Les stateres aux types de Philippe II de Macedoine representent un sujet d’etude crucial autant pour les specialistes du monde grec – au sein duquel ils constituent un des principaux monnayages d’or – que pour ceux de la Gaule, ou ils furent abondamment imites. Cet article propose un regard croise sur ces stateres, a la fois comme monnayage grec mais egalement comme modele a l’origine d’un grand nombre de monnayages en or gaulois. En nous appuyant sur la documentation existante, nous proposons tout d’abord un inventaire revise des stateres originaux aux types de Philippe II trouves en Gaule, ainsi qu’un tableau synthetique des premieres series d’imitations. Dans un second temps, nous tentons de mieux cerner les circonstances et l’ampleur du phenomene d’importation des philippes originaux en Gaule a travers l’etude des principales series emises en Macedoine et dans le nord de l’Asie Mineure. Nous reprenons enfin les differentes hypotheses avancees pour expliquer l’arrivee des philippes en Gaule et leur succes tout en replacant ces phenomenes dans le contexte de transition et d’expansion de l’ensemble du monde celtique au Ive et au IIIe siecle av. J.-C.
{"title":"Les statères aux types de Philippe II de Macédoine: de l’Égée à la Gaule, des originaux aux imitations","authors":"S. Nieto-Pelletier, J. Olivier","doi":"10.3406/NUMI.2016.3322","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/NUMI.2016.3322","url":null,"abstract":"Les stateres aux types de Philippe II de Macedoine representent un sujet d’etude crucial autant pour les specialistes du monde grec – au sein duquel ils constituent un des principaux monnayages d’or – que pour ceux de la Gaule, ou ils furent abondamment imites. Cet article propose un regard croise sur ces stateres, a la fois comme monnayage grec mais egalement comme modele a l’origine d’un grand nombre de monnayages en or gaulois. En nous appuyant sur la documentation existante, nous proposons tout d’abord un inventaire revise des stateres originaux aux types de Philippe II trouves en Gaule, ainsi qu’un tableau synthetique des premieres series d’imitations. Dans un second temps, nous tentons de mieux cerner les circonstances et l’ampleur du phenomene d’importation des philippes originaux en Gaule a travers l’etude des principales series emises en Macedoine et dans le nord de l’Asie Mineure. Nous reprenons enfin les differentes hypotheses avancees pour expliquer l’arrivee des philippes en Gaule et leur succes tout en replacant ces phenomenes dans le contexte de transition et d’expansion de l’ensemble du monde celtique au Ive et au IIIe siecle av. J.-C.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"18 1","pages":"171-229"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89111556","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les monnaies toulousaines frappees dans les annees 840-850 aux noms de Pepin II d’Aquitaine et de Charles le Chauve sont regulierement proposees a la vente et presentes dans de nombreuses collections. Elles sont communes aux yeux des numismates qui considerent, avec raison, que la majeure partie d’entre elles provient d’un unique tresor mis au jour a Auzeville (Haute-Garonne), a quelques kilometres au sud de Toulouse, a la fin du XIXe siecle. Tout semble avoir ete ecrit autour de cette decouverte depuis de nombreuses decennies et aucune etude exhaustive sur les frappes toulousaines des deux souverains concernes n’a ete entreprise depuis celle de Georges Pierfitte en 1933. Cet article se propose de reactualiser nos connaissances sur cette trouvaille. Dans la premiere partie, une recherche documentaire approfondie permet de revisiter l’historiographie du tresor. Dans la seconde partie, des corpus monetaires provenant du tresor d’Auzeville ont ete identifies dans trois collections publiques et ont donne lieu a une etude pluridisciplinaire complete de ces monnayages, permettant de mieux cerner l’organisation de la frappe monetaire a Toulouse au moment du fractionnement du territoire carolingien.
{"title":"Le trésor carolingien découvert à Auzeville (Haute-Garonne) en 1878. Étude des monnayages toulousains de Charles le Chauve et de Pépin II d’Aquitaine","authors":"G. Sarah, V. Geneviève, C. Guerrot","doi":"10.3406/NUMI.2016.3333","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/NUMI.2016.3333","url":null,"abstract":"Les monnaies toulousaines frappees dans les annees 840-850 aux noms de Pepin II d’Aquitaine et de Charles le Chauve sont regulierement proposees a la vente et presentes dans de nombreuses collections. Elles sont communes aux yeux des numismates qui considerent, avec raison, que la majeure partie d’entre elles provient d’un unique tresor mis au jour a Auzeville (Haute-Garonne), a quelques kilometres au sud de Toulouse, a la fin du XIXe siecle. Tout semble avoir ete ecrit autour de cette decouverte depuis de nombreuses decennies et aucune etude exhaustive sur les frappes toulousaines des deux souverains concernes n’a ete entreprise depuis celle de Georges Pierfitte en 1933. Cet article se propose de reactualiser nos connaissances sur cette trouvaille. Dans la premiere partie, une recherche documentaire approfondie permet de revisiter l’historiographie du tresor. Dans la seconde partie, des corpus monetaires provenant du tresor d’Auzeville ont ete identifies dans trois collections publiques et ont donne lieu a une etude pluridisciplinaire complete de ces monnayages, permettant de mieux cerner l’organisation de la frappe monetaire a Toulouse au moment du fractionnement du territoire carolingien.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"12 1","pages":"417-498"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73136903","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La distinction entre dora et phoroi chez les Thraces est diversement interpretee. On se represente generalement au sujet du grand royaume odryse du Ve siecle av. J.-C. un systeme opposant des paiements informels, sous forme non monetaire (les dora), et un phoros plus institutionnalise et acquitte en monnaies. Cette vision binaire, ainsi que celle voyant dans ces deux formes de prelevement une categorie indistincte, sont remises en question a partir du reexamen d’un ensemble de sources numismatiques, litteraires, epigraphiques et archeologiques. Le cas des cites grecques payant des dora et des phoroi a des rois de l’interieur aux IVe et IIIe siecles av. J.-C. (Olbia, Istros, Byzance et les cites de Chersonese) permet de preciser ce qui distingue ces deux categories de versements.
{"title":"'Phoroi' et 'dôra' chez les Thraces","authors":"A. Solas","doi":"10.3406/NUMI.2016.3317","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/NUMI.2016.3317","url":null,"abstract":"La distinction entre dora et phoroi chez les Thraces est diversement interpretee. On se represente generalement au sujet du grand royaume odryse du Ve siecle av. J.-C. un systeme opposant des paiements informels, sous forme non monetaire (les dora), et un phoros plus institutionnalise et acquitte en monnaies. Cette vision binaire, ainsi que celle voyant dans ces deux formes de prelevement une categorie indistincte, sont remises en question a partir du reexamen d’un ensemble de sources numismatiques, litteraires, epigraphiques et archeologiques. Le cas des cites grecques payant des dora et des phoroi a des rois de l’interieur aux IVe et IIIe siecles av. J.-C. (Olbia, Istros, Byzance et les cites de Chersonese) permet de preciser ce qui distingue ces deux categories de versements.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"12 1","pages":"75-94"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78829579","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article plaide pour une approche renouvelee de la numismatique merovingienne. Rassembler tous les exemplaires connus dans une base de donnees est la conditio sine qua non pour mener des etudes approfondies sur des groupes d’ateliers monetaires dans un espace large. La contextualisation de la production des ateliers ou des monetaires est importante pour la phase des monnayages «nationaux » comme pour la phase precedente du monnayage pseudo-imperial. La combinaison des etudes de coins avec celles du titre d’or apparait tres prometteuse pour l’etablissement de chronologies plus detaillee et la reconstruction du rythme des emissions. Pour avoir une idee de leur ampleur il est, de plus, necessaire de viser l’exhaustivite. A titre d’exemple cet article presente le cas des deux monetaires actifs dans le petit atelier de Moussy et souligne la necessite, en vue de disposer d’un echantillon assez important pour un traitement statistique, de recenser les exemplaires connus et les pieces nouvelles introduisant une nouvelle variante dans la serie existante.
{"title":"Reprise du type d’Éloi à Moussy (Seine-et-Marne) au nom du monétaire Wandelegiselo","authors":"A. Pol, P. Crinon","doi":"10.3406/NUMI.2016.3332","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/NUMI.2016.3332","url":null,"abstract":"Cet article plaide pour une approche renouvelee de la numismatique merovingienne. Rassembler tous les exemplaires connus dans une base de donnees est la conditio sine qua non pour mener des etudes approfondies sur des groupes d’ateliers monetaires dans un espace large. La contextualisation de la production des ateliers ou des monetaires est importante pour la phase des monnayages «nationaux » comme pour la phase precedente du monnayage pseudo-imperial. La combinaison des etudes de coins avec celles du titre d’or apparait tres prometteuse pour l’etablissement de chronologies plus detaillee et la reconstruction du rythme des emissions. Pour avoir une idee de leur ampleur il est, de plus, necessaire de viser l’exhaustivite. A titre d’exemple cet article presente le cas des deux monetaires actifs dans le petit atelier de Moussy et souligne la necessite, en vue de disposer d’un echantillon assez important pour un traitement statistique, de recenser les exemplaires connus et les pieces nouvelles introduisant une nouvelle variante dans la serie existante.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"20 1","pages":"397-415"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79432391","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le passage dans une grande maison de vente d’un dupondius de Neron, absent de tous les ouvrages de reference et representant a son revers un ensemble architectural communement assimile au macellum Magnum, a ete l’occasion d’entreprendre une recherche dont nous presentons ici les conclusions. C’est la forme de la legende de revers qui fait le caractere inedit de la monnaie : on y lit, dans le sens horaire, MACELLVS AVGVSTI, quand tous les autres types que nous connaissions jusqu’a aujourd’hui donnaient a lire la forme abregee MAC AVG. L’identification sur ce type du macellum Magnum, le marche inaugure par Neron sur le mont Caelius, parait des lors certaine.
{"title":"Le macellum Magnum et les dupondii de Néron","authors":"Dorian Bocciarelli, M. Bizet","doi":"10.3406/numi.2016.3325","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/numi.2016.3325","url":null,"abstract":"Le passage dans une grande maison de vente d’un dupondius de Neron, absent de tous les ouvrages de reference et representant a son revers un ensemble architectural communement assimile au macellum Magnum, a ete l’occasion d’entreprendre une recherche dont nous presentons ici les conclusions. C’est la forme de la legende de revers qui fait le caractere inedit de la monnaie : on y lit, dans le sens horaire, MACELLVS AVGVSTI, quand tous les autres types que nous connaissions jusqu’a aujourd’hui donnaient a lire la forme abregee MAC AVG. L’identification sur ce type du macellum Magnum, le marche inaugure par Neron sur le mont Caelius, parait des lors certaine.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"94 1","pages":"271-281"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80359381","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Differentes explications ont ete proposees pour une serie de marques figurant a la fin de la legende du revers sur un groupe de solidi attribues a un atelier militaire oriental operant sous Phocas et Heraclius. On soutient ici que le premier de ces solidi au nom de Phocas a probablement ete emis par des forces restees fideles a sa memoire, et hostiles au nouveau gouvernement de Constantinople, jusqu’a un an environ apres sa mort, et que toutes ces marques sont autant de dates par l’indiction.
{"title":"Once More on the Solidi of an Eastern Military Mint under Phocas and Heraclius","authors":"D. Woods","doi":"10.3406/NUMI.2016.3329","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/NUMI.2016.3329","url":null,"abstract":"Differentes explications ont ete proposees pour une serie de marques figurant a la fin de la legende du revers sur un groupe de solidi attribues a un atelier militaire oriental operant sous Phocas et Heraclius. On soutient ici que le premier de ces solidi au nom de Phocas a probablement ete emis par des forces restees fideles a sa memoire, et hostiles au nouveau gouvernement de Constantinople, jusqu’a un an environ apres sa mort, et que toutes ces marques sont autant de dates par l’indiction.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"54 1","pages":"359-372"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90284918","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Trois tresors de tetradrachmes trouves dans les fouilles de l’Asclepieion de Pergame (IGCH 1303) et de Gordion en Phrygie (IGCH 1405, 1406) sont analyses dans la perspective qui etait celle de G. Le Rider dans ses travaux sur la circulation monetaire. Enfouis dans la derniere decennie du IIIe siecle av. J.-C., ils montrent le declin des drachmes aux types d’Alexandre et le developpement de nouveaux monnayages d’etalon attique en Asie Mineure ; certains traits s’expliquent par la presence galate. On discute aussi de trois autres tresors, de Gordion (IGCH 1401, 1403) et Oylum Hoyugu (CH 9, 501).
{"title":"À propos de quelques trésors : la circulation monétaire en Asie Mineure à la fin du IIIe siècle av. J.-C.","authors":"Marie-Christine Marcellesi","doi":"10.3406/NUMI.2016.3314","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/NUMI.2016.3314","url":null,"abstract":"Trois tresors de tetradrachmes trouves dans les fouilles de l’Asclepieion de Pergame (IGCH 1303) et de Gordion en Phrygie (IGCH 1405, 1406) sont analyses dans la perspective qui etait celle de G. Le Rider dans ses travaux sur la circulation monetaire. Enfouis dans la derniere decennie du IIIe siecle av. J.-C., ils montrent le declin des drachmes aux types d’Alexandre et le developpement de nouveaux monnayages d’etalon attique en Asie Mineure ; certains traits s’expliquent par la presence galate. On discute aussi de trois autres tresors, de Gordion (IGCH 1401, 1403) et Oylum Hoyugu (CH 9, 501).","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"178 1","pages":"55-73"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85409739","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La piece de 100 francs-or Bazor, tentative pour restaurer une veritable monnaie d’or apres la devaluation de Poincare en 1928, presente un double interet. D’une part, elle est le produit de l’histoire recente du debut du XXe siecle et des evolutions monetaires, politiques et culturelles consecutives a la Grande guerre. D’autre part, elle s’inscrit dans la continuite longue du systeme monetaire francais moderne instaure par Louis XIII en 1640.
{"title":"La pièce de 100 francs-or Bazor de 1928: dernier louis d'or français","authors":"Arnaud Manas","doi":"10.3406/numi.2015.3302","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/numi.2015.3302","url":null,"abstract":"La piece de 100 francs-or Bazor, tentative pour restaurer une veritable monnaie d’or apres la devaluation de Poincare en 1928, presente un double interet. D’une part, elle est le produit de l’histoire recente du debut du XXe siecle et des evolutions monetaires, politiques et culturelles consecutives a la Grande guerre. D’autre part, elle s’inscrit dans la continuite longue du systeme monetaire francais moderne instaure par Louis XIII en 1640.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"105 1","pages":"517-536"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85038645","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Peu d’informations ont ete publiees au sujet des graveurs particuliers de la Monnaie de Grenoble au debut du XVIIIe siecle. L’exploitation de diverses sources d’archives a permis de reconstituer une partie de la vie de Charles Herve (1702-1710) et Francois Jaley (1710-1736). Charles Herve trouva la mort apres avoir ete accuse de fournir des coins a des faux monnayeurs. L’affaire eut de nombreuses repercussions et fut dramatique pour sa famille. Elle nous offre l’occasion de plonger dans le monde interlope des faux-monnayeurs de Provence, de Savoie et du Dauphine. Ces recherches ont egalement permis d’etablir de maniere irrefutable la nature des differents apposes sur les monnaies grenobloises entre 1702 et 1736 et de corriger les interpretations de nos devanciers.
{"title":"Hôtel des monnaies et faux monnayage. Les destinées surprenantes des deux premiers graveurs de la Monnaie de Grenoble au XVIIIe siècle","authors":"C. Charlet, A. Clairand","doi":"10.3406/NUMI.2015.3281","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/NUMI.2015.3281","url":null,"abstract":"Peu d’informations ont ete publiees au sujet des graveurs particuliers de la Monnaie de Grenoble au debut du XVIIIe siecle. L’exploitation de diverses sources d’archives a permis de reconstituer une partie de la vie de Charles Herve (1702-1710) et Francois Jaley (1710-1736). Charles Herve trouva la mort apres avoir ete accuse de fournir des coins a des faux monnayeurs. L’affaire eut de nombreuses repercussions et fut dramatique pour sa famille. Elle nous offre l’occasion de plonger dans le monde interlope des faux-monnayeurs de Provence, de Savoie et du Dauphine. Ces recherches ont egalement permis d’etablir de maniere irrefutable la nature des differents apposes sur les monnaies grenobloises entre 1702 et 1736 et de corriger les interpretations de nos devanciers.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"41 1","pages":"133-159"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"86673862","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Un tresor de monnaies d’or byzantines du vie siecle a ete trouve a Gokler, Turquie en 1994 au cours de prospections illegales au detecteur de metaux. Le tresor comprend sept solidi de Justinien lies de coins, trois solidi de Justin II, cinq solidi de Tibere II et trente-six solidi, semisses et tremisses de Maurice, ces derniers avec plusieurs liaisons. Les pieces les plus interessantes sont les deux solidi legers de 23 carats de Maurice. Le tresor a probablement ete enfoui pendant la derniere decennie du VIe siecle.
{"title":"A Hoard of Sixth-Century Solidi, Light-Weight Solidi and Fractions from Gökler (Phrygia)","authors":"Z. Gökalp, Andrei Gândilă","doi":"10.3406/NUMI.2015.3294","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/NUMI.2015.3294","url":null,"abstract":"Un tresor de monnaies d’or byzantines du vie siecle a ete trouve a Gokler, Turquie en 1994 au cours de prospections illegales au detecteur de metaux. Le tresor comprend sept solidi de Justinien lies de coins, trois solidi de Justin II, cinq solidi de Tibere II et trente-six solidi, semisses et tremisses de Maurice, ces derniers avec plusieurs liaisons. Les pieces les plus interessantes sont les deux solidi legers de 23 carats de Maurice. Le tresor a probablement ete enfoui pendant la derniere decennie du VIe siecle.","PeriodicalId":35576,"journal":{"name":"Revue Numismatique","volume":"31 6 1","pages":"317-335"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77321416","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}