{"title":"Terres de Sources, un projet de territoire ambitieux en faveur de la préservation de la qualité de l’eau","authors":"Daniel Helle, Jérôme Busnel","doi":"10.54800/tds201","DOIUrl":"https://doi.org/10.54800/tds201","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":148451,"journal":{"name":"Agronomie, environnement & sociétés","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-06-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131518499","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Nous analysons comment la PAC a progressivement intégré des objectifs et des instruments climatiques et environnementaux mais avec un succès trop faible à ce jour au regard des enjeux dans ce domaine. Au-delà des activités de lobbying qui ont œuvré pour qu’il en soit ainsi, il y a une explication plus rationnelle à l’échec climatique et environnemental de la PAC à ce jour, et à la difficulté pour qu’il n’en soit pas à nouveau ainsi dans la prochaine PAC. Cette explication tient au trade-off, au moins à court terme et au moins pour certains acteurs entre, d’une part, performances économiques, et, d’autre part, performances climatiques et environnementales. Ce trade-off requiert de trouver des financements additionnels, que ceux-ci soient liés aux marchés des biens et/ou des services, ou qu’ils résultent de financements publics. Une seconde difficulté, qui explique au moins pour partie la première, est d’ordre technique. Elle porte sur le fait que les connaissances relatives à la chaine causale qui, partant des instruments de la PAC, cherche à en apprécier les impacts sur les comportements, les changements de pratiques et de systèmes, et in fine le climat et l’environnement, sont trop lacunaires et trop partielles, en outre à des échelles souvent différentes, pour que lesdites connaissances puissent être facilement utilisées par les décideurs publics. Mots-clefs : Union européenne, Politique Agricole Commune, Climat, Environment, Economie.
{"title":"La PAC de l’après 2023 : comment concilier performances économiques et écologiques grâce à des travaux de recherche et d’expérimentation en économie, agronomie et écologie à la bonne échelle ?","authors":"H. Guyomard","doi":"10.54800/pee023","DOIUrl":"https://doi.org/10.54800/pee023","url":null,"abstract":"Nous analysons comment la PAC a progressivement intégré des objectifs et des instruments climatiques et environnementaux mais avec un succès trop faible à ce jour au regard des enjeux dans ce domaine. Au-delà des activités de lobbying qui ont œuvré pour qu’il en soit ainsi, il y a une explication plus rationnelle à l’échec climatique et environnemental de la PAC à ce jour, et à la difficulté pour qu’il n’en soit pas à nouveau ainsi dans la prochaine PAC. Cette explication tient au trade-off, au moins à court terme et au moins pour certains acteurs entre, d’une part, performances économiques, et, d’autre part, performances climatiques et environnementales. Ce trade-off requiert de trouver des financements additionnels, que ceux-ci soient liés aux marchés des biens et/ou des services, ou qu’ils résultent de financements publics. Une seconde difficulté, qui explique au moins pour partie la première, est d’ordre technique. Elle porte sur le fait que les connaissances relatives à la chaine causale qui, partant des instruments de la PAC, cherche à en apprécier les impacts sur les comportements, les changements de pratiques et de systèmes, et in fine le climat et l’environnement, sont trop lacunaires et trop partielles, en outre à des échelles souvent différentes, pour que lesdites connaissances puissent être facilement utilisées par les décideurs publics. Mots-clefs : Union européenne, Politique Agricole Commune, Climat, Environment, Economie.","PeriodicalId":148451,"journal":{"name":"Agronomie, environnement & sociétés","volume":"19 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-06-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126185187","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’article montre, en s’appuyant sur une histoire elle-même construite au fil de différents dispositifs, comment l’évaluation est une étape clé dans l’accompagnement agronomique des agriculteurs en transition avec l’approche système de culture. L’évaluation a été présente et s’est révélée indispensable, tant pour les agriculteurs que pour leur accompagnateur agronome. C’est une étape complémentaire, jumelle, des étapes de conception de système de culture et de leur mise en œuvre. La première légitimité et le premier usage sont une contribution directe à la conception « pas à pas » des systèmes de culture. Elle est aussi indispensable pour faire « démonstration » et pour produire parfois des ressources. L’évaluation est aussi le moyen d’élargir la palette des enjeux à prendre en compte, dans une mixité entre biens privés et communs. Les résultats sur les critères représentant ces enjeux sont alors à privilégier. L’évaluation est également apparue rapidement, et cela s’est confirmé au fil du temps, comme déterminante dans l’acquisition d’autonomie dans l’univers professionnel des deux types d’acteurs. Cette autonomie a représenté une ressource forte, considérant que la voie choisie ne correspondait pas à la norme professionnelle dominante.
{"title":"L’évaluation pour accompagner la transition des systèmes de culture : le cas d’un groupe d’agriculteurs DEPHY dans l’Eure","authors":"B. Omon","doi":"10.54800/eat630","DOIUrl":"https://doi.org/10.54800/eat630","url":null,"abstract":"L’article montre, en s’appuyant sur une histoire elle-même construite au fil de différents dispositifs, comment l’évaluation est une étape clé dans l’accompagnement agronomique des agriculteurs en transition avec l’approche système de culture. L’évaluation a été présente et s’est révélée indispensable, tant pour les agriculteurs que pour leur accompagnateur agronome. C’est une étape complémentaire, jumelle, des étapes de conception de système de culture et de leur mise en œuvre. La première légitimité et le premier usage sont une contribution directe à la conception « pas à pas » des systèmes de culture. Elle est aussi indispensable pour faire « démonstration » et pour produire parfois des ressources. L’évaluation est aussi le moyen d’élargir la palette des enjeux à prendre en compte, dans une mixité entre biens privés et communs. Les résultats sur les critères représentant ces enjeux sont alors à privilégier. L’évaluation est également apparue rapidement, et cela s’est confirmé au fil du temps, comme déterminante dans l’acquisition d’autonomie dans l’univers professionnel des deux types d’acteurs. Cette autonomie a représenté une ressource forte, considérant que la voie choisie ne correspondait pas à la norme professionnelle dominante.","PeriodicalId":148451,"journal":{"name":"Agronomie, environnement & sociétés","volume":"30 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-06-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123860678","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jean-Marie Séronie, Jérôme Busnel, B. Omon, C. Bockstaller
Pour donner une nouvelle impulsion à sa politique environnementale, l’Union Européenne veut faire évoluer sa politique agricole commune en passant d’une logique de moyens vers une logique de résultats. Ce contexte politique sous la pression de la société pousse donc au développement de méthodes d’évaluation de comptabilisation allant au-delà de la simple description du changement des pratiques agricoles pour porter sur leurs « résultats » en termes d’impacts notamment. Cet article présente une proposition de trois indicateurs traitant d’enjeux environnementaux fondamentaux, facilement accessibles et calculables simplement à partir des données disponibles dans les documents comptables et les déclarations de la PAC des agriculteurs. Ces indicateurs permettront un suivi dans le temps des performances (comparaison diachronique) ou une comparaison synchronique de performances de plusieurs exploitations à un temps donné. Il s’appuiera sur les discussions d’un atelier de l’AFA sur « Comment utiliser les données déclaratives de l'exploitation ? », qui a eu lieu le 22 janvier 2021.
{"title":"L’analyse agri-environnementale aux défis de la comptabilisation : des indicateurs pour le suivi de performances des exploitations","authors":"Jean-Marie Séronie, Jérôme Busnel, B. Omon, C. Bockstaller","doi":"10.54800/aae676","DOIUrl":"https://doi.org/10.54800/aae676","url":null,"abstract":"Pour donner une nouvelle impulsion à sa politique environnementale, l’Union Européenne veut faire évoluer sa politique agricole commune en passant d’une logique de moyens vers une logique de résultats. Ce contexte politique sous la pression de la société pousse donc au développement de méthodes d’évaluation de comptabilisation allant au-delà de la simple description du changement des pratiques agricoles pour porter sur leurs « résultats » en termes d’impacts notamment. Cet article présente une proposition de trois indicateurs traitant d’enjeux environnementaux fondamentaux, facilement accessibles et calculables simplement à partir des données disponibles dans les documents comptables et les déclarations de la PAC des agriculteurs. Ces indicateurs permettront un suivi dans le temps des performances (comparaison diachronique) ou une comparaison synchronique de performances de plusieurs exploitations à un temps donné. Il s’appuiera sur les discussions d’un atelier de l’AFA sur « Comment utiliser les données déclaratives de l'exploitation ? », qui a eu lieu le 22 janvier 2021.","PeriodicalId":148451,"journal":{"name":"Agronomie, environnement & sociétés","volume":"22 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-06-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121145373","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Lionel Borey, Emilie Chaumont, Antoine Villard, F. Kockmann
{"title":"Les agriculteurs, acteurs de la biodiversité, à l’aune des politiques publiques","authors":"Lionel Borey, Emilie Chaumont, Antoine Villard, F. Kockmann","doi":"10.54800/app446","DOIUrl":"https://doi.org/10.54800/app446","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":148451,"journal":{"name":"Agronomie, environnement & sociétés","volume":"25 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-06-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132920472","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
O. Keichinger, L. Viguier, Guénaëlle Corre-Hellou, A. Messéan, Frédérique Angevin, C. Bockstaller
La diversification (allongement des rotations, introduction de cultures intermédiaires, cultures relais, associations…) est un des leviers majeurs pour une transition agroécologique des systèmes de culture. Cependant, toute diversification n’est pas bonne en soi car ses performances dépendent des cultures introduites et de la manière de les assembler. Pour aider les acteurs à orienter leur choix de configuration des systèmes de culture, nous avons développé un indicateur de diversité globale des cultures de la rotation (I-DGC) basé sur une construction en arbre hiérarchique. Celui-ci comprend une évaluation des diversités temporelle et spatiale. La diversité temporelle est ensuite décomposée en un indicateur de diversité taxonomique et un de diversité fonctionnelle, celle-ci étant liée à la fourniture de douze services écosystémiques (SE). L’indicateur global calculé à partir des données sur les cultures permet d’estimer a priori, l’effet potentiel de la diversification d’une rotation. L’estimation des douze SE sur un ensemble de rotations typiques des agroécosystèmes montre des variations importantes. Par ailleurs, l’allongement de la rotation et l’augmentation du nombre de cultures ne sont pas suffisants ; ils doivent être associés à un choix adéquat des cultures et de leur succession. Mots clés : transition agroécologique, diversification, diversité spatio-temporelle, succession cultures, association de culture, cultures en bandes
{"title":"Un indicateur évaluant la diversité globale des rotations : de la diversité des cultures aux services écosystémiques","authors":"O. Keichinger, L. Viguier, Guénaëlle Corre-Hellou, A. Messéan, Frédérique Angevin, C. Bockstaller","doi":"10.54800/dgr543","DOIUrl":"https://doi.org/10.54800/dgr543","url":null,"abstract":"La diversification (allongement des rotations, introduction de cultures intermédiaires, cultures relais, associations…) est un des leviers majeurs pour une transition agroécologique des systèmes de culture. Cependant, toute diversification n’est pas bonne en soi car ses performances dépendent des cultures introduites et de la manière de les assembler. Pour aider les acteurs à orienter leur choix de configuration des systèmes de culture, nous avons développé un indicateur de diversité globale des cultures de la rotation (I-DGC) basé sur une construction en arbre hiérarchique. Celui-ci comprend une évaluation des diversités temporelle et spatiale. La diversité temporelle est ensuite décomposée en un indicateur de diversité taxonomique et un de diversité fonctionnelle, celle-ci étant liée à la fourniture de douze services écosystémiques (SE). L’indicateur global calculé à partir des données sur les cultures permet d’estimer a priori, l’effet potentiel de la diversification d’une rotation. L’estimation des douze SE sur un ensemble de rotations typiques des agroécosystèmes montre des variations importantes. Par ailleurs, l’allongement de la rotation et l’augmentation du nombre de cultures ne sont pas suffisants ; ils doivent être associés à un choix adéquat des cultures et de leur succession. Mots clés : transition agroécologique, diversification, diversité spatio-temporelle, succession cultures, association de culture, cultures en bandes","PeriodicalId":148451,"journal":{"name":"Agronomie, environnement & sociétés","volume":"32 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-06-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123422335","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Pointereau, C. Gibert, Laurent René, N. Marty, Sylvie Jego, Aurélien Chayre
Pour mettre en œuvre la mesure 24 du Plan Biodiversité, l’Agence de l’Eau Adour Garonne a expérimenté le dispositif « Paiements pour Services Environnementaux » (PSE) dès 2019 en utilisant le régime « de minimis » et en 2020 dans le cadre de la notification nationale obtenue auprès de la Commission européenne par l’Etat français. Ce dispositif sera poursuivi en 2021 et 2022. Cet article présente le dispositif mis en œuvre sur 30 territoires du bassin Adour-Garonne et les premiers résultats obtenus. Il est basé sur un système à points obtenus à partir de trois indicateurs : « La rotation longue et couverture du sol », « l’extensification des pratiques agricoles » au travers du niveau d’utilisation de l’azote chimique sur les surfaces fourragères et des produits phytosanitaires sur les cultures, et « la présence d’infrastructures agroécologiques (IAE) ». La rémunération est basée sur des conditions d’éligibilité, le score obtenu, une valeur du point de 5€, une note minimale de 16 points et un plafond d’aide. 382 PSE ont été signés en 2019 et 856 en 2020. Le montant moyen du PSE (y compris les GAEC) a été de 6250 € en 2019 et 7583 € en 2020. Les PSE de 2020 ont permis notamment de protéger et de valoriser 2500 ha de prairies humides, 4300 km de haies et 59 étangs anciens. Aucune évaluation ni de ce dispositif Adour-Garonne, ni du dispositif national n’a été effectuée à ce jour. Cependant il est apparu intéressant de présenter ces premiers résultats qui permettent d’alimenter le débat actuel sur les écorégimes de la future PAC en cours de discussion. Cet article présentera successivement le cadre du dispositif expérimental français, sa déclinaison dans le bassin Adour-Garonne et les premiers résultats obtenus après deux ans de mise en œuvre.
{"title":"Le paiement pour service environnemental (PSE) Adour-Garonne : quels engagements ?","authors":"P. Pointereau, C. Gibert, Laurent René, N. Marty, Sylvie Jego, Aurélien Chayre","doi":"10.54800/pse022","DOIUrl":"https://doi.org/10.54800/pse022","url":null,"abstract":"Pour mettre en œuvre la mesure 24 du Plan Biodiversité, l’Agence de l’Eau Adour Garonne a expérimenté le dispositif « Paiements pour Services Environnementaux » (PSE) dès 2019 en utilisant le régime « de minimis » et en 2020 dans le cadre de la notification nationale obtenue auprès de la Commission européenne par l’Etat français. Ce dispositif sera poursuivi en 2021 et 2022. Cet article présente le dispositif mis en œuvre sur 30 territoires du bassin Adour-Garonne et les premiers résultats obtenus. Il est basé sur un système à points obtenus à partir de trois indicateurs : « La rotation longue et couverture du sol », « l’extensification des pratiques agricoles » au travers du niveau d’utilisation de l’azote chimique sur les surfaces fourragères et des produits phytosanitaires sur les cultures, et « la présence d’infrastructures agroécologiques (IAE) ». La rémunération est basée sur des conditions d’éligibilité, le score obtenu, une valeur du point de 5€, une note minimale de 16 points et un plafond d’aide. 382 PSE ont été signés en 2019 et 856 en 2020. Le montant moyen du PSE (y compris les GAEC) a été de 6250 € en 2019 et 7583 € en 2020. Les PSE de 2020 ont permis notamment de protéger et de valoriser 2500 ha de prairies humides, 4300 km de haies et 59 étangs anciens. Aucune évaluation ni de ce dispositif Adour-Garonne, ni du dispositif national n’a été effectuée à ce jour. Cependant il est apparu intéressant de présenter ces premiers résultats qui permettent d’alimenter le débat actuel sur les écorégimes de la future PAC en cours de discussion. Cet article présentera successivement le cadre du dispositif expérimental français, sa déclinaison dans le bassin Adour-Garonne et les premiers résultats obtenus après deux ans de mise en œuvre.","PeriodicalId":148451,"journal":{"name":"Agronomie, environnement & sociétés","volume":"67 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-06-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133464460","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"PAC : biodiversité et compétitivité des exploitations dans le bassin allaitant de Saône et Loire","authors":"Hervé Lecatre, Bertrand Dury, F. Kockmann","doi":"10.54800/bce060","DOIUrl":"https://doi.org/10.54800/bce060","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":148451,"journal":{"name":"Agronomie, environnement & sociétés","volume":"65 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-06-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133996390","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}