 12%). These results confirm the positive contribution of woody plants to horses' nutrition, in addition to the other roles of woody plants in the well-being of horses on pasture.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"24 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77341489","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Wilfried Délé Oyetola, Maimouna Diéne, Kiffopan Benjamin M'Bari, B. Bonfoh, Rianatou Bada Alambedji
La Côte d’Ivoire est un pays ouvert à la transhumance transfrontalière du fait de son climat et du potentiel de son marché dans l’espace ouest-africain. Le partage d’espaces, les contacts et les activités socioéconomiques induisent l’émergence et la transmission de plusieurs maladies infectieuses dont la brucellose. L’objectif de cette étude a été d’explorer la répartition spatiale de la brucellose induite par la transhumance en Côte d’Ivoire. Des analyses sérologiques ont été effectuées sur 885 bovins, 83 ovins, 14 caprins et 63 bouviers dans sept régions, dont cinq recevant le bétail transhumant et deux n’en recevant pas. Les séroprévalences individuelles ont été de 4,86 % (intervalle de confiance [IC] 95 % : 3,18‒6,53) chez les bovins, 4,82 % (IC95 % : 0‒10,27) chez les ovins et 7,14 % (IC95 % : 0‒23,11) chez les caprins ; aucun cas n’a été relevé chez les bouviers. La transhumance en provenance des pays limitrophes n’a pas augmenté la séroprévalence de la maladie dans les élevages sédentaires. Les bovins de la zone de transhumance étaient moins infectés (4,1 %) que ceux de la zone où ce type de mobilité n’était pas pratiqué (7,8 %). Les taux de séroprévalence élevés du bétail sédentaire en zone hors transhumance suggèrent d’intensifier le contrôle de la brucellose au niveau des élevages sédentaires.
cote科特迪瓦是一个对跨界迁移开放的国家,因为它的气候和西非地区的市场潜力。空间共享、接触和社会经济活动导致包括布鲁氏菌病在内的几种传染病的出现和传播。本研究的目的是探讨迁移引起的布鲁氏菌病在cote d ' ivoire的空间分布。对7个地区的885头牛、83只绵羊、14只山羊和63只牛进行了血清学分析,其中5只接受了迁移牛,2只不接受迁移牛。牛的个体血清流行率为4.86%(95%置信区间:3.18 - 6.53),绵羊为4.82%(95%置信区间:0 - 10.27),山羊为7.14%(95%置信区间:0 - 23.11);在bouviers中没有发现病例。来自邻国的迁移并没有增加定居牲畜的血清流行率。迁移区牛的感染率(4.1%)低于未迁移区牛的感染率(7.8%)。非迁移地区定居牲畜的高血清流行率表明,应加强对定居牲畜的布鲁氏菌病控制。
{"title":"Transhumance transfrontalière du bétail et répartition spatiale de la brucellose en Côte d’Ivoire","authors":"Wilfried Délé Oyetola, Maimouna Diéne, Kiffopan Benjamin M'Bari, B. Bonfoh, Rianatou Bada Alambedji","doi":"10.19182/remvt.36997","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.36997","url":null,"abstract":"La Côte d’Ivoire est un pays ouvert à la transhumance transfrontalière du fait de son climat et du potentiel de son marché dans l’espace ouest-africain. Le partage d’espaces, les contacts et les activités socioéconomiques induisent l’émergence et la transmission de plusieurs maladies infectieuses dont la brucellose. L’objectif de cette étude a été d’explorer la répartition spatiale de la brucellose induite par la transhumance en Côte d’Ivoire. Des analyses sérologiques ont été effectuées sur 885 bovins, 83 ovins, 14 caprins et 63 bouviers dans sept régions, dont cinq recevant le bétail transhumant et deux n’en recevant pas. Les séroprévalences individuelles ont été de 4,86 % (intervalle de confiance [IC] 95 % : 3,18‒6,53) chez les bovins, 4,82 % (IC95 % : 0‒10,27) chez les ovins et 7,14 % (IC95 % : 0‒23,11) chez les caprins ; aucun cas n’a été relevé chez les bouviers. La transhumance en provenance des pays limitrophes n’a pas augmenté la séroprévalence de la maladie dans les élevages sédentaires. Les bovins de la zone de transhumance étaient moins infectés (4,1 %) que ceux de la zone où ce type de mobilité n’était pas pratiqué (7,8 %). Les taux de séroprévalence élevés du bétail sédentaire en zone hors transhumance suggèrent d’intensifier le contrôle de la brucellose au niveau des élevages sédentaires.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"83 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88529567","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
O. Adebowale, O. Ekundayo, M. Olasoju, O. Oladejo, A. Awoseyi
Slaughterhouses are certified premises where animals are slaughtered and inspected to ensure meats are wholesome and safe for public consumption. To determine the common zoonoses encountered in a municipal slaughterhouse of Abeokuta, Ogun State, Nigeria, a three-year retrospective study was conducted (2014–2016). During the review of slaughterhouse records, the overall throughput of cattle slaughtered was 146,794 (4077.6 ± 413.6; 95% confidence interval [CI] 3923.3–4206.7). Female animal slaughtering outweighed male ones at 5:1 ratio (p < 0.0001). The highest number of cattle were slaughtered in December 2014, December 2015, and August 2016. Of all the total cattle slaughtered, the overall observed prevalences for bovine tuberculosis (BTB), hydatidosis and fasciolosis were estimated as 9514 (6.5%, 264.3 ± 81.7; 95% CI 236.6–291.9), 1851 (1.3%, 55.8 ± 17.3; 95% CI 49.9–61.6) and 845 (0.6%, median = 19.0; 95% CI 18.7–28.3), respectively. On average the highest number of BTB cases was reported in February-March, it declined slightly in October and increased again in November. Similarly, the highest numbers of hydatidosis and fasciolosis were observed in March and February, respectively. A significant (p = 0.02) mean variation of cases of BTB was found across the period and it was higher (p = 0.03) during the wet/rainy season in 2015. Our results emphasized the need to promote coordinated active surveillance for zoonoses detection and mitigation to ensure food safety at farm and slaughterhouse levels. Adequate record keeping for specific organ/meat/carcass condemnation is crucial at postmortem, as this represents a significant loss of animal proteins and revenues. Such data can be used for informed policy to intensify reduction in economic loss associated with animal diseases.
屠宰场是经过认证的场所,在那里动物被屠宰和检查,以确保肉类是健康和安全的供公众消费。为了确定尼日利亚奥贡州阿贝奥库塔市屠宰场遇到的常见人畜共患病,开展了一项为期三年的回顾性研究(2014-2016年)。审查屠宰场记录时,屠宰牛总吞吐量为146,794头(4077.6±413.6头;95%置信区间[CI] 3923.3-4206.7)。雌性动物屠宰量与雄性动物屠宰量之比为5:1 (p < 0.0001)。2014年12月、2015年12月和2016年8月屠宰牛的数量最多。在所有屠宰的牛中,牛结核病(BTB)、包虫病和片形虫病的总患病率估计为9514(6.5%),264.3±81.7;95% ci 236.6-291.9), 1851(1.3%, 55.8±17.3;95% CI 49.9-61.6)和845(0.6%,中位数= 19.0;95% CI 18.7-28.3)。平均而言,2月至3月报告的BTB病例数最高,10月略有下降,11月再次增加。同样,3月和2月的包虫病和片吸虫病发病率最高。2015年雨季BTB病例数均值变化显著(p = 0.02),雨季BTB病例数均值变化较大(p = 0.03)。我们的研究结果强调需要促进对人畜共患病发现和缓解的协调主动监测,以确保农场和屠宰场层面的食品安全。对特定的器官/肉/胴体进行适当的记录保存在死后至关重要,因为这意味着动物蛋白和收入的重大损失。这些数据可用于制定知情政策,以加强减少与动物疾病有关的经济损失。
{"title":"Animal diseases and zoonoses at a municipal slaughterhouse in Southwest Nigeria: Three-year retrospective survey (2014–2016)","authors":"O. Adebowale, O. Ekundayo, M. Olasoju, O. Oladejo, A. Awoseyi","doi":"10.19182/remvt.37013","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37013","url":null,"abstract":"Slaughterhouses are certified premises where animals are slaughtered and inspected to ensure meats are wholesome and safe for public consumption. To determine the common zoonoses encountered in a municipal slaughterhouse of Abeokuta, Ogun State, Nigeria, a three-year retrospective study was conducted (2014–2016). During the review of slaughterhouse records, the overall throughput of cattle slaughtered was 146,794 (4077.6 ± 413.6; 95% confidence interval [CI] 3923.3–4206.7). Female animal slaughtering outweighed male ones at 5:1 ratio (p < 0.0001). The highest number of cattle were slaughtered in December 2014, December 2015, and August 2016. Of all the total cattle slaughtered, the overall observed prevalences for bovine tuberculosis (BTB), hydatidosis and fasciolosis were estimated as 9514 (6.5%, 264.3 ± 81.7; 95% CI 236.6–291.9), 1851 (1.3%, 55.8 ± 17.3; 95% CI 49.9–61.6) and 845 (0.6%, median = 19.0; 95% CI 18.7–28.3), respectively. On average the highest number of BTB cases was reported in February-March, it declined slightly in October and increased again in November. Similarly, the highest numbers of hydatidosis and fasciolosis were observed in March and February, respectively. A significant (p = 0.02) mean variation of cases of BTB was found across the period and it was higher (p = 0.03) during the wet/rainy season in 2015. Our results emphasized the need to promote coordinated active surveillance for zoonoses detection and mitigation to ensure food safety at farm and slaughterhouse levels. Adequate record keeping for specific organ/meat/carcass condemnation is crucial at postmortem, as this represents a significant loss of animal proteins and revenues. Such data can be used for informed policy to intensify reduction in economic loss associated with animal diseases.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"2 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-11-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81766419","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
The rapid growth of the dromedary and Bactrian camel population worldwide aims in part at satisfying a growing demand for camel milk. We analyze these changes by studying the recent arrival of online trade of camel milk products. This study highlights the emergence of actors involved in the intensive production of camel milk, but also in the trade of milk powder, fermented milk and cheese. These new camel milk entrepreneurs are located for the most part in countries without camel farms, notably in Europe, the United States, Canada and several emerging countries. The prices of milk sold over the Internet are extremely variable, highlighting a market that is under construction. The emergence of this trade reflects a dualistic innovation process. This entrepreneurial dairy economy based on exchanges between intensive livestock farms and distant consumers sharply contrasts with a local dairy economy based on periurban trade in fresh milk, which is strongly correlated with pastoral systems. We conclude with research and development recommendations to make the online trade of camel milk more inclusive.
{"title":"Online camel milk trade: new players, new markets (Update)","authors":"G. Konuspayeva, B. Faye, G. Duteurtre","doi":"10.19182/remvt.37041","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37041","url":null,"abstract":"The rapid growth of the dromedary and Bactrian camel population worldwide aims in part at satisfying a growing demand for camel milk. We analyze these changes by studying the recent arrival of online trade of camel milk products. This study highlights the emergence of actors involved in the intensive production of camel milk, but also in the trade of milk powder, fermented milk and cheese. These new camel milk entrepreneurs are located for the most part in countries without camel farms, notably in Europe, the United States, Canada and several emerging countries. The prices of milk sold over the Internet are extremely variable, highlighting a market that is under construction. The emergence of this trade reflects a dualistic innovation process. This entrepreneurial dairy economy based on exchanges between intensive livestock farms and distant consumers sharply contrasts with a local dairy economy based on periurban trade in fresh milk, which is strongly correlated with pastoral systems. We conclude with research and development recommendations to make the online trade of camel milk more inclusive.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"18 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-11-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76373309","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}