{"title":"Des lieux communs dans Capitale de la douleur","authors":"Agnès Fontvieille-Cordani","doi":"10.58282/colloques.2239","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.2239","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":294266,"journal":{"name":"Eluard, Capitale de la douleur","volume":"123 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2013-12-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133662952","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Des qu’il y a douleur, la pensee magique emerge.Paul Schilder, L’image du corps, 1935. Et moi les mains ouvertes Comme des yeux Eluard, Poesie ininterrompue. Eluard surrealiste heterodoxe : « les mains de mon activite1 »L’homme surrealiste, on le sait, n’est pas un homo faber : c’est un homme aux mains coupees. L’acte createur surrealiste, fondamentalement acheiropoiete2, ne repose plus sur une technique de la main liee a un faire dependant lui-meme d’un savoir-faire ou d’un « talent3 » : « les futures techniques surrealistes4 » n’interessent pas l’auteur du Manifeste de 1924. C’est l’heritage du « nominalisme pictural » de Duchamp, substituant l’esprit et le mot d’esprit a la fabrication manuelle « bete comme un peintre ». C’est la contrepartie d’un culte du hasard createur legue par Dada. C’est la consequence inevitable de la promotion artistique de l’inconscient individuel associe a la pratique de l’automatisme, qui vient rompre a la fois avec la tradition idealiste d’une main incorporant l’Idee, comme avec la tradition formaliste du poete-artisan, heritee de Poe et de Baudelaire. Aragon, dans Le Paysan de Paris, celebre un « tragique moderne » inseparable de ce « grand volant qui tourne et qui n’est pas dirige par la main5 », ce qui ouvre sur un monde fondamentalement contingent, traverse par l’evenement de la « rencontre capitale », l’aventure, le « fait-glissade », et le « fait-precipice ». Ces hommes qui vont faire de la « debâcle de l’intellect6 » un mot d’ordre e
{"title":"L’œil et la main dans Capitale de la douleur ","authors":"T. Roger","doi":"10.58282/colloques.2241","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.2241","url":null,"abstract":"Des qu’il y a douleur, la pensee magique emerge.Paul Schilder, L’image du corps, 1935. Et moi les mains ouvertes Comme des yeux Eluard, Poesie ininterrompue. Eluard surrealiste heterodoxe : « les mains de mon activite1 »L’homme surrealiste, on le sait, n’est pas un homo faber : c’est un homme aux mains coupees. L’acte createur surrealiste, fondamentalement acheiropoiete2, ne repose plus sur une technique de la main liee a un faire dependant lui-meme d’un savoir-faire ou d’un « talent3 » : « les futures techniques surrealistes4 » n’interessent pas l’auteur du Manifeste de 1924. C’est l’heritage du « nominalisme pictural » de Duchamp, substituant l’esprit et le mot d’esprit a la fabrication manuelle « bete comme un peintre ». C’est la contrepartie d’un culte du hasard createur legue par Dada. C’est la consequence inevitable de la promotion artistique de l’inconscient individuel associe a la pratique de l’automatisme, qui vient rompre a la fois avec la tradition idealiste d’une main incorporant l’Idee, comme avec la tradition formaliste du poete-artisan, heritee de Poe et de Baudelaire. Aragon, dans Le Paysan de Paris, celebre un « tragique moderne » inseparable de ce « grand volant qui tourne et qui n’est pas dirige par la main5 », ce qui ouvre sur un monde fondamentalement contingent, traverse par l’evenement de la « rencontre capitale », l’aventure, le « fait-glissade », et le « fait-precipice ». Ces hommes qui vont faire de la « debâcle de l’intellect6 » un mot d’ordre e","PeriodicalId":294266,"journal":{"name":"Eluard, Capitale de la douleur","volume":"65 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2013-11-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132872741","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Par certains aspects, l’œuvre poetique d’Eluard manifeste une grande unite, une continuite sur les plans formel, rhetorique et thematique : ainsi Michel Murat fait-il remarquer avec raison le caractere emblematique du poeme « Pour vivre ici », compose en 1918 et publie seulement en 1940, dans le recueil Le livre ouvert, sans depareiller ce dernier1. La methode critique de Jean-Pierre Richard, qui presente l’ « univers imaginaire » d’un ecrivain comme permanence d’une organisation dynamique du sensible, et qui s’appuie dans son article sur Eluard sur un Choix de poemes paru en 1951, semble de fait particulierement pertinente. Il n’en demeure pas moins que le critique ne peut manquer d’enregistrer une evolution dans l’œuvre, sous la double pression d’evenements d’ordre biographique et historique, ce qui n’est qu’exceptionnellement le cas dans les Onze etudes sur la poesie moderne2. Il existe de fait une evolution, a la fois esthetique et ethique, dans l’œuvre d’Eluard et dans la vie de poete qui s’y trouve presentee, qu’on ne saurait ignorer sans perdre le sens de l’œuvre. Les amours du poete nous font passer de Gala a Nusch, comme on passe chez Ronsard de Cassandre a Marie ; et parallelement, l’on peut dire que Le livre ouvert, dont les recueils qui le constituent ont paru entre 1938 et 1944, represente l’aboutissement d’une entreprise poetique dont la finalite explicite est de surmonter le negatif – qu’il s’agisse du negatif historique – en l’occurrence, la guerre et le fasc
在某些方面更加明显的莱作品”大unite正规上具有连续性、rhetorique和Michel Murat他指出正确地分类:例如脾气emblematique诗》为在这里生活»«、作曲于1918年和1940年《法律汇编》中,只公布了未经depareiller打开这本书,这个相同。让-皮埃尔·理查德(Jean-Pierre Richard)的批评方法,将作家的“想象宇宙”呈现为感性动态组织的永久存在,并在他1951年发表的关于埃卢阿尔德(Eluard)的文章中借鉴了一些诗歌,似乎确实特别相关。然而,在传记和历史事件的双重压力下,评论家不能不记录作品的演变,这在《十一篇现代诗歌研究》中是例外的事实上,在埃拉尔的作品中,在他作为诗人的生活中,存在着一种美学和伦理上的演变,我们不能忽视这种演变而不失去作品的意义。诗人的爱情使我们从Gala到Nusch,就像我们从Ronsard de Cassandre到Marie一样;和parallelement可以说这本书打开,其中所组成的收藏品在1938年至1944年,出版了信心更加明确导向的是一家”的高潮是克服negatif—无论是negatif fasc—在这种情况下,战争和历史
{"title":"Du livre ouvert au livre fermé : Éluard à rebours","authors":"Jean-François Puff","doi":"10.58282/colloques.2244","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.2244","url":null,"abstract":"Par certains aspects, l’œuvre poetique d’Eluard manifeste une grande unite, une continuite sur les plans formel, rhetorique et thematique : ainsi Michel Murat fait-il remarquer avec raison le caractere emblematique du poeme « Pour vivre ici », compose en 1918 et publie seulement en 1940, dans le recueil Le livre ouvert, sans depareiller ce dernier1. La methode critique de Jean-Pierre Richard, qui presente l’ « univers imaginaire » d’un ecrivain comme permanence d’une organisation dynamique du sensible, et qui s’appuie dans son article sur Eluard sur un Choix de poemes paru en 1951, semble de fait particulierement pertinente. Il n’en demeure pas moins que le critique ne peut manquer d’enregistrer une evolution dans l’œuvre, sous la double pression d’evenements d’ordre biographique et historique, ce qui n’est qu’exceptionnellement le cas dans les Onze etudes sur la poesie moderne2. Il existe de fait une evolution, a la fois esthetique et ethique, dans l’œuvre d’Eluard et dans la vie de poete qui s’y trouve presentee, qu’on ne saurait ignorer sans perdre le sens de l’œuvre. Les amours du poete nous font passer de Gala a Nusch, comme on passe chez Ronsard de Cassandre a Marie ; et parallelement, l’on peut dire que Le livre ouvert, dont les recueils qui le constituent ont paru entre 1938 et 1944, represente l’aboutissement d’une entreprise poetique dont la finalite explicite est de surmonter le negatif – qu’il s’agisse du negatif historique – en l’occurrence, la guerre et le fasc","PeriodicalId":294266,"journal":{"name":"Eluard, Capitale de la douleur","volume":"57 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2013-11-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131897946","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
« ma fille – ma, car vous etes a tous »Alfred JarryEst-il possible de caracteriser une poetique dont on pourrait pretendre qu'elle serait la poetique de Capitale de la Douleur?Je n'en suis pas convaincu. Le livre qui porte ce titre est heterogene, tres imparfaitement unifie. En 1928, L'Amour la poesie vient de paraitre, Eluard ecrit a Bousquet : « Je crois que c'est la premiere fois que j'ai fait un livre qui se tient d'un bout a l'autre1 ». Si on le prend au mot, il suit que Capitale de la Douleur, paru deux ans plus tot, en 1926, ne « se tient pas » d'un bout a l'autre. C'est bien l'impression du lecteur, en effet ; c'est aussi la suite previsible du bricolage qui preside a la confection du recueil. Les textes qui le composent, en effet, proviennent de differents livres, de quatre (ou meme cinq) volumes ou ensembles : Repetitions, publie en 1922 ; Mourir de ne pas mourir (1924), et Nouveaux poemes (1926) qui, en depit de ce titre, reunit des poemes qui ne sont pas tous nouveaux puisqu'on y trouve un groupe de 4 textes qui vient de Au defaut du silence, paru l'annee precedente, et 5 poemes (sur 45) qui sont repris des Necessites de la vie (1921) et plus precisement de la derniere section de ce livre, « Les consequences des reves ». Capitale de la Douleur reunit donc deux groupes de poemes qui se rattachent a une « periode Dada », et deux autres qui lui sont clairement posterieurs. Ceci est encore assez simple. Mais si l'on examine la date de composition des poemes (pour aut
“我的女儿——我的女儿,因为你是所有人”阿尔弗雷德·杰瑞有没有可能描述一种被认为是痛苦之都的诗歌?我不相信这一点。以这个名字命名的书是异质的,非常不完美的统一。1928年,《爱情诗》刚刚出版,埃拉尔在给布斯凯的信中写道:“我想这是我第一次写一本书,从头到尾都是。”如果我们相信他的话,就会发现,早在两年前,也就是1926年出版的《痛苦之都》(Capitale de la Douleur)并没有从头到尾“站起来”。这确实是读者的印象;这也是可以预见的diy的结果,主导了集合的制作。事实上,它的文本来自不同的书籍,四(甚至五)卷或集:1922年出版的Repetitions;不要死去死去》(1924),以及新poemes(1926),该标题的披露要求,谁的poemes reunit并非全都是新的文本,因为有一群4刚刚在5日出版的沉默,同期相比,并无poemes接管(45)上,这些重大的人生》(1921)和这本书的最后一节更precisement reves»,«后果的。因此,《痛苦之都》汇集了两组与“达达时期”有关的诗歌,以及另外两组明显落后于达达时期的诗歌。这仍然很简单。但如果我们看看诗歌的创作日期(例如
{"title":"Partage et/ou solitude de la parole : sur quelques paradoxes éluardiens","authors":"Claude-Pierre Pérez","doi":"10.58282/colloques.2242","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.2242","url":null,"abstract":"« ma fille – ma, car vous etes a tous »Alfred JarryEst-il possible de caracteriser une poetique dont on pourrait pretendre qu'elle serait la poetique de Capitale de la Douleur?Je n'en suis pas convaincu. Le livre qui porte ce titre est heterogene, tres imparfaitement unifie. En 1928, L'Amour la poesie vient de paraitre, Eluard ecrit a Bousquet : « Je crois que c'est la premiere fois que j'ai fait un livre qui se tient d'un bout a l'autre1 ». Si on le prend au mot, il suit que Capitale de la Douleur, paru deux ans plus tot, en 1926, ne « se tient pas » d'un bout a l'autre. C'est bien l'impression du lecteur, en effet ; c'est aussi la suite previsible du bricolage qui preside a la confection du recueil. Les textes qui le composent, en effet, proviennent de differents livres, de quatre (ou meme cinq) volumes ou ensembles : Repetitions, publie en 1922 ; Mourir de ne pas mourir (1924), et Nouveaux poemes (1926) qui, en depit de ce titre, reunit des poemes qui ne sont pas tous nouveaux puisqu'on y trouve un groupe de 4 textes qui vient de Au defaut du silence, paru l'annee precedente, et 5 poemes (sur 45) qui sont repris des Necessites de la vie (1921) et plus precisement de la derniere section de ce livre, « Les consequences des reves ». Capitale de la Douleur reunit donc deux groupes de poemes qui se rattachent a une « periode Dada », et deux autres qui lui sont clairement posterieurs. Ceci est encore assez simple. Mais si l'on examine la date de composition des poemes (pour aut","PeriodicalId":294266,"journal":{"name":"Eluard, Capitale de la douleur","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2013-11-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129766082","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
« La mystique est un mode de connaissance experimentale et concrete d’un absolu »… L’experience mystique s’effectue par « l’aneantissement de ce moi dans un absolu qui l’absorbe »… « pas de vraie mystique sans veritable ascese »… « L’experience mystique resulte d’abord d’une discipline ou la volonte veille a ce que la pensee et l’affectivite soient dirigees, epurees par un renoncement qui permet la conquete de soi1. »Ces quelques formules prises a une encyclopedie des religions resument ce qu’est la mystique. En d’autres termes nous dirons que la mystique est une quete personnelle et directe de l’âme qui veut s’unir a Dieu. Les etapes de cette quete, les termes et les methodes employes varient beaucoup. D’ailleurs il faut savoir que dans la plupart des religions la voie mystique existe. Bien souvent ces mystiques ont subi des persecutions car ils sortaient de la voie ordinaire et donc se retrouvaient suspects d’illuminisme ou d’heresie. Pour rester sans le domaine chretien, les mystiques sont nombreux et certains sont reconnus par l’Eglise apres avoir ete condamnes. Therese d’Avila et Jean de la Croix, au siecle d’or espagnol, sont consideres comme des maitres dans cette voie spirituelle. Quelques notions parcourent leurs ecrits. Tout commence par la priere. Le mystique prie souvent, en une priere d’adoration assez libre : l’oraison. L’âme est soumise a une serie d’epreuves qui sont comme des degres de son parcours. Il s’agit d’abord d’un detachement des sensations, des senti
{"title":"La Mystique de Paul Éluard","authors":"J. benoit","doi":"10.58282/colloques.2237","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.2237","url":null,"abstract":"« La mystique est un mode de connaissance experimentale et concrete d’un absolu »… L’experience mystique s’effectue par « l’aneantissement de ce moi dans un absolu qui l’absorbe »… « pas de vraie mystique sans veritable ascese »… « L’experience mystique resulte d’abord d’une discipline ou la volonte veille a ce que la pensee et l’affectivite soient dirigees, epurees par un renoncement qui permet la conquete de soi1. »Ces quelques formules prises a une encyclopedie des religions resument ce qu’est la mystique. En d’autres termes nous dirons que la mystique est une quete personnelle et directe de l’âme qui veut s’unir a Dieu. Les etapes de cette quete, les termes et les methodes employes varient beaucoup. D’ailleurs il faut savoir que dans la plupart des religions la voie mystique existe. Bien souvent ces mystiques ont subi des persecutions car ils sortaient de la voie ordinaire et donc se retrouvaient suspects d’illuminisme ou d’heresie. Pour rester sans le domaine chretien, les mystiques sont nombreux et certains sont reconnus par l’Eglise apres avoir ete condamnes. Therese d’Avila et Jean de la Croix, au siecle d’or espagnol, sont consideres comme des maitres dans cette voie spirituelle. Quelques notions parcourent leurs ecrits. Tout commence par la priere. Le mystique prie souvent, en une priere d’adoration assez libre : l’oraison. L’âme est soumise a une serie d’epreuves qui sont comme des degres de son parcours. Il s’agit d’abord d’un detachement des sensations, des senti","PeriodicalId":294266,"journal":{"name":"Eluard, Capitale de la douleur","volume":"119 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2013-10-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124155591","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}