L'étude du dermogramme, obtenu par empreinte d'une biopsie de test épicutané, est d'un appoint diagnostique précieux dans la détection d'une allergie de contact. La formule cytologique, déterminée après examen de 37 dermogrammes, comporte approximativement 50 p. cent de lymphocytes, avec prédominance de petits lymphocytes, 20 p. cent de cellules épidermiques, 25 p. cent de polynucléaires avec une éosinophilie-basophilie constante de 1–2 p. cent, des macrophages avec exceptionellement des images de phagocytose de l'allergène, enfin de grandes cellules hyperbasophiles pyroninophiles et immunofluorescentes au sérum anti-gammaglobuline.
La coloration au P.A.S. révèle une population de lymphocytes P.A.S. + représentant 16 p. cent des cellules P.A.S. + du frottis. L'épreuve à l'amylase salivaire démontre le caractère non glycogénique de la P.A.S. positivité de ces lymphocytes qui, après digestion salivaire, constituent 76 p. cent des cellules P.A.S. + encore décelables. Cette P.A.S. positivité, résistante à la diastase, fréquente dans les grandes cellules lymphoïdes, est considérée comme étant en rapport avec l'élaboration d'immunoglobines lourdes, type IgM, particulièrement riches en glucides.
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