Pub Date : 2019-12-16DOI: 10.1515/9783110641226-008
{"title":"Chapitre 3. Deux statuts pour le dire autre représenté : comme objet et comme source du Dire","authors":"","doi":"10.1515/9783110641226-008","DOIUrl":"https://doi.org/10.1515/9783110641226-008","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":289888,"journal":{"name":"La Représentation du Discours Autre","volume":"69 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121343141","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-16DOI: 10.1515/9783110641226-022
Il ne s’agit donc plus ici de « positionner » son discours parmi ceux des autres, dans un jeu narcissique de « petites différences »... ou de grands conflit, mais pour un sujet – qui ne l’est que d’« être parlant » – de se placer dans le langage, c’est-à-dire, dans la foncière altérité de celui-ci, d’y assurer le sentiment – nécessaire – de tenir une parole propre. Ce qui se joue aux frontières intérieur/extérieur d’une parole ne peut être dissocié du caractère crucial, pour le sujet humain, aux plans interpénétrés du corps et du langage, du sentiment, au fondement de son identité, de constituer une entité distincte. Pour approcher ce qui relève, non d’un donné de naissance, mais – pour le sujet en devenir, puis à maintenir – d’un mouvement d’instauration de « limites identifiantes », productrices d’un « effet de UN », on rappellera d’abord (1) la nécessité vitale et archaïque de la distinction dedans/dehors, dans la constitution d’une image de soi, au plan, pour le sujet en devenir, de son corps baigné de langage ; avant (2) de s’attacher à la contradiction propre au langage, d’un dedans « fait » de dehors, telle qu’elle apparaît pour l’« infans » entrant dans la parole, et dans les réflexions de théoriciens de l’« inappartenance foncière du langage », pour – derrière l’évidence d’un usage de l’instrument de communication disponible – reconnaître, à travers pathologies langagières ou expériences communes, ce qui se joue dans le fait d’accéder, ou non, ou mal... à une parole posée, dans l’altérité langagière d’où elle procède, comme « à soi », c’est-à-dire d’envisager la parole dans sa dimension de question.
{"title":"Chapitre 13. Le dehors du langage au dedans du dire : la « question » de la parole propre","authors":"","doi":"10.1515/9783110641226-022","DOIUrl":"https://doi.org/10.1515/9783110641226-022","url":null,"abstract":"Il ne s’agit donc plus ici de « positionner » son discours parmi ceux des autres, dans un jeu narcissique de « petites différences »... ou de grands conflit, mais pour un sujet – qui ne l’est que d’« être parlant » – de se placer dans le langage, c’est-à-dire, dans la foncière altérité de celui-ci, d’y assurer le sentiment – nécessaire – de tenir une parole propre. Ce qui se joue aux frontières intérieur/extérieur d’une parole ne peut être dissocié du caractère crucial, pour le sujet humain, aux plans interpénétrés du corps et du langage, du sentiment, au fondement de son identité, de constituer une entité distincte. Pour approcher ce qui relève, non d’un donné de naissance, mais – pour le sujet en devenir, puis à maintenir – d’un mouvement d’instauration de « limites identifiantes », productrices d’un « effet de UN », on rappellera d’abord (1) la nécessité vitale et archaïque de la distinction dedans/dehors, dans la constitution d’une image de soi, au plan, pour le sujet en devenir, de son corps baigné de langage ; avant (2) de s’attacher à la contradiction propre au langage, d’un dedans « fait » de dehors, telle qu’elle apparaît pour l’« infans » entrant dans la parole, et dans les réflexions de théoriciens de l’« inappartenance foncière du langage », pour – derrière l’évidence d’un usage de l’instrument de communication disponible – reconnaître, à travers pathologies langagières ou expériences communes, ce qui se joue dans le fait d’accéder, ou non, ou mal... à une parole posée, dans l’altérité langagière d’où elle procède, comme « à soi », c’est-à-dire d’envisager la parole dans sa dimension de question.","PeriodicalId":289888,"journal":{"name":"La Représentation du Discours Autre","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126241438","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-16DOI: 10.1515/9783110641226-017
Curieux statut que celui de ces termes dans le discours linguistique contemporain : d’emploi fréquent, ils ne figurent pourtant ni en entrée des dictionnaires de la discipline (linguistique ou analyse de discours) en usage, ni dans les index de notions des grammaires1, comme si leur emploi relevait, en rapport avec celui du discours commun, d’un fonctionnement « pré-technique », consensuel2. Trompeuse apparence derrière laquelle se déploie, dans le discours spécialisé, un large spectre de valeurs, combinant diversement discours autre, représentation, autonymie (mention), qui demanderait – comme on le fait pour bien d’autres termes polysémiques – que, dans les analyses linguistiques, on précise l’usage que l’on en fait ... ou qu’on y renonce... D’une façon cavalière – sans prétendre rendre compte de l’extrême diversité des usages d’un auteur à l’autre, dans leur distribution actuelle et dans leur évolution – on peut distinguer quatre types d’emploi. L’usage (I), courant, de citer-citation combine les trois traits de a) mise en jeu de discours autre, b) représentation (dimension métalangagière), c) avec autonymie-mention.
{"title":"Appendice au chapitre 9 : Citer/citation : l’éventail polysémique","authors":"","doi":"10.1515/9783110641226-017","DOIUrl":"https://doi.org/10.1515/9783110641226-017","url":null,"abstract":"Curieux statut que celui de ces termes dans le discours linguistique contemporain : d’emploi fréquent, ils ne figurent pourtant ni en entrée des dictionnaires de la discipline (linguistique ou analyse de discours) en usage, ni dans les index de notions des grammaires1, comme si leur emploi relevait, en rapport avec celui du discours commun, d’un fonctionnement « pré-technique », consensuel2. Trompeuse apparence derrière laquelle se déploie, dans le discours spécialisé, un large spectre de valeurs, combinant diversement discours autre, représentation, autonymie (mention), qui demanderait – comme on le fait pour bien d’autres termes polysémiques – que, dans les analyses linguistiques, on précise l’usage que l’on en fait ... ou qu’on y renonce... D’une façon cavalière – sans prétendre rendre compte de l’extrême diversité des usages d’un auteur à l’autre, dans leur distribution actuelle et dans leur évolution – on peut distinguer quatre types d’emploi. L’usage (I), courant, de citer-citation combine les trois traits de a) mise en jeu de discours autre, b) représentation (dimension métalangagière), c) avec autonymie-mention.","PeriodicalId":289888,"journal":{"name":"La Représentation du Discours Autre","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131281784","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-16DOI: 10.1515/9783110641226-019
{"title":"Chapitre 10. En arrière plan de la RDA, le « discours autre » constitutif du dire : deux pensées de l’extériorité interne au dire","authors":"","doi":"10.1515/9783110641226-019","DOIUrl":"https://doi.org/10.1515/9783110641226-019","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":289888,"journal":{"name":"La Représentation du Discours Autre","volume":"64 2 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116365573","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-16DOI: 10.1515/9783110641226-005
{"title":"Chapitre 2. Représenter un autre acte d’énonciation : caractérisation d’une pratique métadiscursive spécifique","authors":"","doi":"10.1515/9783110641226-005","DOIUrl":"https://doi.org/10.1515/9783110641226-005","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":289888,"journal":{"name":"La Représentation du Discours Autre","volume":"114 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116095357","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-16DOI: 10.1515/9783110641226-004
{"title":"Chapitre 1. La représentation du discours autre : un secteur de l’activité métalangagière","authors":"","doi":"10.1515/9783110641226-004","DOIUrl":"https://doi.org/10.1515/9783110641226-004","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":289888,"journal":{"name":"La Représentation du Discours Autre","volume":"72 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126627770","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-16DOI: 10.1515/9783110641226-020
Quel que soit le souci – parfois aigu – du déjà-dit dans lequel se fait un discours, dont peut témoigner en lui une RDA proliférante, ce qu’il en représente n’est qu’une part de ce qui y joue. C’est au « manque » radical de la RDA au regard de ce qui, illimité, fait la matière même du dire, que tient son pouvoir propre dans le dire – celui d’un prélèvement opéré dans l’ailleurs qui baigne le dire, instituant ces autres spécifiques qu’elle retient, passés par le « filtre » de la conscience métadiscursive, comme partenaires rencontrés par le dire sur son chemin... Mettre en regard, pour un discours, quant à l’extériorité E qui y joue, les traces de présence – que peut notamment y faire apparaître l’analyse de discours, conçue comme pratique réglée de « lecture » dans une mémoire associée – et les formes de représentation E’, énoncées et observables au fil du dire, éclaire le travail configurateur de la RDA : l’image dont le discours se dote par sa RDA se charge de sens par ce qui, de l’altérité, se trouve, par la sélection qu’elle opère, comme passé sous silence : incorporé, assimilé, ignoré, refoulé, insu...
{"title":"Chapitre 11. La RDA : prélèvement métadiscursif dans l’extériorité constitutive du dire","authors":"","doi":"10.1515/9783110641226-020","DOIUrl":"https://doi.org/10.1515/9783110641226-020","url":null,"abstract":"Quel que soit le souci – parfois aigu – du déjà-dit dans lequel se fait un discours, dont peut témoigner en lui une RDA proliférante, ce qu’il en représente n’est qu’une part de ce qui y joue. C’est au « manque » radical de la RDA au regard de ce qui, illimité, fait la matière même du dire, que tient son pouvoir propre dans le dire – celui d’un prélèvement opéré dans l’ailleurs qui baigne le dire, instituant ces autres spécifiques qu’elle retient, passés par le « filtre » de la conscience métadiscursive, comme partenaires rencontrés par le dire sur son chemin... Mettre en regard, pour un discours, quant à l’extériorité E qui y joue, les traces de présence – que peut notamment y faire apparaître l’analyse de discours, conçue comme pratique réglée de « lecture » dans une mémoire associée – et les formes de représentation E’, énoncées et observables au fil du dire, éclaire le travail configurateur de la RDA : l’image dont le discours se dote par sa RDA se charge de sens par ce qui, de l’altérité, se trouve, par la sélection qu’elle opère, comme passé sous silence : incorporé, assimilé, ignoré, refoulé, insu...","PeriodicalId":289888,"journal":{"name":"La Représentation du Discours Autre","volume":"109 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132132322","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-16DOI: 10.1515/9783110641226-024
Le parcours de variables esquissé ci-dessous répond, on l’a dit, au plan discursif, à celui sur lequel s’achevait le chapitre 9, au plan des formes de langue : mais, s’il en partage le caractère programmatique, le changement de plan, de la langue vers le discours, implique des différences profondes. La « grille » de 7 variables, énumérées ci-dessus, proposée comme « outil » pour avancer dans l’appréhension de la diversité des Discours quant à leur rapport aux autres discours relève d’un tout autre statut que le système de distinctivité – de trois traits pertinents combinés en cinq formules de modes – mis au jour comme régissant, en langue, le champ de la RDA. Ces variables correspondent à des paramètres, envisagés en fonction de leur pertinence – pris ici au sens d’efficacité descriptive. Leur jeu combiné n’a nullement le caractère d’un système distinctif clos : d’autres variables pourraient certainement être prises en compte ; chacune d’entre elles, loin de présenter une opposition discrète, ouvre sur le continuum d’un espace de variation. Elles sont de natures hétérogènes, quantifiables pour certaines, en termes de degré entre deux pôles (Étendue (V1), taux de Dispersion (V2)...), non pour les autres. Telles, par exemple, celle (V5) de la nature et de la tonalité du Rapport établi entre le Discours et ses autres, ou celle (V6) des Formes de RDA par lesquelles s’opèrent le contact et le partage entre ceux-ci dans la bordure... Est en cause ici la distinction que Milner formule1 entre, d’un côté, « un réel [...] marqué de discernable », un objet [...] à coup sûr structuré, « intrinsèquement pourvu de discernements », celui de la langue, et de l’autre – celui précisément de nos variables – propre notamment aux disciplines herméneutiques, « un flux où sont introduites des coupures », sur le mode d’une « territorialisation opérée à des fins de connaissance ». Chacune de ces variables demande un balisage attentif de l’espace dans lequel elle déploie son jeu, ce que – touchant à son terme – le parcours entrepris par cet ouvrage ne permet pas d’envisager. Cependant, en s’appuyant notamment à la richesse des acquis descriptifs du « discours rapporté », tant dans le cadre des analyses de discours que dans celui des études littéraires, il est possible d’accompagner de quelques exemples la démarche proposée, ajoutant à la perspective de « prendre les Discours par leurs bords » la conviction qu’il est pertinent d’explorer la diversité de ces bords par les variables qui les dessinent.
{"title":"Chapitre 15. Variables en jeu dans le travail de bords","authors":"","doi":"10.1515/9783110641226-024","DOIUrl":"https://doi.org/10.1515/9783110641226-024","url":null,"abstract":"Le parcours de variables esquissé ci-dessous répond, on l’a dit, au plan discursif, à celui sur lequel s’achevait le chapitre 9, au plan des formes de langue : mais, s’il en partage le caractère programmatique, le changement de plan, de la langue vers le discours, implique des différences profondes. La « grille » de 7 variables, énumérées ci-dessus, proposée comme « outil » pour avancer dans l’appréhension de la diversité des Discours quant à leur rapport aux autres discours relève d’un tout autre statut que le système de distinctivité – de trois traits pertinents combinés en cinq formules de modes – mis au jour comme régissant, en langue, le champ de la RDA. Ces variables correspondent à des paramètres, envisagés en fonction de leur pertinence – pris ici au sens d’efficacité descriptive. Leur jeu combiné n’a nullement le caractère d’un système distinctif clos : d’autres variables pourraient certainement être prises en compte ; chacune d’entre elles, loin de présenter une opposition discrète, ouvre sur le continuum d’un espace de variation. Elles sont de natures hétérogènes, quantifiables pour certaines, en termes de degré entre deux pôles (Étendue (V1), taux de Dispersion (V2)...), non pour les autres. Telles, par exemple, celle (V5) de la nature et de la tonalité du Rapport établi entre le Discours et ses autres, ou celle (V6) des Formes de RDA par lesquelles s’opèrent le contact et le partage entre ceux-ci dans la bordure... Est en cause ici la distinction que Milner formule1 entre, d’un côté, « un réel [...] marqué de discernable », un objet [...] à coup sûr structuré, « intrinsèquement pourvu de discernements », celui de la langue, et de l’autre – celui précisément de nos variables – propre notamment aux disciplines herméneutiques, « un flux où sont introduites des coupures », sur le mode d’une « territorialisation opérée à des fins de connaissance ». Chacune de ces variables demande un balisage attentif de l’espace dans lequel elle déploie son jeu, ce que – touchant à son terme – le parcours entrepris par cet ouvrage ne permet pas d’envisager. Cependant, en s’appuyant notamment à la richesse des acquis descriptifs du « discours rapporté », tant dans le cadre des analyses de discours que dans celui des études littéraires, il est possible d’accompagner de quelques exemples la démarche proposée, ajoutant à la perspective de « prendre les Discours par leurs bords » la conviction qu’il est pertinent d’explorer la diversité de ces bords par les variables qui les dessinent.","PeriodicalId":289888,"journal":{"name":"La Représentation du Discours Autre","volume":"111 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134456897","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}