Le lait de chamelle a longtemps été exclu du marché compte tenu de sa seule disponibilité dans les régions parmi les plus reculées de la planète. Ce contexte est sans doute en partie à l’origine de la conviction qu’avaient les éleveurs chameliers selon laquelle, la vente de lait de chamelle relevait d’un « tabou » à qui on donnait éventuellement une dimension religieuse. Pourtant, associée uniquement à l’économie du don, cette posture a radicalement évolué en quelques décennies vers une économie marchande pour une part capitaliste. Le présent article tente de mobiliser ces concepts d’économie du don et d’économie marchande pour comprendre les mutations en cours et s’appuie sur l’exemple du Sultanat d’Oman pour illustrer ce que peut signifier la marchandisation du lait de chamelle. Le cas du Sultanat d’Oman est emblématique au sens où l’évolution y est récente et extrêmement rapide dans un contexte environnemental et socio-politique tout-à-fait particulier. Si les changements évoqués s’appuient sur l’exemple omanais, ils apparaissent largement universels et expliquent la forte croissance attendue de ce commerce du lait à l’échelle mondiale et pas seulement dans les pays traditionnellement producteurs.
{"title":"Le lait de chamelle au risque de l’économie politique : de l’économie du don à l’économie marchande","authors":"Bernard Faye, Christian Corniaux","doi":"10.19182/remvt.37263","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37263","url":null,"abstract":"Le lait de chamelle a longtemps été exclu du marché compte tenu de sa seule disponibilité dans les régions parmi les plus reculées de la planète. Ce contexte est sans doute en partie à l’origine de la conviction qu’avaient les éleveurs chameliers selon laquelle, la vente de lait de chamelle relevait d’un « tabou » à qui on donnait éventuellement une dimension religieuse. Pourtant, associée uniquement à l’économie du don, cette posture a radicalement évolué en quelques décennies vers une économie marchande pour une part capitaliste. Le présent article tente de mobiliser ces concepts d’économie du don et d’économie marchande pour comprendre les mutations en cours et s’appuie sur l’exemple du Sultanat d’Oman pour illustrer ce que peut signifier la marchandisation du lait de chamelle. Le cas du Sultanat d’Oman est emblématique au sens où l’évolution y est récente et extrêmement rapide dans un contexte environnemental et socio-politique tout-à-fait particulier. Si les changements évoqués s’appuient sur l’exemple omanais, ils apparaissent largement universels et expliquent la forte croissance attendue de ce commerce du lait à l’échelle mondiale et pas seulement dans les pays traditionnellement producteurs.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"400 ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139837158","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Thomas Le Bourgeois, Cassandra Favale, Samantha Bazan, Prabhakar Rajagopal, Thomas Vattakaven, V. Blanfort
Les prairies et pâturages représentent 25 % des terres émergées. Une exploitation efficiente et durable de ces ressources fourragères nécessite notamment une gestion adaptée des plantes envahissantes très souvent responsables de leur dégradation. Cette gestion nécessite de disposer de connaissances sur leur comportement et pour cela une bonne identification. Le portail collaboratif Wiktrop aide à identifier les adventices et facilite le partage et la diffusion des connaissances sur les adventices tropicales et leur gestion entre acteurs de terrain et scientifiques. Ces connaissances permettent d’améliorer les pratiques de contrôle des adventices dans l’ensemble des régions tropicales et méditerranéennes. La contribution des utilisateurs est un facteur important de la qualité et de l’étendue des informations mises à disposition. Ce portail évoluera prochainement avec l’intégration des plantes fourragères et des plantes de services tropicales.
{"title":"Quand la gestion des plantes envahissantes dans les pâturages tropicaux peut être facilitée par les outils numériques : l’exemple du portail Wiktrop","authors":"Thomas Le Bourgeois, Cassandra Favale, Samantha Bazan, Prabhakar Rajagopal, Thomas Vattakaven, V. Blanfort","doi":"10.19182/remvt.37266","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37266","url":null,"abstract":"Les prairies et pâturages représentent 25 % des terres émergées. Une exploitation efficiente et durable de ces ressources fourragères nécessite notamment une gestion adaptée des plantes envahissantes très souvent responsables de leur dégradation. Cette gestion nécessite de disposer de connaissances sur leur comportement et pour cela une bonne identification. Le portail collaboratif Wiktrop aide à identifier les adventices et facilite le partage et la diffusion des connaissances sur les adventices tropicales et leur gestion entre acteurs de terrain et scientifiques. Ces connaissances permettent d’améliorer les pratiques de contrôle des adventices dans l’ensemble des régions tropicales et méditerranéennes. La contribution des utilisateurs est un facteur important de la qualité et de l’étendue des informations mises à disposition. Ce portail évoluera prochainement avec l’intégration des plantes fourragères et des plantes de services tropicales.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"6 4","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139181034","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Sahraoui, R. Boukert, Ayoub Fertoul, B. Taminiau, J. Hornick
The bacterial community of the forestomach plays important roles in the digestive processes of ruminants and pseudo-ruminants. To investigate the rumen microbiota in the pseudo-rumen of camels (Camelus dromedarius) raised in a natural environment in Algeria, bacterial diversity was determined from 25 dromedaries using 16S rRNA gene amplicon sequencing. A total of 25 bacterial phyla were identified across all the samples, including Firmicutes (close to 85℅), Bacteroidetes (about 12%) and to a lesser extent Proteobacteria (< 1%), with these three phyla together accounting for more than 97% of all sequences. Our results are consistent with previous observations of bacterial communities diversity and abundancy in the rumen or pseudo-rumen of other ruminant species (either domestic or wild), although the abundance of individual bacterial phyla showed remarkably high disparities. Links between the richness and type of diet and the composition of the rumen microbiome are discussed.
{"title":"Molecular analysis of the bacterial microbiome in the rumen of Algerian dromedary","authors":"N. Sahraoui, R. Boukert, Ayoub Fertoul, B. Taminiau, J. Hornick","doi":"10.19182/remvt.37010","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37010","url":null,"abstract":"The bacterial community of the forestomach plays important roles in the digestive processes of ruminants and pseudo-ruminants. To investigate the rumen microbiota in the pseudo-rumen of camels (Camelus dromedarius) raised in a natural environment in Algeria, bacterial diversity was determined from 25 dromedaries using 16S rRNA gene amplicon sequencing. A total of 25 bacterial phyla were identified across all the samples, including Firmicutes (close to 85℅), Bacteroidetes (about 12%) and to a lesser extent Proteobacteria (< 1%), with these three phyla together accounting for more than 97% of all sequences. Our results are consistent with previous observations of bacterial communities diversity and abundancy in the rumen or pseudo-rumen of other ruminant species (either domestic or wild), although the abundance of individual bacterial phyla showed remarkably high disparities. Links between the richness and type of diet and the composition of the rumen microbiome are discussed.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"54 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-05","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139186709","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ousmane Diatta, P. Salgado, S. Diatta, Ousmane Ndiaye, D. Ngom, D. Bastianelli, Mohamed Habibou Assouma, Alexandre Ickowicz, Simon Taugourdeau
L’effet de la pâture sur l’évolution de la masse herbacée et sa digestibilité au cours de l’année a été étudié à Dahra, dans le Sahel sénégalais. Dans cette zone d’élevage la strate herbacée, base de l’alimentation du bétail, a une croissance brève pendant la saison des pluies. L’étude a été conduite pendant la saison des pluies et la saison sèche sur deux années consécutives, de juillet 2018 à juin 2020. Les mesures de phytomasse et de qualité fourragère (digestibilité in vitro de la matière organique, DMO) ont démarré dix jours après la première pluie et ont été répétées avec une fréquence de dix jours en saison des pluies et trente en saison sèche. La dynamique des herbacées annuelles se fait en trois étapes : une première de faible croissance, une deuxième de croissance rapide et une troisième de sénescence. La quantité maximale de masse sur pied sous pâture était de 1 992 ± 755 kg MS.ha-1 en 2018 et de 1 801 ± 601 kg MS.ha-1 en 2019 alors que, dans la mise en défens, elle était de 2022 ± 375 kg MS.ha-1 en 2018 et de 2357 ± 664 kg MS.ha-1 en 2019. La DMO a fortement décru au cours de la saison de végétation : de 70 % en début de saison des pluies, elle était en moyenne de 52 % en pleine saison des pluies et 30 % en saison sèche. La matière organique du fourrage a été plus digestible sous pâture que sous mise en défens. La pâture n’a pas systématiquement diminué la masse sur pied disponible de façon significative, mais en revanche elle en a amélioré la digestibilité.
{"title":"Dynamique à court terme de la masse sur pied et de la digestibilité de fourrages herbacés sous pâture ou mis en défens dans le Sahel sénégalais","authors":"Ousmane Diatta, P. Salgado, S. Diatta, Ousmane Ndiaye, D. Ngom, D. Bastianelli, Mohamed Habibou Assouma, Alexandre Ickowicz, Simon Taugourdeau","doi":"10.19182/remvt.37271","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37271","url":null,"abstract":"L’effet de la pâture sur l’évolution de la masse herbacée et sa digestibilité au cours de l’année a été étudié à Dahra, dans le Sahel sénégalais. Dans cette zone d’élevage la strate herbacée, base de l’alimentation du bétail, a une croissance brève pendant la saison des pluies. L’étude a été conduite pendant la saison des pluies et la saison sèche sur deux années consécutives, de juillet 2018 à juin 2020. Les mesures de phytomasse et de qualité fourragère (digestibilité in vitro de la matière organique, DMO) ont démarré dix jours après la première pluie et ont été répétées avec une fréquence de dix jours en saison des pluies et trente en saison sèche. La dynamique des herbacées annuelles se fait en trois étapes : une première de faible croissance, une deuxième de croissance rapide et une troisième de sénescence. La quantité maximale de masse sur pied sous pâture était de 1 992 ± 755 kg MS.ha-1 en 2018 et de 1 801 ± 601 kg MS.ha-1 en 2019 alors que, dans la mise en défens, elle était de 2022 ± 375 kg MS.ha-1 en 2018 et de 2357 ± 664 kg MS.ha-1 en 2019. La DMO a fortement décru au cours de la saison de végétation : de 70 % en début de saison des pluies, elle était en moyenne de 52 % en pleine saison des pluies et 30 % en saison sèche. La matière organique du fourrage a été plus digestible sous pâture que sous mise en défens. La pâture n’a pas systématiquement diminué la masse sur pied disponible de façon significative, mais en revanche elle en a amélioré la digestibilité.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"25 11","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139240533","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Mahamat Amine Mahamat Ahmat, C. Moulin, M. Koussou, G. Duteurtre
Les conditions climatiques, accentuées par l’instabilité politique des années 70-80, ont bouleversé les trajectoires de ménages pastoraux. Ces derniers ont quitté leur zone d’attache au Batha pour venir s’installer en zone périurbaine de N’Djamena. Au cours de cette migration, ils ont profondément transformé leurs systèmes d’élevage. L’objectif de cette étude est de montrer comment l’élevage du dromadaire a été un levier de ces transformations et a permis la résilience de ces ménages pastoraux. Ce travail a consisté en une enquête menée en 2018 auprès de 173 ménages de pasteurs camelins, répartis dans 27 campements autour de N’Djamena, soit 10 % des ménages de ces campements. Ces ménages sont spécialisés dans l’élevage camelin laitier, et leur mobilité est organisée autour de trois zones agro-écologiques. Pendant la saison sèche, les troupeaux sont divisés en deux. Les femelles en lactation sont gardées autour de N’Djamena pour la vente du lait et le reste du troupeau est envoyé vers le sud en zone pastorale avec un jeune adulte. En revanche, pendant la saison pluvieuse, l’ensemble du troupeau remonte au nord avec l’ensemble du ménage. La vente du lait de chamelle qui était autrefois considérée comme un tabou social représente aujourd’hui un moyen de sécurisation de ces ménages pastoraux, avec quatre modalités de mise en marché. Il s’agit de la vente à des collecteurs (43 %), la vente au bord de la route (35 %), la vente en ville avec collecte (12 %) et la vente en ville sans collecte (9 %). L’autoconsommation de lait reste importante (3,5 litres par ménage et par jour). Le lait est aussi une source majeure de revenu monétaire, avec plus de 45 % des ménages qui dégagent une marge brute lait (MBL) par actif supérieure ou égale au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est de l’ordre de 2 000 FCFA par jour.
{"title":"Le lait comme facteur de sécurisation des chameliers en zone périurbaine de N'Djamena au Tchad","authors":"Mahamat Amine Mahamat Ahmat, C. Moulin, M. Koussou, G. Duteurtre","doi":"10.19182/remvt.37134","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37134","url":null,"abstract":"Les conditions climatiques, accentuées par l’instabilité politique des années 70-80, ont bouleversé les trajectoires de ménages pastoraux. Ces derniers ont quitté leur zone d’attache au Batha pour venir s’installer en zone périurbaine de N’Djamena. Au cours de cette migration, ils ont profondément transformé leurs systèmes d’élevage. L’objectif de cette étude est de montrer comment l’élevage du dromadaire a été un levier de ces transformations et a permis la résilience de ces ménages pastoraux. Ce travail a consisté en une enquête menée en 2018 auprès de 173 ménages de pasteurs camelins, répartis dans 27 campements autour de N’Djamena, soit 10 % des ménages de ces campements. Ces ménages sont spécialisés dans l’élevage camelin laitier, et leur mobilité est organisée autour de trois zones agro-écologiques. Pendant la saison sèche, les troupeaux sont divisés en deux. Les femelles en lactation sont gardées autour de N’Djamena pour la vente du lait et le reste du troupeau est envoyé vers le sud en zone pastorale avec un jeune adulte. En revanche, pendant la saison pluvieuse, l’ensemble du troupeau remonte au nord avec l’ensemble du ménage. La vente du lait de chamelle qui était autrefois considérée comme un tabou social représente aujourd’hui un moyen de sécurisation de ces ménages pastoraux, avec quatre modalités de mise en marché. Il s’agit de la vente à des collecteurs (43 %), la vente au bord de la route (35 %), la vente en ville avec collecte (12 %) et la vente en ville sans collecte (9 %). L’autoconsommation de lait reste importante (3,5 litres par ménage et par jour). Le lait est aussi une source majeure de revenu monétaire, avec plus de 45 % des ménages qui dégagent une marge brute lait (MBL) par actif supérieure ou égale au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est de l’ordre de 2 000 FCFA par jour.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"2 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139244931","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Sanou, S. Ouédraogo, J. Koala, Jethro Delma, A. Thiombiano
Cette étude avait pour but d’évaluer la dynamique saisonnière des pâturages herbacés dans la zone sahélienne du Burkina Faso. Pour estimer la biomasse de la strate herbacée, deux opérations de coupe de la biomasse espacées d’un intervalle de quinze jours ont été effectuées chaque mois dans dix parcelles permanentes de 100 m2 ainsi que des relevés phytosociologiques afin de distinguer les différents types de pâturages. L’évolution de la biomasse en fonction du temps a montré des phases distinctes. La première phase (juin – juillet) avec une croissance lente constitue la phase d’installation de la végétation dont les conditions d’humidité sont favorisées par les premières pluies. La deuxième phase qui s’étale d’août à septembre où la production est culminante constitue la phase de maturation des herbacées. Le pic de la production dans chacun des pâturages est observé durant cette période où la réserve utile des sols est élevée. La quatrième phase (octobre – novembre) traduit la décroissance de la production de la strate herbacée. La vitesse de croissance journalière de la biomasse de la strate herbacée est irrégulière. La croissance de la strate herbacée commence tout juste après les premières pluies. Les valeurs élevées (de 7 à 19,0 g.jour-1) se situent au cours des mois de juillet jusqu’au début du mois de septembre, ce qui correspond aux mois où la réserve utile du sol est maximale. La production de biomasse varie en fonction des pâturages. Le pâturage à Piliostigma reticulatum et Justicia insularis est le plus productif avec 0,91 ± 0,97 tonnes de matières sèches par hectare. Les capacités de charge ont varié de 0,0 à 0,7 UBT.ha-1 par mois et interpellent sur la nécessité de modérer la pâture et d’enrichir les parcours sahéliens.
{"title":"Productivité intra-annuelle des parcours naturels dans la zone sahélienne du Burkina Faso","authors":"L. Sanou, S. Ouédraogo, J. Koala, Jethro Delma, A. Thiombiano","doi":"10.19182/remvt.36966","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.36966","url":null,"abstract":"Cette étude avait pour but d’évaluer la dynamique saisonnière des pâturages herbacés dans la zone sahélienne du Burkina Faso. Pour estimer la biomasse de la strate herbacée, deux opérations de coupe de la biomasse espacées d’un intervalle de quinze jours ont été effectuées chaque mois dans dix parcelles permanentes de 100 m2 ainsi que des relevés phytosociologiques afin de distinguer les différents types de pâturages. L’évolution de la biomasse en fonction du temps a montré des phases distinctes. La première phase (juin – juillet) avec une croissance lente constitue la phase d’installation de la végétation dont les conditions d’humidité sont favorisées par les premières pluies. La deuxième phase qui s’étale d’août à septembre où la production est culminante constitue la phase de maturation des herbacées. Le pic de la production dans chacun des pâturages est observé durant cette période où la réserve utile des sols est élevée. La quatrième phase (octobre – novembre) traduit la décroissance de la production de la strate herbacée. La vitesse de croissance journalière de la biomasse de la strate herbacée est irrégulière. La croissance de la strate herbacée commence tout juste après les premières pluies. Les valeurs élevées (de 7 à 19,0 g.jour-1) se situent au cours des mois de juillet jusqu’au début du mois de septembre, ce qui correspond aux mois où la réserve utile du sol est maximale. La production de biomasse varie en fonction des pâturages. Le pâturage à Piliostigma reticulatum et Justicia insularis est le plus productif avec 0,91 ± 0,97 tonnes de matières sèches par hectare. Les capacités de charge ont varié de 0,0 à 0,7 UBT.ha-1 par mois et interpellent sur la nécessité de modérer la pâture et d’enrichir les parcours sahéliens.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"144 ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139243524","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Y. Idrissou, Daniel Korir, A. Assani Seidou, H.S. Sanni Worogo, M. Baco, I. Alkoiret Traoré
Cattle farmers are developing adaptation strategies to deal with the effects of climate change. Understanding how adaptation affects livestock productivity is, therefore, essential in order to identify and prioritize the optimal strategies. Yet, few studies have addressed this issue. This study aims to fill the gap, by assessing how the adaptation strategies developed by cattle farmers in Benin affect livestock productivity. We conducted surveys with 360 cattle farmers and monitored 30 farms in Benin’s dry and sub humid tropical zones. We collected data on the socio demographic characteristics of cattle farmers, their adaptation strategies and herd productivity. We carried out a multiple correspondence analysis, followed by an ascending hierarchical classification to establish the typology of the cattle farmers’ adaptation strategies. We tested data on livestock productivity using an analysis of variance with the generalized linear model procedure of R.3.5.1. software. The results revealed three groups of adaptation strategies: integrating livestock with crop production; use of supplemental feeding and fodder crops; pastoral mobility. The choice of strategy significantly affected livestock productivity. Animal mortality rates were lower on farms that adopted supplemental feeding (2.7%), and integrated crop/livestock systems (3.3%), compared to farms with pastoral mobility (5.2%). Supplementary feeding improved calf weights at birth and at 6 months and increased daily milk offtake. Based on the results obtained, we recommend that farmers adopt supplemental feeding and integrated crop/livestock strategies in the study zones to improve herd productivity.
{"title":"Adapting cattle farming to climate change in the dry and sub-humid tropical zones in Benin: how adaptation strategies affect productivity","authors":"Y. Idrissou, Daniel Korir, A. Assani Seidou, H.S. Sanni Worogo, M. Baco, I. Alkoiret Traoré","doi":"10.19182/remvt.37118","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37118","url":null,"abstract":"Cattle farmers are developing adaptation strategies to deal with the effects of climate change. Understanding how adaptation affects livestock productivity is, therefore, essential in order to identify and prioritize the optimal strategies. Yet, few studies have addressed this issue. This study aims to fill the gap, by assessing how the adaptation strategies developed by cattle farmers in Benin affect livestock productivity. We conducted surveys with 360 cattle farmers and monitored 30 farms in Benin’s dry and sub humid tropical zones. We collected data on the socio demographic characteristics of cattle farmers, their adaptation strategies and herd productivity. We carried out a multiple correspondence analysis, followed by an ascending hierarchical classification to establish the typology of the cattle farmers’ adaptation strategies. We tested data on livestock productivity using an analysis of variance with the generalized linear model procedure of R.3.5.1. software. The results revealed three groups of adaptation strategies: integrating livestock with crop production; use of supplemental feeding and fodder crops; pastoral mobility. The choice of strategy significantly affected livestock productivity. Animal mortality rates were lower on farms that adopted supplemental feeding (2.7%), and integrated crop/livestock systems (3.3%), compared to farms with pastoral mobility (5.2%). Supplementary feeding improved calf weights at birth and at 6 months and increased daily milk offtake. Based on the results obtained, we recommend that farmers adopt supplemental feeding and integrated crop/livestock strategies in the study zones to improve herd productivity.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"27 4","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139245682","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Lawal, S. M. Jajere, Umar Isa Ibrahim, Abdullahi Abubakar Biu, Dauda Jonathan
The aim of this study was to analyse the epidemiology of gastrointestinal helminths among local and exotic breeds of chickens in Borno State, Northeastern Nigeria. Fresh faecal samples (n=800) were collected from birds at live poultry markets (Maiduguri metropolis, Jere and Bama Local Government Areas) and Veterinary Hospitals. They were processed according to standard parasitological techniques. A total of 438 samples had one or more helminths, giving an overall prevalence of 54.8% (95%CI: 51.3 – 58.2). These included five nematodes, Ascaridia galli (14.6%), Heterakis gallinarum (9.8%), Capillaria spp. (5.5%), Strongyloides avium (4.1%), Subulura brumpti and three cestodes, Raillietina tetragona (6.6%), Raillietina echinobothrida (3.5%), Davainea proglottina (2.1%). Ascaridia galli were the most common helminths and Davainea proglottina were the least common. Epidemiological variables, such as sex (female), age (adults > 5mo), season (rainy), health status (clinically sick birds), breed (local birds) and study location (Veterinary Hospitals) had a significantly high impact (p<0.0001) on the prevalence of helminths. Single and mixed helminth infections were observed. Ascaridia galli and Heterakis gallinarum co-infection was frequently encountered, while Ascaridia galli, Heterakis gallinarum and Capillaria spp. infections were less common. In order to improve parasite control in poultry management systems and produce healthy chickens for human consumption, a long-term control plan for gastrointestinal helminth infections in the poultry production system is recommended.
{"title":"Epidemiology of gastrointestinal helminths among chickens (Gallus domesticus) from Borno State, Northeastern Nigeria: prevalence, helminth burden and associated risk factors","authors":"J. Lawal, S. M. Jajere, Umar Isa Ibrahim, Abdullahi Abubakar Biu, Dauda Jonathan","doi":"10.19182/remvt.37127","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37127","url":null,"abstract":"The aim of this study was to analyse the epidemiology of gastrointestinal helminths among local and exotic breeds of chickens in Borno State, Northeastern Nigeria. Fresh faecal samples (n=800) were collected from birds at live poultry markets (Maiduguri metropolis, Jere and Bama Local Government Areas) and Veterinary Hospitals. They were processed according to standard parasitological techniques. A total of 438 samples had one or more helminths, giving an overall prevalence of 54.8% (95%CI: 51.3 – 58.2). These included five nematodes, Ascaridia galli (14.6%), Heterakis gallinarum (9.8%), Capillaria spp. (5.5%), Strongyloides avium (4.1%), Subulura brumpti and three cestodes, Raillietina tetragona (6.6%), Raillietina echinobothrida (3.5%), Davainea proglottina (2.1%). Ascaridia galli were the most common helminths and Davainea proglottina were the least common. Epidemiological variables, such as sex (female), age (adults > 5mo), season (rainy), health status (clinically sick birds), breed (local birds) and study location (Veterinary Hospitals) had a significantly high impact (p<0.0001) on the prevalence of helminths. Single and mixed helminth infections were observed. Ascaridia galli and Heterakis gallinarum co-infection was frequently encountered, while Ascaridia galli, Heterakis gallinarum and Capillaria spp. infections were less common. In order to improve parasite control in poultry management systems and produce healthy chickens for human consumption, a long-term control plan for gastrointestinal helminth infections in the poultry production system is recommended.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"7 11","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139275016","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Lynda Sahraoui, M. Mammeri, Myriam Thomas, A. Chevillot, B. Polack, Isabelle Vallée, J. Follet, Hacina Ain-Baaziz, K. Adjou
Cryptosporidiosis is a significant disease in calves caused by the parasitic protist Cryptosporidium. The infection results in severe symptoms such as diarrhea, dehydration, delayed growth, and weight loss, often leading to mortality and economic losses. This study aimed to detect Cryptosporidium spp. in fecal samples from calves in five Algerian provinces. A total of 65 fecal samples from calves were collected from 12 dairy cattle farms in the north-east of Algeria. The presence of the parasites was established by microscopic screening of the oocysts following an immunofluorescence assay (IFA). IFA-positive samples were analyzed by 18S rRNA PCR-RFLP (restriction fragment length polymorphism) to determine the species. Cryptosporidium parvum was subtyped by sequence analysis of the 60 kDa glycoprotein gene. Cryptosporidium oocysts were detected microscopically in 41/65 (63%) samples, of which 26/41 (63.4%) were positive by 18S rRNA PCR-RFLP. Two Cryptosporidium species were detected in 24 samples; C. parvum (20/24) and C. bovis (4/24). C. parvum isolates from IIa and IId zoonotic subtype families were detected: IIaA16G2R1 (9/24), IIdA16G1 (4/24), and IIaA15G2R1 (1/24). Thus, calves are reservoirs of zoonotic C. parvum subtypes and represent a public health concern.
{"title":"Identification of Cryptosporidium parvum IIa and IId zoonotic subtype families and Cryptosporidium bovis from calves in Algeria","authors":"Lynda Sahraoui, M. Mammeri, Myriam Thomas, A. Chevillot, B. Polack, Isabelle Vallée, J. Follet, Hacina Ain-Baaziz, K. Adjou","doi":"10.19182/remvt.37159","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.37159","url":null,"abstract":"Cryptosporidiosis is a significant disease in calves caused by the parasitic protist Cryptosporidium. The infection results in severe symptoms such as diarrhea, dehydration, delayed growth, and weight loss, often leading to mortality and economic losses. This study aimed to detect Cryptosporidium spp. in fecal samples from calves in five Algerian provinces. A total of 65 fecal samples from calves were collected from 12 dairy cattle farms in the north-east of Algeria. The presence of the parasites was established by microscopic screening of the oocysts following an immunofluorescence assay (IFA). IFA-positive samples were analyzed by 18S rRNA PCR-RFLP (restriction fragment length polymorphism) to determine the species. Cryptosporidium parvum was subtyped by sequence analysis of the 60 kDa glycoprotein gene. Cryptosporidium oocysts were detected microscopically in 41/65 (63%) samples, of which 26/41 (63.4%) were positive by 18S rRNA PCR-RFLP. Two Cryptosporidium species were detected in 24 samples; C. parvum (20/24) and C. bovis (4/24). C. parvum isolates from IIa and IId zoonotic subtype families were detected: IIaA16G2R1 (9/24), IIdA16G1 (4/24), and IIaA15G2R1 (1/24). Thus, calves are reservoirs of zoonotic C. parvum subtypes and represent a public health concern.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"32 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139275402","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Vo Mawu Amegbenyuie, Wouyo Atakpama, Liyabin Noundja, K. Batawila, K. Akpagana
Une meilleure connaissance des plantes fourragères tropicales peut permettre de mieux aménager les pâturages et limiter les conflits entre agriculteurs et éleveurs. La présente étude est une contribution à la gestion durable de la flore fourragère dans la préfecture d’Anié au Togo. Plus spécifiquement, elle a évalué : la valeur d’usage des plantes fourragères et la disponibilité et les pratiques de gestions des fourrages. Les enquêtes ethnobotaniques semi-directives par entretiens individuels couplées à des observations de terrain ont été menées auprès de 70 éleveurs. Les analyses ont porté sur les calculs de fréquences, d’indices de valeurs d’usage et d’importance et d’indices de vulnérabilité des espèces répertoriées. Un total de 53 espèces fourragères, réparties en 45 genres et 14 familles de plantes fourragères, ont été recensées. Les Poaceae et les Fabaceae étaient les familles dominantes comprenant chacune 17 espèces. Trois usages ont été rapportés : fourrager (88 %), médicinal (11 %) et énergétique. Ces usages portent essentiellement sur les feuilles, les racines, les fruits et les écorces. Les espèces ayant l’indice de valeur d’importance d’usage le plus élevé ont été Khaya grandifoliola, Afzelia africana, Khaya senegalensis, Panicum maximum. Sur l’ensemble des espèces répertoriées, 9 (25 %) présentent un risque élevé de vulnérabilité. L’étude a montré que la vulnérabilité d’une espèce est fonction de sa valeur d’importance d’usage.
{"title":"Valeur d’usage et vulnérabilité des plantes fourragères de la préfecture d’Anié au Togo","authors":"Vo Mawu Amegbenyuie, Wouyo Atakpama, Liyabin Noundja, K. Batawila, K. Akpagana","doi":"10.19182/remvt.36901","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/remvt.36901","url":null,"abstract":"Une meilleure connaissance des plantes fourragères tropicales peut permettre de mieux aménager les pâturages et limiter les conflits entre agriculteurs et éleveurs. La présente étude est une contribution à la gestion durable de la flore fourragère dans la préfecture d’Anié au Togo. Plus spécifiquement, elle a évalué : la valeur d’usage des plantes fourragères et la disponibilité et les pratiques de gestions des fourrages. Les enquêtes ethnobotaniques semi-directives par entretiens individuels couplées à des observations de terrain ont été menées auprès de 70 éleveurs. Les analyses ont porté sur les calculs de fréquences, d’indices de valeurs d’usage et d’importance et d’indices de vulnérabilité des espèces répertoriées. Un total de 53 espèces fourragères, réparties en 45 genres et 14 familles de plantes fourragères, ont été recensées. Les Poaceae et les Fabaceae étaient les familles dominantes comprenant chacune 17 espèces. Trois usages ont été rapportés : fourrager (88 %), médicinal (11 %) et énergétique. Ces usages portent essentiellement sur les feuilles, les racines, les fruits et les écorces. Les espèces ayant l’indice de valeur d’importance d’usage le plus élevé ont été Khaya grandifoliola, Afzelia africana, Khaya senegalensis, Panicum maximum. Sur l’ensemble des espèces répertoriées, 9 (25 %) présentent un risque élevé de vulnérabilité. L’étude a montré que la vulnérabilité d’une espèce est fonction de sa valeur d’importance d’usage.","PeriodicalId":508348,"journal":{"name":"Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"424 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139271045","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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