Gloire K. Mukatakamba, Emmanuel M. Kiza, Leon K. Kalungwana, Sébastien K. Mutuka, Fabergé M. Kizito, Débora M. Furaha, Papy K. Siviri
Description du sujet. Dans le territoire de Lubero, la Fasciolose ne cesse de poser des problèmes économiques et sanitaires dans les élevages. Cette situation devient de plus en plus préoccupante dans la région. Afin de l’appréhender pour la contrôler, une étude sur la prévalence de la fasciolose chez les ruminants domestique (hôtes) a été réalisée.Objectif. L’objectif de cette étude vise à déterminer la prévalence de la fasciolose dans les paysages ruraux du territoire de Lubero, spécialement la zone agro-pastorale de Kitsombiro, Kimbulu et Musienene. Il est également question d’établir le lien entre la prévalence de la fasciolose et certains facteurs de réceptivité et de sensibilité comme le sexe, l’espèce et l’âge.Méthodes. Pour confirmer la présence de fasciolose dans les échantillons de fèces, la coproscopie par méthode de sédimentation a été utilisée. La suspension a été colorée avec quelques gouttes de bleu de méthylène et observée sous loupe binoculaire (x 100).Résultats. Les résultats des échantillons de cinq fermes représentées par 150 ruminants (bovins, caprins et ovins) ont montré une prévalence globale de 33,3 % (IC95%= 39-62). Toutes les espèces étudiées (bovine, caprine et ovine) sont sensibles à la fasciolose avec une prévalence chez les bovins de 36,5 % (IC95%= 12-27) p<0,05 ; chez les caprins 35,1 % (IC95%= 12-27), p<0,05 et chez les ovins 27,2 % (IC95%= 7-19), p<0,05. Les résultats ont montré que les adultes ont été largement touchés chez toutes les espèces, soit 44,1 % (IC95%= 9-21), p<0,05 contre 22,2 % (IC95%= 1-9), p>0,05 chez les bovins ; 42,4 % (IC95%= 8-20), p<0,05 contre 26,3 % (IC95%= 2-10), p>0,05 chez les caprins et 36,6 % (IC95%= 6-17), p<0,05 contre 7,1 % (IC95%= 0-5), p>0,05 chez les ovins.Conclusion. L’étude a montré que toutes les espèces (bovin, caprin et ovin) sont positives à la fasciolose et que la prévalence de la fasciolose n’est pas fonction de l’espèce animale, ni du sexe ; mais que cette dernière est fonction de l’âge de l’animal et que les adultes sont plus touchés que les jeunes. Description of the subject. In the Lubero territory, Fascioliasis continues to pose economic and health problems in livestock farms. This situation is becoming increasingly worrying in the region. In order to apprehend it and control it, a study on the prevalence of fasciolosis in domestic ruminants (hosts) was carried out.Objective. The objective of this study aims to determine the prevalence of fasciolosis in the rural landscapes of the Lubero territory, especially the agropastoral zone of Kitsombiro, Kimbulu and Musienene. It is also a question of establishing the link between the prevalence of fasciolosis and certain receptivity and sensitivity factors such as sex, species and age.Methods. To confirm the presence of fasciolosis in the fecal samples, coproscopy by sedimentation method was used. The suspension was stained with a few drops of methylene blue and observed under a binocular microscope (x 100).Results. The resu
{"title":"Prévalence de la fasciolose chez les ruminants dans les paysages ruraux du territoire de Lubero en République Démocratique du Congo","authors":"Gloire K. Mukatakamba, Emmanuel M. Kiza, Leon K. Kalungwana, Sébastien K. Mutuka, Fabergé M. Kizito, Débora M. Furaha, Papy K. Siviri","doi":"10.4314/rafea.v7i2.4","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v7i2.4","url":null,"abstract":"Description du sujet. Dans le territoire de Lubero, la Fasciolose ne cesse de poser des problèmes économiques et sanitaires dans les élevages. Cette situation devient de plus en plus préoccupante dans la région. Afin de l’appréhender pour la contrôler, une étude sur la prévalence de la fasciolose chez les ruminants domestique (hôtes) a été réalisée.Objectif. L’objectif de cette étude vise à déterminer la prévalence de la fasciolose dans les paysages ruraux du territoire de Lubero, spécialement la zone agro-pastorale de Kitsombiro, Kimbulu et Musienene. Il est également question d’établir le lien entre la prévalence de la fasciolose et certains facteurs de réceptivité et de sensibilité comme le sexe, l’espèce et l’âge.Méthodes. Pour confirmer la présence de fasciolose dans les échantillons de fèces, la coproscopie par méthode de sédimentation a été utilisée. La suspension a été colorée avec quelques gouttes de bleu de méthylène et observée sous loupe binoculaire (x 100).Résultats. Les résultats des échantillons de cinq fermes représentées par 150 ruminants (bovins, caprins et ovins) ont montré une prévalence globale de 33,3 % (IC95%= 39-62). Toutes les espèces étudiées (bovine, caprine et ovine) sont sensibles à la fasciolose avec une prévalence chez les bovins de 36,5 % (IC95%= 12-27) p<0,05 ; chez les caprins 35,1 % (IC95%= 12-27), p<0,05 et chez les ovins 27,2 % (IC95%= 7-19), p<0,05. Les résultats ont montré que les adultes ont été largement touchés chez toutes les espèces, soit 44,1 % (IC95%= 9-21), p<0,05 contre 22,2 % (IC95%= 1-9), p>0,05 chez les bovins ; 42,4 % (IC95%= 8-20), p<0,05 contre 26,3 % (IC95%= 2-10), p>0,05 chez les caprins et 36,6 % (IC95%= 6-17), p<0,05 contre 7,1 % (IC95%= 0-5), p>0,05 chez les ovins.Conclusion. L’étude a montré que toutes les espèces (bovin, caprin et ovin) sont positives à la fasciolose et que la prévalence de la fasciolose n’est pas fonction de l’espèce animale, ni du sexe ; mais que cette dernière est fonction de l’âge de l’animal et que les adultes sont plus touchés que les jeunes. \u0000Description of the subject. In the Lubero territory, Fascioliasis continues to pose economic and health problems in livestock farms. This situation is becoming increasingly worrying in the region. In order to apprehend it and control it, a study on the prevalence of fasciolosis in domestic ruminants (hosts) was carried out.Objective. The objective of this study aims to determine the prevalence of fasciolosis in the rural landscapes of the Lubero territory, especially the agropastoral zone of Kitsombiro, Kimbulu and Musienene. It is also a question of establishing the link between the prevalence of fasciolosis and certain receptivity and sensitivity factors such as sex, species and age.Methods. To confirm the presence of fasciolosis in the fecal samples, coproscopy by sedimentation method was used. The suspension was stained with a few drops of methylene blue and observed under a binocular microscope (x 100).Results. The resu","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"36 19","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141809960","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jean de Dieu Minengu, Aiko Ikonso Mwengi, Romain Kawanga, Simon Mwengi, Oscar Mangunda Yama
Description de l’étude. Le maraîchage est une activité productive de l’agriculture urbaine et périurbaine à Kinshasa. Il est moins exigeant en termes de coûts d’investissements, motivant ainsi les agriculteurs à cultiver une diversité de légumes. Mais les spéculations maraîchères sont confrontées à plusieurs contraintes qui limitent leur rendement dans les sites de production à Kinshasa. Littérature. Les principales spéculations maraîchères cultivées à Kinshasa sont dominées par les légumes feuilles, fruits, bulbes et racines. Ces cultures maraîchères sont confrontées à une gamme de contraintes et aléas dont les plus importants sont l’insécurité foncière, la faible fertilité naturelle des sols, l’incidence des maladies et ravageurs, le faible encadrement technique, les aléas climatiques et le faible approvisionnement en intrants. En outre, les systèmes de commercialisation des légumes à Kinshasa tels qu’ils sont organisés constituent un autre problème empêchant le développement de l’activité maraîchère. Cet article décrit les principales spéculations maraîchères cultivées dans les zones urbaines et périurbaines de Kinshasa, analyse les contraintes majeures liées à la conduite de ces cultures et propose des pistes de solutions pour la durabilité de cette activité. Conclusion. Pour lever les contraintes liées au maraîchage à Kinshasa, une véritable dynamique organisationnelle agissant comme un moteur de mobilisation et d’élaboration des stratégies au sein des périmètres maraîchers s’avère indispensable. Cela nécessite une volonté politique de l’État prêt à subventionner, former et encourager les maraîchers pour le développement de cette activité dans les zones urbaines et péri-urbaines de Kinshasa. Description of the subject. Market gardening is a productive activity in urban and peri-urban agriculture in Kinshasa. It is less demanding in terms of investment costs, thus motivating farmers to cultivate a diversity of vegetables. But market gardening is faced with several constraints which limit their yield in production sites in Kinshasa. Literature. The main market garden crops grown in Kinshasa are dominated by the leafy vegetables, fruits, bulbs and roots. These market gardening crops are faced with a range of constraints and hazards, the most important of which are land insecurity, low natural soil fertility, the incidence of diseases and pests, weak technical supervision, climatic hazards and the low supply of inputs. In addition, the vegetable marketing systems in Kinshasa as they are organized constitute another problem preventing the development of market gardening activity. This article describes the main market gardening crops grown in the urban and peri-urban areas of Kinshasa, analyzes the major constraints linked to the management of these crops and proposes possible solutions for the sustainability of this activity. Conclusion. To remove the constraints linked to market gardening in Kinshasa, a real organizational dynamic acting a
{"title":"Principales spéculations maraîchères cultivées dans les zones urbaines et périurbaines de la ville de Kinshasa (Synthèse bibliographique)","authors":"Jean de Dieu Minengu, Aiko Ikonso Mwengi, Romain Kawanga, Simon Mwengi, Oscar Mangunda Yama","doi":"10.4314/rafea.v7i2.9","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v7i2.9","url":null,"abstract":"Description de l’étude. Le maraîchage est une activité productive de l’agriculture urbaine et périurbaine à Kinshasa. Il est moins exigeant en termes de coûts d’investissements, motivant ainsi les agriculteurs à cultiver une diversité de légumes. Mais les spéculations maraîchères sont confrontées à plusieurs contraintes qui limitent leur rendement dans les sites de production à Kinshasa. \u0000Littérature. Les principales spéculations maraîchères cultivées à Kinshasa sont dominées par les légumes feuilles, fruits, bulbes et racines. Ces cultures maraîchères sont confrontées à une gamme de contraintes et aléas dont les plus importants sont l’insécurité foncière, la faible fertilité naturelle des sols, l’incidence des maladies et ravageurs, le faible encadrement technique, les aléas climatiques et le faible approvisionnement en intrants. En outre, les systèmes de commercialisation des légumes à Kinshasa tels qu’ils sont organisés constituent un autre problème empêchant le développement de l’activité maraîchère. Cet article décrit les principales spéculations maraîchères cultivées dans les zones urbaines et périurbaines de Kinshasa, analyse les contraintes majeures liées à la conduite de ces cultures et propose des pistes de solutions pour la durabilité de cette activité. \u0000Conclusion. Pour lever les contraintes liées au maraîchage à Kinshasa, une véritable dynamique organisationnelle agissant comme un moteur de mobilisation et d’élaboration des stratégies au sein des périmètres maraîchers s’avère indispensable. Cela nécessite une volonté politique de l’État prêt à subventionner, former et encourager les maraîchers pour le développement de cette activité dans les zones urbaines et péri-urbaines de Kinshasa. \u0000Description of the subject. Market gardening is a productive activity in urban and peri-urban agriculture in Kinshasa. It is less demanding in terms of investment costs, thus motivating farmers to cultivate a diversity of vegetables. But market gardening is faced with several constraints which limit their yield in production sites in Kinshasa. \u0000Literature. The main market garden crops grown in Kinshasa are dominated by the leafy vegetables, fruits, bulbs and roots. These market gardening crops are faced with a range of constraints and hazards, the most important of which are land insecurity, low natural soil fertility, the incidence of diseases and pests, weak technical supervision, climatic hazards and the low supply of inputs. In addition, the vegetable marketing systems in Kinshasa as they are organized constitute another problem preventing the development of market gardening activity. This article describes the main market gardening crops grown in the urban and peri-urban areas of Kinshasa, analyzes the major constraints linked to the management of these crops and proposes possible solutions for the sustainability of this activity. \u0000Conclusion. To remove the constraints linked to market gardening in Kinshasa, a real organizational dynamic acting a","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"29 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141807768","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Levesque Makuku Mbo, Valentin Kanda Nkula, Albert Ongendangenda Tienge
Description du sujet. La partie Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est une zone géologique très remarquable par la présence du fer. Ce dernier est contenu dans les itabirites, lesquels contiennent des volumes importants des minerais de fer dont les détails géologiques ne sont pas connus pour son exploitation.Objectif. L’étude vise à analyser la composition minéralogique des minerais de fer, ses différentes paragenèses et éventuellement les transformations que subissent les itabirites en minerais de fer.Méthodes. Les travaux de terrain ont été réalisés à travers lesquels quatre (4) échantillons de sondage ont été sélectionnés aux fins des analyses pétrographiques à l’aide des microscopes optique et électronique à balayage et des analyses géochimiques à fluorescence X de l’ensemble de la colonne de ces quatre (4) sondages.Résultats. Ces études ont montré que pour les itabirites, la magnétite était non seulement le plus abondant mais également oxydée en martite (hématite), de texture en treillis à certaines étapes du dépôt. Pour les itabirites dont le quartz a été largement lessivé et enrichis en fer, la teneur en fer varie entre 57 à 69 % tandis que pour les itabirites non transformées, cette teneur ne dépasse pas 50 %.Conclusion. Les minerais de fer des Monts Zatua sont riches en majorité avec moins d’éléments délétères lesquels, sont considérés nuisibles dans la chaîne de traitement métallurgique du fer à ses différents alliages. Ces minéraux sont constitués de gibbsite, de kaolinite, de variscite et de strengite. Description of the subject. The north-eastern part of the Democratic Republic of Congo (DRC) is a geological zone that is remarkable for the presence of iron. Iron is contained in BIFs, which contain large volumes of iron ore on which, the geological details are not known for mining purposes.Objective. The aim of the study is to analyse the mineralogical composition of iron ores, their various parageneses and any transformations that itabirites undergo to form iron ores.Methods. Four (4) borehole samples were selected for petrographic analysis using optical and scanning electron microscopes and X-ray fluorescence geochemical analysis of the entire column from these 4 boreholes.Results. These studies showed that for BIFs, magnetite was not only the most abundant but was also oxidised to martite (hematite), with a lattice texture at certain stages of deposition. For BIFs in which the quartz has been largely leached and enriched in iron, the iron content varies between 57 and 69%, whereas for unprocessed BIFs this content does not exceed 50%.Conclusion. Iron ores from the Zatua Mountains are rich in the majority with fewer deleterious elements, which are considered harmful in the metallurgical processing chain from iron to its various alloys. These minerals consist of gibbsite, kaolinite, variscite and strengite.
{"title":"Analyses pétrographique et géochimique des itabirites des Monts Zatua dans la Province de Haut-Uélé en République Démocratique du Congo","authors":"Levesque Makuku Mbo, Valentin Kanda Nkula, Albert Ongendangenda Tienge","doi":"10.4314/rafea.v7i2.7","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v7i2.7","url":null,"abstract":"Description du sujet. La partie Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est une zone géologique très remarquable par la présence du fer. Ce dernier est contenu dans les itabirites, lesquels contiennent des volumes importants des minerais de fer dont les détails géologiques ne sont pas connus pour son exploitation.Objectif. L’étude vise à analyser la composition minéralogique des minerais de fer, ses différentes paragenèses et éventuellement les transformations que subissent les itabirites en minerais de fer.Méthodes. Les travaux de terrain ont été réalisés à travers lesquels quatre (4) échantillons de sondage ont été sélectionnés aux fins des analyses pétrographiques à l’aide des microscopes optique et électronique à balayage et des analyses géochimiques à fluorescence X de l’ensemble de la colonne de ces quatre (4) sondages.Résultats. Ces études ont montré que pour les itabirites, la magnétite était non seulement le plus abondant mais également oxydée en martite (hématite), de texture en treillis à certaines étapes du dépôt. Pour les itabirites dont le quartz a été largement lessivé et enrichis en fer, la teneur en fer varie entre 57 à 69 % tandis que pour les itabirites non transformées, cette teneur ne dépasse pas 50 %.Conclusion. Les minerais de fer des Monts Zatua sont riches en majorité avec moins d’éléments délétères lesquels, sont considérés nuisibles dans la chaîne de traitement métallurgique du fer à ses différents alliages. Ces minéraux sont constitués de gibbsite, de kaolinite, de variscite et de strengite. \u0000Description of the subject. The north-eastern part of the Democratic Republic of Congo (DRC) is a geological zone that is remarkable for the presence of iron. Iron is contained in BIFs, which contain large volumes of iron ore on which, the geological details are not known for mining purposes.Objective. The aim of the study is to analyse the mineralogical composition of iron ores, their various parageneses and any transformations that itabirites undergo to form iron ores.Methods. Four (4) borehole samples were selected for petrographic analysis using optical and scanning electron microscopes and X-ray fluorescence geochemical analysis of the entire column from these 4 boreholes.Results. These studies showed that for BIFs, magnetite was not only the most abundant but was also oxidised to martite (hematite), with a lattice texture at certain stages of deposition. For BIFs in which the quartz has been largely leached and enriched in iron, the iron content varies between 57 and 69%, whereas for unprocessed BIFs this content does not exceed 50%.Conclusion. Iron ores from the Zatua Mountains are rich in the majority with fewer deleterious elements, which are considered harmful in the metallurgical processing chain from iron to its various alloys. These minerals consist of gibbsite, kaolinite, variscite and strengite. \u0000 ","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"57 12","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141808335","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Aiko Ikonso Mwengi, Bienvenu Kambashi Mutiaka, Jean de Dieu Minengu Mayulu, Sylvain Shomba Kinyamba, Jérôme Bindelle, Rudy Caparros Megido, L. Grétry, Olivier Luminet, A. B. Moyene
Description de l’étude. La consommation d’insectes en République démocratique du Congo (RDC) semble être culturelle et ne varierait que selon l'emplacement, la population d'insectes et le groupe ethnique. Elle ferait partie intégrante de l’identité culturelle des Congolais.Objectif. L’étude vise à analyser les représentations sociales de la consommation d’insectes en RDC afin de comprendre les déterminants.Méthodes. Les données ont été collectées auprès de 308 ménages moyennant un questionnaire commun et un guide d’entretien pour le focus group, de juillet 2018 à mars 2019.Résultats. Les résultats de l’étude ont montré que les personnes enquêtées ont des perceptions positives sur les insectes. Ainsi, 95,1 % des répondants considèrent les insectes comme un aliment potentiel et une excellente source de protéines et de lipides. Par ailleurs, une partie de personnes interviewées ont des perceptions négatives sur les insectes telles que vecteurs des maladies, ravageurs de cultures etc. Diverses raisons justifient l’intérêt accordé à la consommation des insectes par la majorité des répondants : le goût (78,9 %), la valeur nutritive (76,6 %), les habitudes alimentaires (43,8 %), la disponibilité sur les marchés 26,4 %. L'analyse du test d’indépendance de la consommation d’insectes et quelques caractéristiques sociodémographiques indique que l’état matrimonial, le genre du chef de ménage, le prix sur les marchés, les habitudes alimentaires, la disponibilité des insectes sur les marchés et la valeur nutritive des insectes sont des facteurs influençant la consommation d'insectes par la population de la partie ouest de la RDC.Conclusion. La consommation d'insectes est influencée par les pratiques culturelles de la population enquêtée. Cependant, la saisonnalité de la production naturelle des insectes, la hausse des prix pendant les périodes de rareté et leur collette dans la nature, selon la densité aléatoire des plantes hôtes, représentent les principales contraintes liées aux variations de consommation des insectes. Compte tenu de l'importance économique, écologique et nutritionnelle des insectes comestibles, il convient de recourir à courte terme aux pratiques durables de récolte des insectes afin de préserver leur l'environnement, particulièrement les plantes hôtes. Il s’agit à long terme en parallèle d’envisager leur domestication. Description of the subject. Insect consumption in the Democratic Republic of Congo (DRC) appears to be cultural and would vary only by location, insect population, and ethnic group. It would be an integral part of the cultural identity of the Congolese.Objectives. This study aims to analyze the social representations of insect consumption in the DRC in order to understand the determinants.Methods. Data was collected from 308 households using a common questionnaire and an interview guide for the July 2018 and March 2019 focus groups.Results. The results of the study showed that the people surveyed have positive perceptions a
{"title":"Représentations sociales de la consommation d’insectes en République Démocratique du Congo : est-ce une habitude alimentaire ou le résultat de contraintes économiques ?","authors":"Aiko Ikonso Mwengi, Bienvenu Kambashi Mutiaka, Jean de Dieu Minengu Mayulu, Sylvain Shomba Kinyamba, Jérôme Bindelle, Rudy Caparros Megido, L. Grétry, Olivier Luminet, A. B. Moyene","doi":"10.4314/rafea.v7i2.8","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v7i2.8","url":null,"abstract":"Description de l’étude. La consommation d’insectes en République démocratique du Congo (RDC) semble être culturelle et ne varierait que selon l'emplacement, la population d'insectes et le groupe ethnique. Elle ferait partie intégrante de l’identité culturelle des Congolais.Objectif. L’étude vise à analyser les représentations sociales de la consommation d’insectes en RDC afin de comprendre les déterminants.Méthodes. Les données ont été collectées auprès de 308 ménages moyennant un questionnaire commun et un guide d’entretien pour le focus group, de juillet 2018 à mars 2019.Résultats. Les résultats de l’étude ont montré que les personnes enquêtées ont des perceptions positives sur les insectes. Ainsi, 95,1 % des répondants considèrent les insectes comme un aliment potentiel et une excellente source de protéines et de lipides. Par ailleurs, une partie de personnes interviewées ont des perceptions négatives sur les insectes telles que vecteurs des maladies, ravageurs de cultures etc. Diverses raisons justifient l’intérêt accordé à la consommation des insectes par la majorité des répondants : le goût (78,9 %), la valeur nutritive (76,6 %), les habitudes alimentaires (43,8 %), la disponibilité sur les marchés 26,4 %. L'analyse du test d’indépendance de la consommation d’insectes et quelques caractéristiques sociodémographiques indique que l’état matrimonial, le genre du chef de ménage, le prix sur les marchés, les habitudes alimentaires, la disponibilité des insectes sur les marchés et la valeur nutritive des insectes sont des facteurs influençant la consommation d'insectes par la population de la partie ouest de la RDC.Conclusion. La consommation d'insectes est influencée par les pratiques culturelles de la population enquêtée. Cependant, la saisonnalité de la production naturelle des insectes, la hausse des prix pendant les périodes de rareté et leur collette dans la nature, selon la densité aléatoire des plantes hôtes, représentent les principales contraintes liées aux variations de consommation des insectes. Compte tenu de l'importance économique, écologique et nutritionnelle des insectes comestibles, il convient de recourir à courte terme aux pratiques durables de récolte des insectes afin de préserver leur l'environnement, particulièrement les plantes hôtes. Il s’agit à long terme en parallèle d’envisager leur domestication. \u0000Description of the subject. Insect consumption in the Democratic Republic of Congo (DRC) appears to be cultural and would vary only by location, insect population, and ethnic group. It would be an integral part of the cultural identity of the Congolese.Objectives. This study aims to analyze the social representations of insect consumption in the DRC in order to understand the determinants.Methods. Data was collected from 308 households using a common questionnaire and an interview guide for the July 2018 and March 2019 focus groups.Results. The results of the study showed that the people surveyed have positive perceptions a","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"16 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141808012","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Description du sujet. Cette étude aborde l’analyse de la flore aux différents sites de palmeraies assistées et sub spontanées en Territoire de Bulungu dans la Province du Kwilu. Objectif. L’étude vise à inventorier les espèces végétales rencontrées dans des sites choisis des palmeraies plantées et sub spontanées pour leur analyse et caractérisation. Méthodes. Une superficie d’un hectare subdivisée en 25 parcelles échantillonnées dans six stations des anciennes plantations industrielles régénérées et dégradées et deux stations de la palmeraie sub spontanée ont fait l’objet de d’étude. Des inventaires botaniques ont permis l’identification des espèces. Résultats. L’analyse détaillée des espèces indique qu’elles appartiennent principalement aux familles des Fabaceae, Asteraceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae et Poaceae. En effet, 44 % de ces espèces sont issues des palmeraies régénérées, 34 % proviennent des palmerais sub spontanées et 22 % de taxons récoltés au sein des palmeraies assistées et dégradés. Le pourcentage d’espèces communes atteste un rapprochement écologique de deux habitats : les plantations régénérées et palmeraies sub spontanées, avec un Coefficient de Sorenson de 71 %. Cependant, il sied de noter qu’il n’existe pas d’affinités écologiques entre les plantations régénérées et dégradées, cela s’explique par une valeur de K calculée inférieur à 50 %. L’examen de l’analyse de formes morphologiques met en évidence la dominance des espèces ligneuses dont les arbustes 41 % et les arbres 21 %. Malgré la prévalence des espèces ligneuses, la proportion aussi considérable des espèces de la formation herbacée 20 % semble significative dans une région fondamentalement forestière. Conclusion. Les espèces de formations herbacées indicatrices de sols pauvres colonisent le milieu de plantations dégradées. A la lumière des résultats obtenus, la flore dans les anciennes palmeraies conservées a une tendance évolutive vers une forêt secondaire jeune. Description of the subject. This study addresses the analysis of the flora at the different sites of assisted and sub-spontaneous palm groves in the Bulungu Territory in the Kwilu Province Objective. The study aims to inventory the plant species encountered in selected sites of planted and sub-spontaneous palm groves for their analysis and characterization Methods. An area of one hectare subdivided into 25 plots sampled in six stations of former regenerated and degraded industrial plantations and two stations of sub-spontaneous palm groves were the subject of study. Botanical inventories enabled the identification of species Results. Detailed analysis of the species indicates that they mainly belong to the families Fabaceae, Asteraceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae and Poaceae. Indeed, 44% of these species come from regenerated palm groves, 34% come from sub-spontaneous palm groves and 22% from taxa collected from assisted and degraded palm groves. The percentage of common species attests to an ecological rapproch
{"title":"Etude de la régénération naturelle sous les palmeraies plantées et sub spontanées en Territoire de Bulungu, Province du Kwilu (République Démocratique du Congo)","authors":"Jean-Pierre Azangidi Mapwama, Jeanne Kwambanda Mapuku, Théophane Ntalakwa Makolo, Eustache Kidikwadi Tango, Honoré Belesi Katula, Mutambel’Hity Schie Nkung, C. L. Ayingweu","doi":"10.4314/rafea.v7i2.3","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v7i2.3","url":null,"abstract":"Description du sujet. Cette étude aborde l’analyse de la flore aux différents sites de palmeraies assistées et sub spontanées en Territoire de Bulungu dans la Province du Kwilu.\u0000Objectif. L’étude vise à inventorier les espèces végétales rencontrées dans des sites choisis des palmeraies plantées et sub spontanées pour leur analyse et caractérisation.\u0000Méthodes. Une superficie d’un hectare subdivisée en 25 parcelles échantillonnées dans six stations des anciennes plantations industrielles régénérées et dégradées et deux stations de la palmeraie sub spontanée ont fait l’objet de d’étude. Des inventaires botaniques ont permis l’identification des espèces.\u0000Résultats. L’analyse détaillée des espèces indique qu’elles appartiennent principalement aux familles des Fabaceae, Asteraceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae et Poaceae. En effet, 44 % de ces espèces sont issues des palmeraies régénérées, 34 % proviennent des palmerais sub spontanées et 22 % de taxons récoltés au sein des palmeraies assistées et dégradés. Le pourcentage d’espèces communes atteste un rapprochement écologique de deux habitats : les plantations régénérées et palmeraies sub spontanées, avec un Coefficient de Sorenson de 71 %. Cependant, il sied de noter qu’il n’existe pas d’affinités écologiques entre les plantations régénérées et dégradées, cela s’explique par une valeur de K calculée inférieur à 50 %. L’examen de l’analyse de formes morphologiques met en évidence la dominance des espèces ligneuses dont les arbustes 41 % et les arbres 21 %. Malgré la prévalence des espèces ligneuses, la proportion aussi considérable des espèces de la formation herbacée 20 % semble significative dans une région fondamentalement forestière.\u0000Conclusion. Les espèces de formations herbacées indicatrices de sols pauvres colonisent le milieu de plantations dégradées. A la lumière des résultats obtenus, la flore dans les anciennes palmeraies conservées a une tendance évolutive vers une forêt secondaire jeune.\u0000Description of the subject. This study addresses the analysis of the flora at the different sites of assisted and sub-spontaneous palm groves in the Bulungu Territory in the Kwilu Province\u0000Objective. The study aims to inventory the plant species encountered in selected sites of planted and sub-spontaneous palm groves for their analysis and characterization\u0000Methods. An area of one hectare subdivided into 25 plots sampled in six stations of former regenerated and degraded industrial plantations and two stations of sub-spontaneous palm groves were the subject of study. Botanical inventories enabled the identification of species\u0000Results. Detailed analysis of the species indicates that they mainly belong to the families Fabaceae, Asteraceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae and Poaceae. Indeed, 44% of these species come from regenerated palm groves, 34% come from sub-spontaneous palm groves and 22% from taxa collected from assisted and degraded palm groves. The percentage of common species attests to an ecological rapproch","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"27 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141806045","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Description du sujet. Plusieurs études ont étés menées dans le monde pour prédire les inondations par le biais des SIG (Systèmes d'Information Géographique). Au Cameroun, les zones à risque d’inondations situées en aval du barrage de retenue de Lom Pangar ont étés cartographiées afin d’avoir une idée sur leur étendue et la vulnérabilité des populations de ces zones.Objectif. L’étude a consisté à dresser une carte présentant les zones à risque d’inondation dans les alentours de la retenue, de la tête du barrage jusqu’au village Goyoum (Bélabo) aux alentours de la Sanaga et proposer un plan de contingence.Méthodes. Une campagne d’étude a été effectuée au cours de la période allant du 15 mars au 30 Juin 2019. Les paramètres permettant la cartographie de ces zones tels que la pédologie, la topographie, l’hydrographie et l’occupation des sols ont été obtenus par diverses méthodes (photogrammétrie, télédétection, mesures usuelles sur le terrain, documentation et numérisation des documents).Résultats. La carte topographique a présenté trois différentes zones en fonction des pentes, la carte pédologique a montré trois différents types de sols dans la zone d’étude, la carte d’occupation des sols a montré que plus d’une centaine d’habitants vivent dans des zones à risque élevé d’inondation, la carte pluviométrique a montré trois zones de précipitations dans la zone d’étude. Il a été trouvé que 109 km² des zones présentent un fort risque d’inondation, 434 km² dans la zone d’étude sont à risque moyen d’inondation, et que 445 km² de ces zones sont soumises à un risque faible d’inondationConclusion. Les populations vivant en aval du barrage de Lom-Pangar jusqu’à Goyoum sont soumises à un risque d’inondation. Description of the subject. Several studies have been carried out around the world to predict floods using GIS (Geographic Information Systems). In Cameroon, flood risk areas located downstream of the Lom Pangar dam were mapped to get an idea of their extent and the vulnerability of the populations in these areasObjective. The study consisted of drawing up a map presenting the areas at risk of flooding in the surroundings of the reservoir, from the head of the dam to the village Goyoum (Bélabo) around the Sanaga and proposing a contingency plan.Methods. A study campaign was carried out during the period from March 15 to June 30, 2019. The parameters for mapping these areas such as pedology, topography, hydrography and land use were obtained by various methods (photogrammetry, remote sensing, standard field measurements, documentation and digitization of documents).Results. The topographic map presented three different areas according to slope, the soil map showed three different soil types in the study area, the land use map showed that more than a hundred inhabitants live in areas at high risk of flooding, the rainfall map showed three rainfall zones in the study area. It was found that 109 km² of the areas were high flood risk, 434 km² in the study area
Description of the subject. The phenotypic variability of some varieties of pepper (Capsicum spp) was carried out in Research Farm, Ambrose Alli University Ekpoma. This is to determine the different growth performance of varieties of pepper in south- south geopolitical zone in Nigeria.Objectives. The study aims to evaluate the phenotypic variability of certain improved varieties of pepper (Atarodo “scotch bonnet”, Atawewe “bird eye”, Tatashe “red pepper” and Shombo “cayenne pepper”.) in the Edo State region of Nigeria.Methods. The experiment was Randomized Complete Block Design replicated four times. Data collected were subjected to Analysis of Variance at P˂0.05. The genetic variability were analyzed using Genetic model (Heritability), Genetic gain and Genetic advance.Results. Plant height and number of leaves at 3, 6 and 9 WAP differed significantly. However at 6 WAP there was no significant difference for number of leaves. There was no significant difference for the number of branches/plant. Petiole length, leaf area and stem girth varied significantly. Days to 50% flowering, 50% maturity, fruit length, fruit width, fruit weight and fruit yield were significantly different. Days to 50 % flowering and maturity, fruit length, fruit width and fruit yield (96.09 % and 4.02), (97.56 % and 3.08), (61.83% and 9.53), (75.32 % and 5.13) and (71.46 % and 2.41) recorded high values for heritability and genetic gain.Conclusion. The Atawewe variety had the highest yield/ha and it is recommended for farmers in the locality.
{"title":"Phenotypic variability of some varieties of pepper (Capsicum spp) in the forest-savanna transition zone of Edo State, Nigeria","authors":"Victor Adavbiele, Clifford Umeri, Kingsley Atusa","doi":"10.4314/rafea.v7i2.2","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v7i2.2","url":null,"abstract":"Description of the subject. The phenotypic variability of some varieties of pepper (Capsicum spp) was carried out in Research Farm, Ambrose Alli University Ekpoma. This is to determine the different growth performance of varieties of pepper in south- south geopolitical zone in Nigeria.Objectives. The study aims to evaluate the phenotypic variability of certain improved varieties of pepper (Atarodo “scotch bonnet”, Atawewe “bird eye”, Tatashe “red pepper” and Shombo “cayenne pepper”.) in the Edo State region of Nigeria.Methods. The experiment was Randomized Complete Block Design replicated four times. Data collected were subjected to Analysis of Variance at P˂0.05. The genetic variability were analyzed using Genetic model (Heritability), Genetic gain and Genetic advance.Results. Plant height and number of leaves at 3, 6 and 9 WAP differed significantly. However at 6 WAP there was no significant difference for number of leaves. There was no significant difference for the number of branches/plant. Petiole length, leaf area and stem girth varied significantly. Days to 50% flowering, 50% maturity, fruit length, fruit width, fruit weight and fruit yield were significantly different. Days to 50 % flowering and maturity, fruit length, fruit width and fruit yield (96.09 % and 4.02), (97.56 % and 3.08), (61.83% and 9.53), (75.32 % and 5.13) and (71.46 % and 2.41) recorded high values for heritability and genetic gain.Conclusion. The Atawewe variety had the highest yield/ha and it is recommended for farmers in the locality.","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"45 2","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141807723","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Alex Ngangolo Lungambo, Dydo Nkongolo Katolo, Charlot Mikobi Mikobi
Description du sujet. Le niébé est une légumineuse à graines qui joue rôle important en Afrique subsaharienne, en particulier dans les zones de savane aride et semi-arides. Les moments de semis du niébé, son évolution végétative et les calendriers agricoles sont totalement perturbés par le changement climatique. C’est dans ce contexte que cette étude a été entreprise en vue de proposer l’itinéraire technique adaptée au milieu d’étude.Objectif. L’objectif de l’étude est d’analyser les effets des dates de semis et cultivars de Vigna unguiculata sur le rendement en graines sèches dans les conditions éco-climatiques de Kananga au Kasaï central en République Démocratique du Congo.Méthodes. Le dispositif expérimental en Split plot a été appliqué. La superficie du champ expérimental était de 432 m2 (12 m × 36) et deux variétés de niébé (V1 : variété H36, V2= variété Diamant) étaient semées en différentes dates (D1, D2, D3 et D4), respectivement pour le premier, le deuxième, le troisième et le quatrième semis, avec au total huit répétitions. Chaque unité d’échantillonnage (parcelle) avait une superficie de 9 m2 dans lequel le semis était fait aux écartements de 60 cm x 40 cm. Au niveau de chaque répétition, dans la parcelle principale (3 m x 3 m) étaient semées des variétés (traitement principal) de façon randomisée. Ainsi, au niveau de la parcelle élémentaire (3 m x 3 m), la date de semis était reprise (traitement élémentaire).Résultats. Les résultats obtenus indiquent que les différentes dates de semis n’ont pas influencé significativement la plupart des paramètres observés (nombre de plants à la floraison, nombre de gousses par plant, nombre de plants malades, le poids des gousses fraiches par plant et le nombre de plants avant la récolte). Les différences significatives ont été constatées pour les autres paramètres, tels que le poids de 1000 graines et le rendement. Le rendement en graines de niébé a été affecté par les différentes dates de semis et les variétés car l’analyse de la variance a montré qu’il existe des différences significatives entre les dates de semis. Les semis réalisés à la première et dernière date ont donné des faibles rendements de 278,1 kg/ha et 280,5 kg/ha par rapport au semis à la troisième date (388 kg/ha). Par ailleurs, le rendement le plus élevé a été obtenu avec la troisième date de semis et la variété diamant, soit 388 kg/ha et 373,3 kg/ha.Conclusion. Les résultats obtenus montrent que les semis précoce et tardif entraînent un ralentissement de croissance et une baisse de rendement. Cette étude apporte une contribution dans la diffusion et la détermination de la période optimale de semis en vue d’accroitre efficacement le rendement du niébé dans les conditions éco-climatiques de Kananga. Description of the subject. Cowpea is a grain legume that plays an important role in sub-Saharan Africa, particularly in arid and semi-arid savannah areas. Cowpea sowing times, its vegetative development and agricultural calendars are co
{"title":"Effets des dates de semis et de cultivars de Vigna unguiculata (L. Walp.) sur le rendement dans les conditions éco-climatiques de Kananga, Kasaï Central en République Démocratique du Congo","authors":"Alex Ngangolo Lungambo, Dydo Nkongolo Katolo, Charlot Mikobi Mikobi","doi":"10.4314/rafea.v7i2.5","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v7i2.5","url":null,"abstract":"Description du sujet. Le niébé est une légumineuse à graines qui joue rôle important en Afrique subsaharienne, en particulier dans les zones de savane aride et semi-arides. Les moments de semis du niébé, son évolution végétative et les calendriers agricoles sont totalement perturbés par le changement climatique. C’est dans ce contexte que cette étude a été entreprise en vue de proposer l’itinéraire technique adaptée au milieu d’étude.Objectif. L’objectif de l’étude est d’analyser les effets des dates de semis et cultivars de Vigna unguiculata sur le rendement en graines sèches dans les conditions éco-climatiques de Kananga au Kasaï central en République Démocratique du Congo.Méthodes. Le dispositif expérimental en Split plot a été appliqué. La superficie du champ expérimental était de 432 m2 (12 m × 36) et deux variétés de niébé (V1 : variété H36, V2= variété Diamant) étaient semées en différentes dates (D1, D2, D3 et D4), respectivement pour le premier, le deuxième, le troisième et le quatrième semis, avec au total huit répétitions. Chaque unité d’échantillonnage (parcelle) avait une superficie de 9 m2 dans lequel le semis était fait aux écartements de 60 cm x 40 cm. Au niveau de chaque répétition, dans la parcelle principale (3 m x 3 m) étaient semées des variétés (traitement principal) de façon randomisée. Ainsi, au niveau de la parcelle élémentaire (3 m x 3 m), la date de semis était reprise (traitement élémentaire).Résultats. Les résultats obtenus indiquent que les différentes dates de semis n’ont pas influencé significativement la plupart des paramètres observés (nombre de plants à la floraison, nombre de gousses par plant, nombre de plants malades, le poids des gousses fraiches par plant et le nombre de plants avant la récolte). Les différences significatives ont été constatées pour les autres paramètres, tels que le poids de 1000 graines et le rendement. Le rendement en graines de niébé a été affecté par les différentes dates de semis et les variétés car l’analyse de la variance a montré qu’il existe des différences significatives entre les dates de semis. Les semis réalisés à la première et dernière date ont donné des faibles rendements de 278,1 kg/ha et 280,5 kg/ha par rapport au semis à la troisième date (388 kg/ha). Par ailleurs, le rendement le plus élevé a été obtenu avec la troisième date de semis et la variété diamant, soit 388 kg/ha et 373,3 kg/ha.Conclusion. Les résultats obtenus montrent que les semis précoce et tardif entraînent un ralentissement de croissance et une baisse de rendement. Cette étude apporte une contribution dans la diffusion et la détermination de la période optimale de semis en vue d’accroitre efficacement le rendement du niébé dans les conditions éco-climatiques de Kananga. \u0000Description of the subject. Cowpea is a grain legume that plays an important role in sub-Saharan Africa, particularly in arid and semi-arid savannah areas. Cowpea sowing times, its vegetative development and agricultural calendars are co","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"63 15","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141809344","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La ville de Kinshasa : légumes, pesticides-engrais chimiques, santé et environnement","authors":"Jean de Dieu Minengu Mayulu","doi":"10.4314/rafea.v7i2.1","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v7i2.1","url":null,"abstract":"No abstract","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"10 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141807795","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jean Paulin Kakesa Kambembo, Godefroid Mubanga Nzo Ayum, Fils Makanzu Imwangana, Félicien Miti Tseta
Description du sujet. Des glissements de terrain se produisent sur le plateau du Kwango-Kwilu et sont généralement en relation avec le défrichement des lambeaux forestiers en tête des cours d’eau. Parmi les plus récents et les plus nombreux, il y a les glissements à Mutatala et Ndunga, deux localités situées respectivement à 36 km et 21 km au Sud de la ville de Kikwit.Objectif. L’étude vise à analyser les mécanismes, facteurs et causes responsables de glissement des terres dans les villages Mutatala et Ndunga dans la périphérie de la ville de Kikwit.Méthodes. Pour réaliser l’étude, un dispositif de suivi de l’évolution du glissement a été installé dans les zones instables susceptibles de glissements. Quelques opérations d’observations et de mesures ont été menées pendant deux ans, notamment : (i) le levé des coordonnées géo-topographiques des sites et la description des données environnementales ; (ii) l’implantation des jalons en bois dans les zones suspectes distants de 20 m, servant des repères fixes, et la progression du glissement était mesurée par arpentage au décamètre, tous les 15 jours de 2017 à 2019.Résultats Les sept repères installées ont enregistré une avancée du glissement qui varie de 5 m à 18 m de long par an et un élargissement de près de 71 m, et les deux glissements sont très dynamiques. Pendant les deux ans de suivi, ces glissements ont évolué annuellement de 35 m pour Mutatala et de 14 m pour Ndunga en moyenne.Conclusion. La progression du phénomène bénéficie des caractéristiques physiques du milieu (sols fragiles, climat agressif et topographie accidentée), exacerbées par des activités humaines (chemins, champs, déforestation, etc.).
Description of the subject. Landslides occur on the Kwango-Kwilu plateau and are generally related to the clearing of forest strips at the head of watercourses. Among the most recent and most numerous, there are landslides in Mutatala and Ndunga, two localities located respectively 36 km and 21 km south of the town of Kikwit.Objective. The study aims to analyze the mechanisms, factors and causes responsible for landslides in the Mutatala and Ndunga villages in the outskirts of the city of Kikwit.Methods. To carry out the study, a device for monitoring the evolution of the landslide was installed in the unstable areas susceptible to landslides. A few observation and measurement operations were carried out over two years, in particular : (i) the survey of the geo-topographic coordinates of the sites and the description of the environmental data; (ii) the installation of wooden stakes in suspect areas 20 m apart, serving as fixed markers, and the progress of the landslide was measured, by surveying with a decameter, every 15 days from 2017 to 2019.Results The seven markers installed have recorded an advance of the landslide which varies from 5 m to 18 m long per year and a widening of almost 71 m, and the two landslides are very dynamic. During the two years of monitoring, these landslides ev
主题的描述。山体滑坡发生在宽戈奎鲁高原,通常与河流顶部的森林碎片清理有关。最近和数量最多的滑坡发生在Mutatala和Ndunga,这两个地方分别位于kikwit镇以南36公里和21公里处。这项研究的目的是分析kikwit郊区Mutatala和Ndunga村庄滑坡的机制、因素和原因。为了进行这项研究,在易发生滑坡的不稳定地区安装了滑坡监测系统。在两年的时间里进行了一些观测和测量工作,包括:(i)调查地点的地理地形坐标和描述环境数据;(ii) 2017年至2019年,每15天在可疑区域放置20米的木制标记作为固定标记,并通过十米测量测量滑移进展。结果安装的7个标记记录了每年5 - 18米的滑坡进展和近71米的扩大,两次滑坡都是高度动态的。在两年的监测中,Mutatala和Ndunga的滑坡平均每年变化35米和14米。这一现象的发展得益于环境的物理特征(脆弱的土壤、恶劣的气候和崎岖的地形),而人类活动(道路、田野、森林砍伐等)又加剧了这些特征。主题的描述。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的总面积为,其中土地和(0.964平方公里)水。= =地理= =根据美国人口普查局的数据,这个城镇的总面积,其中土地和(1.)水。该研究的目的是分析基基维特市外Mutatala和Ndunga村发生滑坡的机制、因素和原因。为了进行这项研究,在易发生滑坡的不稳定地区安装了监测滑坡演变的装置。在两年多的时间里进行了一些观察和测量工作,特别是:(i)对地点的地理地形坐标进行调查,并对环境数据进行说明;(ii)从2017年至2019年,每15天用十米仪测量一次在可疑区域安装的木桩,作为固定标记,并测量滑坡的进展情况。Results (The seven图章伪装各种风电装机圣母landslide which have an advance从事劳动关系从5米到18米长的裂口的作品就扩大了》71米,and The two are landslides dynamic的堡垒。= =地理= =根据美国人口普查局的数据,该镇总面积为,其中土地和(1.1%)水。环境的物理特征(脆弱的土壤、恶劣的气候和崎岖的地形)所带来的好处,而人类活动(道路、田野、森林砍伐等)又加剧了这些好处。
{"title":"Dynamisme des glissements de terrain et dégradation de l’environnement : Cas des glissements Mutatala et Ndunga dans les environs de la ville de Kikwit en République Démocratique du Congo","authors":"Jean Paulin Kakesa Kambembo, Godefroid Mubanga Nzo Ayum, Fils Makanzu Imwangana, Félicien Miti Tseta","doi":"10.4314/rafea.v6i3.5","DOIUrl":"https://doi.org/10.4314/rafea.v6i3.5","url":null,"abstract":"Description du sujet. Des glissements de terrain se produisent sur le plateau du Kwango-Kwilu et sont généralement en relation avec le défrichement des lambeaux forestiers en tête des cours d’eau. Parmi les plus récents et les plus nombreux, il y a les glissements à Mutatala et Ndunga, deux localités situées respectivement à 36 km et 21 km au Sud de la ville de Kikwit.Objectif. L’étude vise à analyser les mécanismes, facteurs et causes responsables de glissement des terres dans les villages Mutatala et Ndunga dans la périphérie de la ville de Kikwit.Méthodes. Pour réaliser l’étude, un dispositif de suivi de l’évolution du glissement a été installé dans les zones instables susceptibles de glissements. Quelques opérations d’observations et de mesures ont été menées pendant deux ans, notamment : (i) le levé des coordonnées géo-topographiques des sites et la description des données environnementales ; (ii) l’implantation des jalons en bois dans les zones suspectes distants de 20 m, servant des repères fixes, et la progression du glissement était mesurée par arpentage au décamètre, tous les 15 jours de 2017 à 2019.Résultats Les sept repères installées ont enregistré une avancée du glissement qui varie de 5 m à 18 m de long par an et un élargissement de près de 71 m, et les deux glissements sont très dynamiques. Pendant les deux ans de suivi, ces glissements ont évolué annuellement de 35 m pour Mutatala et de 14 m pour Ndunga en moyenne.Conclusion. La progression du phénomène bénéficie des caractéristiques physiques du milieu (sols fragiles, climat agressif et topographie accidentée), exacerbées par des activités humaines (chemins, champs, déforestation, etc.).
 Description of the subject. Landslides occur on the Kwango-Kwilu plateau and are generally related to the clearing of forest strips at the head of watercourses. Among the most recent and most numerous, there are landslides in Mutatala and Ndunga, two localities located respectively 36 km and 21 km south of the town of Kikwit.Objective. The study aims to analyze the mechanisms, factors and causes responsible for landslides in the Mutatala and Ndunga villages in the outskirts of the city of Kikwit.Methods. To carry out the study, a device for monitoring the evolution of the landslide was installed in the unstable areas susceptible to landslides. A few observation and measurement operations were carried out over two years, in particular : (i) the survey of the geo-topographic coordinates of the sites and the description of the environmental data; (ii) the installation of wooden stakes in suspect areas 20 m apart, serving as fixed markers, and the progress of the landslide was measured, by surveying with a decameter, every 15 days from 2017 to 2019.Results The seven markers installed have recorded an advance of the landslide which varies from 5 m to 18 m long per year and a widening of almost 71 m, and the two landslides are very dynamic. During the two years of monitoring, these landslides ev","PeriodicalId":493119,"journal":{"name":"Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135513901","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}